IMPÔTS : ARGUMENTAIRE CONTRE ERIC PIOLLE LE FAUSSAIRE
Le 13 mars prochain, le budget 2023 sera soumis au vote du conseil municipal. L'Opposition (Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel, Dominique Spini) diffuse d'ici là un argumentaire pour alerter sur la vraie situation de la ville et démystifier les mensonges d'Eric Piolle.
L'ARGUMENTAIRE À DESTINATION DES GRENOBLOIS
Vous pouvez retrouver cet argumentaire sur le lien suivant : https://grenoble-le-changement.fr/wp-content/uploads/2023/02/25-DIMPOTS-A-GRENOBLE-_-ERIC-PIOLLE-EST-UN-FAUSSAIRE-.pdf
N'hésitez pas à le diffuser massivement à votre entourage, y compris à ceux qui ne sont pas forcément concernés par la hausse de la taxe foncière, car l'état des finances de la ville et notamment la dette massive qui paralyse nos capacités d'investissement concerne tous les Grenoblois d'aujourd'hui et de demain.
LES MENSONGES D'ERIC PIOLLE
Depuis l'annonce de cette hausse massive des impôts (+25%, +32% avec la revalorisation des bases), Eric Piolle n'a eu de cesse d'enchainer les mensonges. Il a commencé par accuser le contexte de hausse des prix, puis le gouvernement, avant de finalement retourner complètement sa veste pour expliquer qu'il assume cette hausse, et qu'elle a vocation à accélérer les transitions. Autant de contrevérités pour en masquer une toute simple : après 9 ans aux commandes, Eric Piolle est responsable de l'état désastreux des finances de la ville qui le conduit à augmenter les impôts pour tenir bon jusqu'aux prochaines élections.
Vous retrouverez ci-dessous des arguments à opposer à ceux qui reprennent malheureusement la propagande Piollesque.
“UNE HAUSSE POUR ACCÉLÉRER LES TRANSITIONS, CRÉER UN BOUCLIER ÉCOLOGIQUE ET SOCIAL” : FAUX !
La hausse d’impôts permet 44 millions d’euros de recettes supplémentaires. Mais 41 millions, soit 95% des recettes, seront affectés aux dépenses de fonctionnement. Seulement 3 millions d’euros d’investissement, ça n’accélérera pas quoi que ce soit.
“LA DETTE EST MAITRISÉE” : FAUX !
Avec 320 millions d’euros d’encours de dette en 2023, la ville crève tous les plafonds jamais atteint. La capacité de désendettement recule de 7 à 9 ans.
En 2022, la ville a déjà ouvert plus de 42 millions d'euros d’emprunts. Un record.
Le renchérissement des emprunts à taux variable signés par Eric Piolle (+1 million d’euros) absorbe à lui seul la recette annuelle liée à la vente des actions de GEG (qui rapporte à la ville 1 million d’euros par an depuis 2018).
“LA FAUTE AU CONTEXTE NATIONAL, À UNE CONJONCTURE DÉFAVORABLE POUR LA VILLE” : FAUX !
Alors que toute la France subit la hausse des prix, nous sommes la seule ville de notre strate à faire le choix d’une hausse aussi forte. Nous allons d’ailleurs devenir première des grandes villes pour le taux de taxe foncière.
Avec la vente du siècle (les actions de GEG, de la Compagnie de Chauffage, de Grenoble-Habitat), ces bijoux de famille parfois amassés depuis 150 ans comme GEG, Eric Piolle bénéficie pourtant d’un montant exceptionnel de recettes : 75 millions d’euros. Une conjoncture financière très favorable pour la ville.
“PIOLLE N'EST PAS RESPONSABLE, C'EST LA FAUTE À LA "DETTE CARIGNON" OU À DESTOT” : FAUX !
La “dette Carignon” est remboursée depuis la fin des années 1990. Il n’en existe plus un centime depuis 25 ans !
Lors de son premier mandat, Eric Piolle a déjà contracté un emprunt massif en 2014 pour “solder l’ère Destot”. Puis il a appliqué un plan d'austérité très brutal (fermetures de bibliothèques, hausses de tarifs…) en 2016 pour éviter la mise sous tutelle.
En 2023, la ville est dans une situation similaire : dette record, et la hausse d’impôts record remplace cette fois le plan d’austérité. Mais Eric Piolle est maintenant au pouvoir depuis 9 ans : sa responsabilité est totale.
“IL N'Y A PAS D'ALTERNATIVE” : FAUX !
L’application du programme proposé en 2020 par la liste société civile, divers droite et centre conduite par Alain Carignon permettrait d’éviter une telle hausse.
Une restructuration en profondeur passe par la vente des sièges acquis à prix d’or, l’occupation des locaux vides dans les quartiers, la mutualisation avec la Métropole et la création de gouvernances uniques par mission, le lancement de délégations de service public pour le patrimoine que la ville n’a plus les moyens d’entretenir.
RENDEZ-VOUS LE 13 MARS DEVANT LE CONSEIL
Pour dire non à cette hausse qui n'a aucune justification solide et ne fait qu'accentuer le matraquage des Grenoblois sans proposer d'amélioration des services en face, l'Opposition donne rendez-vous devant le conseil municipal le 13 mars à 14h30 (devant l'ancien crédit agricole, 47 avenue Marcelin Berthelot, arrêts de tram MC2 et Malherbe). D'ici là, notre collectif continuera son travail de pédagogie sur cette funeste décision. Et vous pouvez faire de même autour de vous !
Ajoutons :
– la forte préférence pour faire venir des habitants à faible revenu (donc moins de dépenses dans les commerces et services, et moins de recettes fiscales)
– aucun effort pour l’investissement et pour attirer des entreprises
– trop de charges de fonctionnement
– suppression volontaire des recettes telles que celles des sucettes Decaux, les 3 jours cyclistes, de la cession d’Alpexpo…
– gaspillage considérable d’argent pour faire de la Comm’ à la gloire de Piolle (dont les 4 millions de la « capitale verte européenne »)
Le Pipeautage s’amplifie !
Sur le site officiel http://www.grenoble.fr, le texte est INCOHERENT ! Pas de hausse du foncier pour un 65m2 alors que le taux de base augmente de 7% ! Ou encore 290 millions d’investissements annoncés sur 5 ans mais les exemples donnés ne totalisent que 197 millions ! Et avec 33 millions de plus par an (grâce aux +25%) , ça fait 165 millions disponibles au lieu des 290 publiés !
Tel Staline ou Kim Jong Un, notre Maire imposteur persiste dans sa Comm’ bidon pour nous embrouiller et pour masquer sa gestion calamiteuse.
avec DESTOT et PIOLLE notre ville est saccagée
nos monuments ne sont pas entretenus
un stade a été construit en pleine ville
la ville est SALE