PIOLLE À NOUVEAU CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE DE LA MÉTROPOLE
Il ne voit rien. N'entend rien. Même l'ouverture d'une information judiciaire sur la sordide affaire du sur-salaire qu'il aurait mis en place pour sa Première Adjointe ne pénètre pas son cerveau. Sa psychorigidité s'aggrave à la fin de son mandat, comme s'il éliminait définitivement le réel de son univers neuronal afin de survivre. Il y a du cynisme, du pathétique, de l'inquiétant aussi, car cette inflexibilité s'étend à tous les actes de la vie municipale. Elle ne rencontre aucun frein pour l'instant de la part d'une majorité comme lobotomisée elle aussi, victime d'une discipline de fer. Les réponses des élus, robinet d'eau tiède d'éléments de langage élaborés par des bureaucrates staliniens, désespèrent les grenoblois confrontés à des dossiers qui bouleversent le vivre ensemble (MJC Prémol, Le Plateau, Avenue Jeanne d'Arc, Washington, Berriat, GUC Judo...)
PIOLLE VEUT ASSISTER AUX VOEUX DE TOUTES LES COMMUNES
Au moment où Grenoble vit un drame insupportable, où la métropole est à feu et à sang, donnant d'elle même au plan national et international une image qui l'affectera durablement, Eric Piolle a donné l'ordre à son cabinet d'organiser sa présence à toutes les cérémonies de vœux des Maires de la Métropole en janvier prochain !
IL ARRIVE AVEC SES GROS SABOTS
Lui qui n'a jamais assisté aux voeux dans les quartiers de Grenoble en 10 ans de mandat. En 2025 donc, il entame sa campagne pour la présidence de la métropole avec ses gros sabots, jugeant que sa seule présence aux côtés du Maire, devant une population ébahie, ne manquera pas de lui attirer les suffrages des élus. Comme à la présidentielle...
UN MAIL COMMINATOIRE PLUTÔT QU'UN APPEL PERSONNEL
La méthode le définit déjà mortellement. Un mail - l'assistante n'est évidemment pas en cause qui obéit aux ordres - plutôt qu'un appel amical pour savoir s'il serait le bienvenu. Qui confirme le caractère bureaucratique de sa gestion. Mais le fond surtout qui démontre son ignorance crasse du rejet dont il est l'objet sur le territoire métropolitain. Tous ceux qu'il veut exclure de l'entrée dans Grenoble lui vouent une rancune tenace.
IL VEUT APPARAITRE DANS TOUTES LES COMMUNES
Il avait déjà tenté une approche l'année dernière en se rendant à... l'arbre de noël de St-Georges de Commiers. L'expérience n'avait pourtant pas été concluante. Mais à partir de janvier il veut apparaitre dans toutes les communes. En connaissant la date de leurs cérémonies de vœux, il pourra intercaler celle aux grenoblois sans nuire à sa mirobolante campagne.
PARTOUT SAUF À GRENOBLE
Que ce soit pour sa candidature présidentielle (!) ou à la métropole, Grenoble demeure une préoccupation secondaire, un vulgaire marchepieds à ses ambitions inassouvies. Les quartiers de la ville sont le seul endroit où il ne se montre pas. Sa décision confirme qu'il figurera bien sur la liste de la candidate qu'il aura choisi à Grenoble afin de pouvoir siéger à la métropole. Il garde la main.
IL SERA UN BOULET POUR LA LISTE
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les sortants qui pensaient pouvoir se débarrasser du handicap qu'il constitue désormais. Il sera un boulet. Voter pour les Rouge/Verts sera continuer Piolle en pire : à la tête de la métropole. Même pas en cauchemar. Il servira également de repoussoir aux listes de gauche et Verts dans les communes qui devront se positionner de savoir si elles vont porter Piolle à la tête du territoire. Bonjour les dégâts.
