ANTICOR et E.PIOLLE : LE TEMPS DES OFFICINES
Rien de mieux qu'une association de lutte contre la corruption pour séduire le gogo. A Grenoble la branche des Verts/Ades a préempté Anticor afin d'en faire un instrument partisan au service d'un clan.
Le délégué de l'association, Thierry Labelle, est l'exécuteur des basses oeuvres afin de disqualifier l'adversaire. Il vient d'en donner une nouvelle et grossière preuve à Echirolles.
"LUTTANT CONTRE LA CORRUPTION, POUR L'ÉTHIQUE POLITIQUE"
Les élus Echirollois des Verts qui s'appellent la-bas aussi le "Réseau Citoyen" ont en effet fait appel à lui selon le Dauphiné (27/12/18) pour "éclairer les Echirollois et les contribuables sur le rapport de la Chambre des Comptes sur la commune".
Thierry Labelle est alors présenté comme "luttant contre la corruption, pour l'éthique politique". Oubliant, dans le cadre de cette "éthique" de rappeler qu'il avait été lui même élu sur la même liste à Echirolles avant de démissionner récemment...Un témoin indépendant donc !
T.LABELLE : "JE NE SUIS PAS CANDIDAT MAIS JE SERAI PRÉSENT"
Thierry Labeille a d'ailleurs précisé « Je ne suis pas candidat mais je serai présent sur la campagne pour faire un éclairage ». On retrouve toujours et partout cette tricherie des Rouge/Verts grenoblois, juges, cachant qu'ils sont totalement "partie" au débat .
Concernant Echirolles, Thierry Labeille dénonce des points qui peuvent «relever d’une juridiction pénale. Des conflits d’intérêt, des illégalités, un manque de transparence, l’absence de l’opposition dans certaines commissions ».
E.PIOLLE NE RESPECTE PAS LA CHARTE ANTICOR
Sur ce seul dernier point rappelons qu'en pleine campagne électorale des élections municipales à Grenoble, le 22 janvier 2014, le journaliste Philippe Gonnet avait produit une demi page du Dauphiné pour la signature avec Thierry Labelle de la charte Anticor par ... Eric Piolle. Il s'engageait (notamment) a ce que l'opposition soit représentée dans tous les organismes importants et à lui confier la commission des finances. Il n'advint rien de tout ceci puisque l'opposition a été éliminée de 11 organismes et n'a jamais présidé la commission des finances. Que se passa t il ? M.Labelle est demeuré coi.
ANTICOR : AUCUNE PLAINTE SUR LES AFFAIRES GRENOBLOISES
Depuis lors une autre municipalité a bénéficié d'un rapport accablant de la Chambre Régionale des Comptes. Celle de Grenoble. Outre l'information judiciaire pour le soupçon de favoritisme dans l'affaire de la journée des Tuiles, les juges dénoncent des illégalités dans l'acquisition du siège d'une banque (!) dans les recrutements du directeur de campagne comme directeur de la com', dans la présence d'un agent trouble caché 15 ans... Autant de dossiers susceptibles de "relever d'une juridiction pénale"... qui laissent Anticor de marbre.
Olivier Bertrand (Verts/Ades) rémunéré par A.Vallini (PS) Pierre Kermen (Verts/Ades) recruté comme DG d'une SEM puis licencié avec indemnités Yann Mongaburu (Verts/Ades) cherchant à imposer la société de ses amis ... Anticor ne veut rien voir
Pierre KERMEN (Verts/Ades) ÉPARGNÉ PAR ANTICOR
Le recrutement, puis le licenciement de Pierre Kermen, frais retraité de l'université, la tête de liste (Verts/Ades) en 2001 se sont effectués dans des conditions exorbitantes du droit commun : licenciement de la directrice de la SEM, Valérie Dioré, dont le Maire a reconnu qu'il n'y avait rien à lui reprocher ,puis 3 ans après, généreuse indemnité pour Pierre Kermen afin d'acter son départ avant la fin du mandat...
ANTICOR A COUVERT TOUTES LES DÉRIVES VALLINI
Anticor demeure silencieux. Et pour cause. Comme l'association est demeurée totalement inerte face à toutes les dérives de la gestion Vallini au Conseil départemental tant que les Verts/Ades, en la personne d'Olivier Bertrand, un bébé Avrillier -personnellement rémunéré par André Vallini- étaient membres de la majorité.
UNE OPÉRATION ANTI-FILLON...
En pleine campagne présidentielle Thierry Labelle a aussi organisé place Victor Hugo (une place qu'Eric Piolle a interdite au collectif de la société civile car il n'y autorise aucune "manifestation politique") une opération anti-Fillon à la suite des révélations le concernant. Sous le bandeau « rembourse et dégage « figurait : «Fillon, Le Pen, Balkany «. On se souvient avec quel enthousiasme Denis Masliah dans le DL (4/4/17) en avait rendu compte alors qu'il n'y avait personne sur la place.
TOUJOURS RIEN SUR LES ACTIONS de E.PIOLLE à SINGAPOUR
Que du gros rouge. Mais rien sur les soupçons de trafic d'influence de Yann Mongaburu (Verts/Ades) et toujours rien sur les actions d'Eric Piolle à Singapour, les subventions publiques faramineuses perçues par l'antenne grenobloise de la société, maintenue en déficit artificiel, comptant moins de 10 salariés. Imaginons Thierry Labelle et Anticor face à un Maire de droite dans cette situation. Et les médias !
LA MUNICIPALITÉ PIOLLE SE PROTÈGE CACHÉE
La municipalité Piolle se protége cachée derrière des leurres de plus en plus nombreux, crée des faux comptes twitto, pages facebook douteuses, amalgames sordides et multiplie les intervenants anonymes. On voit fleurir avec des moyens de gentils collectifs type "le Tamis" qui informent sur l'affaire Carignon mais rien sur Singapour, Alternatiba de Florence Mahrez intervient chaque fois que nécessaire. On adhère à Transparency international au moment ou l'acquisition du siège du Crédit Agricole est jugée illégale. E.Piolle signe la charte Roosevelt s'engageant à boycotter les paradis fiscaux en étant actionnaire à Singapour....
E.PIOLLE FRAPPE ANONYMEMENT DES INNOCENTS
Jamais à découvert elle-même. Elle frappe anonymement des innocents tel le collectif "Un vélo qui marche" car il s'agit de discréditer tout ce qui n'est pas totalement dans la ligne. Le décryptage des hommes et de la méthode est indispensable pour comprendre le mental de ceux qui dirigent Grenoble d'une main de fer.
DÉNATURER DES PRINCIPES JUSTES AVEC UN CYNISME EFFRAYANT
Non seulement les grenoblois ne doivent pas se laisser impressionner par ce système très clanique, reposant sur un très petit nombre de personnes, mais ils doivent le dénoncer comme intrinsèquement malhonnête, de nature à rendre insincère le débat public.
Il n'y a rien de plus méprisable en effet que de dénaturer des principes justes en les instrumentalisant au service de quelques uns avec un cynisme effrayant. Thierry Labelle en est un maillon et il s'inscrit pleinement dans ce procédé. Il assassine en même temps la cause qu'il fait mine de défendre.