NOUVEAU COUP DUR POUR E. PIOLLE
« C’est un coup dur pour Grenoble qui perd là une exposition médiatique majeure » écrit Jean-Benoit Vigny dans le DL (9/1/22) pour commenter le vrai désistement d’Emmanuel Macron pour l’inauguration de « capitale verte » ce samedi 15 janvier. Décidément le Grand Timonier n’aura rien réussi. En même temps cette absence révèle en creux ce que tout le monde pense au fond du label « Capitale verte « : il y a beaucoup de flan dans tout ça.
É. PIOLLE S'IMAGINAIT DÉJA COTE à COTE AVEC LE PRÉSIDENT
« Vert « de rage Éric Piolle laisse couler sa bile toujours dans le DL (11/1/22) : « pourquoi Emmanuel Macron ne vient-il pas, lui ? A-t-il eu peur de se faire emmerder à Grenoble ? «. Alors que la cérémonie se déroulera sans public on voit mal qui aurait pu « emmerder « le Président. Mais Éric Piolle s'imaginait déjà cote à cote avec le Président de la République, comme un succédané de Lui-même qui "s'voyait déjà…". Bref il se prépare un samedi soupe à la grimace ou il faudra faire semblant.
Alain Carignon, pourtant opposant, avait réussi à faire venir François Mitterrand à l’hôtel de ville, dialoguer avec lui publiquement et en privé. Éric Piolle rate tout. Ce n’est pas en rappelant que le Président de la République de Finlande était présent à Lathi (!), capitale verte, qu’il a des chances de se faire entendre… Faut pas se tromper de dimension.
ET SI "LA JEUNESSE" DEMANDAIT DES COMPTES à Éric PIOLLE ?
Avec sa mauvaise foi habituelle il ajoute « la jeunesse – celle qui a été déçue comme beaucoup d’autres par la COP 26 – sera présente lors des cérémonies de samedi. Et c’est évident qu’elle lui aurait demandé des comptes. Mais il aurait pu lui répondre, non ? ». Sans public on voit mal ou serait la jeunesse. Et cette « jeunesse » ne pourrait -elle pas lui demander des comptes à Lui, sur son bilan et sur la programmation de l’année capitale verte qui exclut tout objectif écologique pour la ville ? Evidemment non puisque par nature, il n’a pas de compte à rendre compte tenu de sa supériorité établie sur cette planète.
UNE COM' à USAGE INTERNE
Mais, comme Jean-Benoit Vigny le souligne, c’est surtout un coup dur pour Grenoble. Car le seul intérêt du label serait au moins de rectifier l’image négative de Grenoble qu’en donne Piolle par l’insécurité, la malpropreté , les bouchons .. Or il semble que la com’ de cette capitale verte va être seulement à usage interne et guère dépasser les frontières du département ! D’ailleurs le DL lui même, dans ses pages nationales, n’a pas fait figurer le lancement de capitale verte dans la liste des événements nationaux de l’année 2022. Hors les murs le faux est invendable.
LES EMPLOYÉS MUNICIPAUX PAYÉS EN HEURES SUPPLÉMENTAIRES POUR APPLAUDIR
Après l’affaire des employés communaux appelés à participer à la journée d’inauguration moyennant rémunération en heures supplémentaires – un fait jamais cité dans le DL-le retrait du Président de la République est encore un mauvais coup pour un Piolle de plus en plus esseulé, la semaine ou Yannick Jadot se pointe en Isère principalement sur le plateau des Petites Roches…Les épisodes se suivent et se ressemblent.
"LE MONDE" et la CULTURE: " É. PIOLLE A SERVI UN PEU D'ÉPOUVANTAIL "
Dans un dossier culture très fourni sur les villes gérées par les verts « Le Monde « (6/1/22) estime que « l’expérience de l’arrivée de l’équipe d’Eric Piolle à Grenoble à en 2014 a quelque peu terni cette image novatrice (en matière culturelle NDLR) des écologistes. En décidant de couper les vivres à l’orchestre municipal et en baissant celles de la MC2 (scène nationale) en reprenant en mains deux théâtres municipaux et en fermant un lieu de musiques actuelles -le tout sous couvert de la critique d’une offre trop peu populaire- le Maire a en effet braqué les cercles artistiques de la capitale de l’Isère. Et servi un peu d’épouvantail »
CULTURE : UN SECTEUR CLEF DE L'ATTRACTIVITÉ EN PANNE
Le quotidien de gauche rejoint l'analyse fouillée d'un autre journaliste de gauche, Fréderic Martel (France Culture). On peut trouver mieux comme image pour Grenoble dans un secteur clef de l’attractivité de la ville. D’autant que ça ne s’améliore pas avec Lucille Lheureux l’Adjointe ( Verts/Fi) chargée de poursuivre les basses œuvres dans la culture grenobloise.
LE PROCHAIN RENDEZ-VOUS JUDICIAIRE LE 26 JANVIER
Les tuiles s’accumulent donc. Après un 15 janvier esseulé Éric Piolle ne sera pas plus entouré le 26 janvier et « la jeunesse« aussi absente : il a un rendez-vous judiciaire en référé car il y a une présomption d’urgence ; Avait-il le droit de faire décider par le Conseil Municipal de faire prendre en charge ses frais d’avocats dans son procès en correctionnelle du 1 er mars prochain demande Brigitte Boer, Conseillère Municipale par l’intermédiaire d’un recours déposé par Me Thiery Aldeguer?
LA TEMPÊTE JUDICIAIRE POUR LE CANDIDAT DÉPUTÉ
Décidément rien ne se passe comme prévu. Ces évènements doivent accélèrer sa réflexion quant à sa candidature aux élections législatives. Il doit maintenant arbitrer entre les inconvénients : mieux vaut affronter la tempête judiciaire de son procès pour soupçon de favoritisme comme Maire ou candidat Député ?
Face à un dilemme de ce niveau, connaissant la modestie du Grand Timonier que Grenoble à l’honneur d’avoir à sa tête, on imagine parfaitement l’apaisement intérieur que ce type de question doit lui apporter et la relation tout aussi apaisée qu’elle induit avec son entourage et les élus.
Samedi 15, pourquoi faire une cérémonie au Jardin des Plantes créé en 1842, plutôt que sur une « autoroute à vélo » créée par E. Piolle à Agutte Sembat ou Cours Berriat ? Sans doute pour faire plus « vert » et être à l’abri des grenoblois (la circulation sera interdite tout autour)…
Est-ce pour mieux propager le virus qu’il y aura des Escape Game pour les enfants au Jardin de Ville ?