É. PIOLLE REFUSE L’ENQUÊTE SUR LA MAFIA DES ROMS
Lundi le groupe d’opposition au Conseil Municipal a demandé à Éric PIolle de « diligenter une enquête sérieuse préalable de tous les dossiers des personnes migrantes ou Roms hébergés, qui déterminerait les conditions d’arrivées sur le territoire de Grenoble afin de s’attaquer à la source de ce trafic et de mettre fin à l’emprise des gangs «. Nicolas Pinel, Conseiller Municipal centriste a rappelé que l’enquête sur l’incendie de la rue des Alliés a conduit à l’interpellation d’un suspect.
UN TERRAIN MUNICIPAL à la DISPOSITION DE LA MAFIA de la MISÈRE
Ce dernier, comme le relate la presse, se comportait comme un véritable chef mafieux, exigeant le paiement de “loyers” de 500 euros aux familles occupant le campement : « Un terrain municipal est donc devenu le terrain de jeu de ceux qui s’enrichissent sur la misère des autres. Sans que vous ne vous en préoccupiez, sans que vous ne fassiez quoi que ce soit pour résoudre la situation. Il y a des immobilismes plus coupables que d’autres, et nous pourrions même parler ici de complicité passive » a t il lancé à un Maire qui ne veut rien entendre.
LE CONSEIL MÉTROPOLITAIN A RECONNU LES MARCHANDS DE SOMMEIL des BIDONVILLES
Ajoutant : « vous ne pouvez pas dire que vous n’étiez pas au courant...Lors du Conseil métropolitain de septembre, votre adjoint, Nicolas Beron-Perez, présentait un rapport recensant 15 bidonvilles à Grenoble. Je le cite : « les personnes Européennes qui viennent à Grenoble sont originaires de quelques villages de l’ouest de la Roumanie. Il semble qu’elles soient régulièrement concernées par des systèmes d’emprise, notamment d’endettement pouvant se prolonger jusqu’en France. Le fonctionnement des squats ou bidonvilles laisse également clairement apparaître un système de marchands de sommeil intolérable dans lequel les familles sont amenées à payer leur emplacement parfois jusqu’à 200 € par mois... ».
DES CONSÉQUENCES HUMAINES, ÉCONOMIQUES, ÉCOLOGIQUES ...
Grenoble compte 15 bidonvilles et Le 20 novembre dernier, le campement de roms, installé sur un terrain municipal de la rue des Alliés s’embrasait et détruisait une partie de la société Richardson. Aux conséquences économiques et humaines pour l’entreprise, s’ajoutent les conséquences environnementales et sanitaires, avec les mesures ATMO qui démontrent un pic significatif de pollution et d’émission de particules fines nocives pour la santé, le jour de l’incendie ainsi que les jours suivants.
N. KADA, L'ADJOINT (Verts/FI) QUI NE QUITTE PAS SON LIT
« Cet incendie a également été le révélateur de votre incapacité à gérer des situations humainement dramatiques » lui a aussi assené Nicolas Pinel, « après avoir proposé d’héberger les occupants dans un gymnase, ils ont finalement quitté ce dernier en pleine nuit pour se réinstaller dans ce qu’il reste du camp, voire pour disparaître dans la nature pour certains. Vous avez notamment été dans l’incapacité d’éteindre l’alarme du gymnase qui s’est déclenchée dans la nuit de samedi à dimanche, laissant les quelques hébergés à choisir entre les décibels de l’alarme ou le froid extérieur... « Rappelons que l’Adjoint de permanence était Nicolas Kada (Verts/FI) Président du CCAS qui n’a pas dû quitter son lit pour trouver les moyens de stopper cette alarme infernale. Trop simple pour eux. C’est dans l’efficacité et la mobilisation quotidienne que ces donneurs de leçons au monde se reconnaissent le mieux.
PIOLLE AVAIT APPELÉ LES RÉFUGIÉS AFGHANS
Quelques jours plus tard, face aux températures hivernales, les occupants du campement précaire du Parc de l’Alliance, n’ont eu d’autres choix que de se réfugier dans la bibliothèque de l’Alliance pour passer la nuit au chaud, du 1er au 2 décembre. Ce camp s’était développé depuis le mois d’août, sans que la municipalité ne s’en préoccupe. Les occupants ne trouvaient pas de places en hébergement, celles-ci étant prises par des réfugiés afghans... qu’Éric Piolle avait appelé à accueillir à Grenoble !
LES MIGRANTS ÉVACUÉS DE LA BIBLIOTHÈQUE de L'ALLIANCE
Dans la soirée du 1er décembre, à sa demande, les forces de police ont délogé les migrants de la bibliothèque de l’Alliance, les rejetant au froid. Sans ménagement, le campement a été détruit, en laissant à peine le temps aux familles de récupérer leurs affaires : « Le centre de gravité de l’arc humaniste n’est donc même pas capable d’assurer l’hébergement de personnes dans le besoin.Pour vous, la communication politique prime, y compris lorsqu’elle aboutit à créer des appels d’air et à faire la misère des autres. L’arc n’a rien d’humaniste, nous sommes dans le pire du cynisme politique » lui a encore lancé Nicolas Pinel.
Le groupe d’opposition présidé par Alain Carignon a dénoncé souvent ces mafias profiteuses. Il a subi les attaques d’Éric Piolle le traitant de « nauséabond «, voyant partout le retour de la « peste brune » tandis qu’il laisse prospérer sur les terrains municipaux ces systèmes mafieux.
l'intervention de Nicolas Pinel au Conseil Municipal pour demander à E.Piolle d'agir
É. PIOLLE A RÉINSTALLÉ LE CAMP DE ROMS AU MÊME ENDROIT
Malgré l’incendie criminel, malgré la preuve judiciaire de l’exploitation de la misère, malgré les dégâts sur la pollution, Éric Piolle n’a pas bougé d’un pouce. Il ne fera rien et a réinstallé le camp au même endroit à côté de l’entreprise qui veut quitter Grenoble.
RUE DES ALLIÉS : L'ULTRA GAUCHE DÉGRADE UNE VILLA QUE LA MUNICIPALITÉ LUI AFFECTE
Quartier des Alliés il maintien aussi la mise à disposition de l’ultra gauche qui opère dans la ville, la maison municipale du 106 rue des Alliés, un patrimoine architectural remarquable détruit à petit feu. Les occupants harcèlent ceux qui résistent, dégradent le quartier au détriment des habitants et des locaux tertiaires dont la valeur s’effondre. Cette ultra gauche également logée au 38 rue d’Alembert dans un quartier Berriat ou aucun ravalement de façade n’échappe aux slogans anti-capitalistes, comme si la classe moyenne, les commerçants devaient payer le fait de collaborer par leur travail au fonctionnement de la société honnie. Des squats logés, chauffés éclairés aux frais de ces contribuables-là.
L’irresponsabilité municipale et le soutien opérationnel des Rouge/verts à la gauche extrême sont un des points forts de la dégradation de la ville. Il est assez rare que ce soit les élus eux mêmes qui affaiblissent la ville qu’ils gèrent, appauvrissent et rendent la vie plus difficile à ses habitants. Ce qui advient à Grenoble est assez original pour être souligné.