« VELORUTION » : MAIS QUI DONC VEUT CETTE « URBANISATION AGRESSIVE? »

Étonnamment le collectif "Vélorution" qui manifestait le 17 avril contre «l’urbanisation agressive » a surtout défilé devant des terrains sur les communes de…  St Martin le Vinoux, Fontaine ou Sassenage.  Pointant des projets d’urbanisation permis, autorisés, voulus par le PLUI de l’agglomération œuvre des élus Verts, PS et PC et surtout des premiers puisque l’urbanisme à l’échelle de la Métro pendant lequel le PLUI a été élaboré et voté, était assumé par l’inamovible Vincent Fristot (Verts/Ades). Maintenant le malheureux élu PS qui l’a en charge (L.Bustos) est condamné à l’appliquer. Celui-ci à l’habitude de jouer les serviteurs d’une politique qu’il ne définit pas.

LES 400 CYCLISTES ONT ÉVITÉ FLAUBERT

Les 400 cyclistes rassemblés selon le DL (19/4/21) se sont contentés de passer devant la Mairie et la Métropole mais ont soigneusement évité les superbes quartiers déjà réalisés à Grenoble sans espaces de respiration ou à portion très congrue (Vigny-Musset, Bonne, Presqu’ile) ou qui sortent de terre tel Flaubert avec 2000 logements sans nouveau parc.

CHORIER-BERRIAT : PIOLLE POURSUIT LA DENSIFICATION

A Grenoble, les « jardins de la Buisserate » sont très nombreux : l’opération sur l’Ilot Raymond que Piolle avait promis de réétudier, les “Jardins de l’Abbé” qui  consistait à végétaliser un  terrain d'un parking sauvage quartier Berriat refusé au profit de la promotion.

LE PARC TARZE EST PROMIS à L'URBANISATION 

le parc Tarze promis lui aussi à l’urbanisation, la suppression des espaces verts existants à Châtelet, des jardins sur le terrain Galtier, rue Vaujany au Rondeau-Libération, à l’Ile-verte.  Ou encore sur le site Bouchayer-Viallet ou ils ont achevé leur « tour de vélo » sans dénoncer les futurs … 18 000 M2 que la SEM de la ville veut encore construire alors, de plus, qu’Atmo, l’organisme de contrôle de la pollution recommande de ne pas construire en bordure de cet axe pollué.  Etrange silence. « Vélorution » disposait d’un itinéraire oh combien symbolique de ce qu’il dénonce mais dans Grenoble.

ILS DÉNONCENT "L'ARNAQUE ÉCOLOGISTE"

Il n’a pas été emprunté. Pourtant, selon Place Gre’Net les animateurs n’ont pas été tendres avec Eric Piolle : « Il y a dix mois, jour pour jour, pour le premier acte contre la réintoxication du monde, nous nous trouvions sur les mêmes marches de cet hôtel de ville pour dénoncer l’arnaque écologiste de cette mairie, a expliqué l’un des organisateurs. » rapporte le site d’information en ligne.

ILS REPROCHENT "SON SILENCE" AU MAIRE

Ajoutant : Reproche notamment formulé au maire : son silence dans les luttes environnementales de l’agglomération… alors qu’Éric Piolle prend régulièrement position sur des sujets similaires, ailleurs en France. Fin février, l’édile était ainsi au Triangle de Gonesse pour soutenir la « zone à défendre », militant contre l’artificialisation de ces terres jugées fertiles. « Cette mairie ne nous a jamais aidés ! », s’agacent les organisateurs.   Ce tout en étrillant au passage les ambitions présidentielles d’Éric Piolle. « Nous pressentions les velléités nationales d’un maire qui se verrait bien dans les palais de l’Élysée, poursuivent-ils. Aujourd’hui, rien n’a changé et ces velléités sont devenues bien réelles. »  

E.PIOLLE EST L'ORGANISATEUR DE CETTE URBANISATION

Ce n’est pas « le silence » de Piolle qui est condamnable. Mais le fait qu'il est l’organisateur de cette urbanisation agressive officiellement au nom du sauvetage de la planète pour éviter « l’étalement urbain » mais en totale contradiction avec le réchauffement qui affecte particulièrement la cuvette laquelle aurait besoin de moins de béton et de macadam avec les périodes de canicule de plus en plus longue qu’elle va traverser. 

ALTERNATIBA, OFFICINE PIOLLESQUE

Le collectif ne pouvait peut être pas aller aux faits puisque l’inévitable Alternatiba était de la partie. On connaît les liens de cette association avec les Verts et Eric Piolle. Une sorte d’officine comme l’était Anticor avant de sombrer. F.Mahrez est aux manettes et sert de paravent à Piolle sur les paradis fiscaux, les banques . Alternatiba poursuit le moindre manquement dans ces domaines et épargne Piolle qui reconnaît à la fois être actionnaire à Singapour et travailler avec des banques et organismes financiers pourris dans les paradis fiscaux. C’est peut être pourquoi Pierre-Henri Musiedlak, qui représentait Alternatiba »  tenait un grand panneau entre ses mains, sur lequel on pouvait lire : « Moins de voitures, plus d’espace pour vivre ». (Place Gre’Net)

COMBIEN DE M2 d'ESPACES VERTS PAR HABITANT AVEC PIOLLE ?

Mieux vaut désigner le vilain automobiliste, y compris le plus pauvre, comme cible pendant que les affaires peuvent continuer. D’ailleurs il était bien dans la ligne Piolle qui consiste à théoriser les sujets afin d’éviter de répondre sur les faits et les  résultats des politiques engagées :. » On a besoin d’avoir des réorganisations concrètes de la ville et de l’agglomération » a donc demandé Pierre-Henri Musiedlak.  Ça n’engage à rien. C’est plus facile que de que demander «  combien de M2 d’espaces verts par habitant à Grenoble depuis l’accession de Piolle au pouvoir et comparativement aux autres grandes villes ?

BÉTONISATION : E.PIOLLE EST UNE CATASTROPHE

Au fond comme on l’a constaté dans le dossier « culture » avec Clément Berthet, il est quasi impossible à une partie de la gauche et de l’extrême gauche d’accepter de juger des politiques de leurs amis sur leurs actes et leurs résultats. En matière d’espaces de respiration, les municipalités Piolle auront été une catastrophe , dans la continuité évidente des municipalités Destot auxquels les Verts participaient d’ailleurs avec la responsabilité de l’urbanisme.

MUNICIPALITÉS CARIGNON : 20 HECT D'ESPACES DE RESPIRATION

Comparativement, les municipalités Carignon sont les dernières qui ont créé des réserves foncières par de grands parcs (5, 5 hectares du parc Pompidou, Bachelard porté à 12 hectares) et de très nombreux jardins (Marliave, Alliance, Valérien Perrin, square Genin … ) soit une vingtaine d’hectares supplémentaires. Pendant que les municipalités Destot et Piolle réduisaient même le parc Hoche (hôtel OKKO et nouvelle école).

MAIS QUI DONC DÉCIDE CETTE "URBANISATION AGRESSIVE" ? 

Ainsi Vélorution, déjà prétentieux par son appellation et méprisant pour tous ceux dont la révolte est vitale pour eux, n’échappe pas à cette règle. Même dans l’impossibilité de cautionner Piolle  sous peine de perdre toute once de crédibilité, le collectif ne peut pas porter le fer là où ça fait mal et poser la seule question qui vaille : mais qui donc a décidé, voté , mis en application ce PLUI qui organise volontairement cette « urbanisation agressive » ?

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