« J’AI MAL à MA VILLE… »
Posted On 12 septembre 2020
"Ce matin triste constat devant mon entrée d’immeuble rue Leconte de Lisle.....au risque de faire sauter les vitres avec la chaleur, de brûler le pauvre et unique arbre....
Maintenant combien de temps pour venir enlever les carcasses ?
Qui va nous refaire le macadam ?? Et quand ?
"J’ai mal à ma ville..." écrit cette grenobloise de la rue leconte de Lisle.
Cet autre nous adresse la photo de la voiture cambriolée rue Condillac. Tous les quartiers sont concernés. Aucun n'est "stigmatisé".
DU VILLAGE OLYMPIQUE à JEAN MACÉ
Des habitants du Village Olympique nous ont signalé des rassemblements autorisés par la municipalité cet été sans aucune consultation ni avertissement des habitants. Partout c'est la même évolution parfois dramatique.
Quartier Jean Macé "plusieurs familles d'origine roumaine, semble t-il, se sont installées sur le terrain vague entre l'Ecole Simone-Lagrange et la voie ferrée, dans ce qu'il faut bien appeler un bidonville" écrit pudiquement l'Union de Quartier Confluence qui signale les faits à la Mairie depuis la mi-août. Un quartier qui a voté massivement Piolle.
CÔTE ÉCOLE : 2 KG de DÉCHETS, CANETTES, MASQUES ....
Elle a signalé la dégradation du secteur : "samedi, un membre de notre UQ a ramassé sur la rue Hareux, sur le trottoir côté école plus de 2 kilos en plus de cinquante objets abandonnés, dont une quinzaine de canettes et surtout 7 masques chirurgicaux usagés, dont deux à proximité immédiate de l'entrée de l'école. Si, malheureusement, l'abandon de déchets n'est pas une nouveauté, ce trottoir n'a jamais été aussi encombré."
UN ASSAINISSEMENT POUR PROTÉGER LES ENFANTS
"Notre demande est celle que nous vous avons faite à ce moment (restée sans réponse à ce jour) : tenir compte de la situation particulière de la rue Hareux et en assurer un nettoyage renforcé. En tout état de cause, il est indispensable qu'un assainissement approfondi soit fait avant la rentrée des écoles."
UN BIDON DANS LE DOS DU JARDINIER
"Nous avons relevé plus de 60 objets (déchets) le long du trottoir de la rue Lyonnaz. Le stationnement n'est pourtant d'aucune gêne pour le nettoyage puisqu'une barrière sépare le caniveau de la rue sur plus de 20 cm.
UNE OCCUPATION QUI RISQUE d'ALLER EN S'AMPLIFIANT
En parallèle des habitants se mobilisent face aux conséquences du squat du 29 rue jean Macé et alertent aussi Eric Piolle : "le développement de l’occupation opéré de façon constante depuis l’installation d’une première famille début août, transforme désormais le 29 rue Jean Macé en lieu de rassemblement et de vie communautaires occasionnant différentes nuisances. Et cette occupation risque très certainement d’aller en s’amplifiant".
Les habitants de la rue d'Alembert savent ce qu'il en est du squat municipal autorisé par Piolle sur les nuisances, la chute de la valeur des biens.
LES MORTS AUSSI SONT MÉPRISÉS
Les morts sont aussi méprisés. Cette autre grenobloise nous adresse ces images du cimetière St Roch abandonné. Pendant qu'on communique sur une sympathique initiative de "balade musicale et théâtrale pour visiter St Roch" (Antoine Girardier DL du 10/9/20) les personnes âgées, à mobilité réduite qui veulent se rendre sur les tombes des êtres chers ne peuvent plus les approcher, les reconnaître ou emprunter les allées.
PENDANT CE TEMPS PIOLLE COURT LES PLATEAUX
"j'ai mal à ma ville" lance cette grenobloise résumant le sentiment de tant et tant de Grenoblois. Pendant ce temps Eric Piolle court les plateaux, fait le beau dans le faux, montre son bon profil afin de torpiller Yannick Jadot et prendre sa place à la présidentielle. Une hubris démesurée avec des actes qui démontrent qu'il a perdu pieds.
LES SEULES BATAILLES PERDUES D'AVANCE.....
Cet abandon doit conduire les grenoblois à la prise de conscience et à l'action. Ils bénéficient d'élus d'opposition actifs et mobilisés qui les défendent. Les seules batailles perdues d'avance sont celles qu'on ne livre pas.