UNE ENQUÊTE JUDICIAIRE EST OUVERTE
Cette fuite en avant intègre la procédure en cours dans laquelle il est accusé par son principal collaborateur d'avoir mis en place un système de rémunération occulte en faveur d'Elisa Martin, l'actuelle Députée (LFI), alors sa Première Adjointe. La concussion ("perception illicite d'argent") dont il est soupçonné par le parquet peut avoir le caractère de corruption lorsque "l'élu reçoit ce qu'on était libre de lui donner ou de ne pas lui donner".
LA CONCUSSION ENTRAINE L'INÉLIGIBILITÉ
La concussion est punie de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €. La peine d'inégibilité atteint une durée de dix ans à l’encontre d’une personne exerçant un mandat électif public au moment des faits (C. pén., art. 131-26-1) et elle est "obligatoire pour les personnes déclarées coupables d’un délit de concussion ainsi que son recel" (C. pén., art. 131-26-2, II ; 5°).
IL FAUDRAIT TROUVER UN TRIBUNAL BIEN COMPLAISANT
La juridiction peut, par une décision spécialement motivée, décider de ne pas prononcer cette peine en considération des circonstances de l’infraction et de la personnalité de son auteur. Dans le cas de Piolle/Martin il serait difficile de les exonérer de leurs responsabilités : la décision n'a pas été prise à l'insu de leur plein gré... S'agissant de Piolle, étant déjà sous le coup d'une condamnation pour favoritisme, il serait récidiviste. Il faudrait trouver un tribunal bien complaisant pour motiver une décision l'exonérant de la peine d'inégibilité, en la motivant.
E. MARTIN : LA PROTECTION DU BUREAU DE L'ASSEMBLÉE JUSQU'À QUAND ?
Même condamné en première instance, avec les procédures d'appel et de cassation suspensives, on imagine que Piolle pourrait tout de même continuer à être candidat. Mais dans quelles conditions ? D'autant qu'en parallèle, Elisa Martin, la Députée LFI connaitra les mêmes affres judiciaires. Comme parlementaire elle bénéficiera de la protection du bureau de l'Assemblée Nationale qui doit donner son autorisation pour qu'elle soit entendue en garde à vue. Or le Nouveau Front Populaire y est majoritaire. Les Députés PS et PC du bureau se joindront ils à LFI pour empêcher son audition ? Autant de questions qui auront des retombées locales et médiatiques peu valorisantes.
LA POLICE JUDICIAIRE ENTEND DES PROTAGONISTES
La Police Judiciaire grenobloise a déjà entendu pas mal de protagonistes supposés de ce dossier. À la fin il faudra bien qu'Eric Piolle et Elisa Martin s'en expliquent. Le calendrier judiciaire percute dangereusement les ambitions Piollesques, passées de l'Elysée au boulevard Jean Pain.
L'ARGENT DU CONTRIBUABLE AU SERVICE DE PIOLLE
Mais le Grand Timonier n'en a cure. D'ailleurs, comme dans son dossier de condamnation pour favoritisme, il a décidé de se porter partie civile dans l'affaire ! Il informe le Conseil Municipal du 30 septembre prochain qu'il désigne un avocat (aux frais de la ville) pour se défendre des accusations dont il est victime. Ainsi un avocat payé par le contribuable intervient dans le dossier dont il se nomme juge, alors qu'il en est partie. Pas belle la vie ?
LA CAMPAGNE MÉTROPOLITAINE MAL ENGAGÉE
Sa campagne pour la présidence de la Métropole accélérée en janvier prochain devrait rencontrer encore moins de succès que sa chevauchée fantastique vers L'Elysée quand il avait quitté Grenoble pendant un an, au lendemain de sa réélection de Maire. L'ampleur des dégâts n'avait pas encore été mesurée, les impôts pas encore augmentés de 30 %, ni la condamnation pour favoritisme, ni l'affaire du sur-salaire engagée.
ÉLUS DE LA MAJORITÉ : DE SIMPLES GODILLOTS
C'est peu dire que ces éléments factuels pèsent très lourd. Qui peut désirer l'extension du modèle Piolle à son territoire ? Mais le plus frappant demeure la cécité de l'élu grenoblois face à ces éléments objectifs accumulés qui le plombent durablement. L'absence de toute voix en capacité de lui faire valoir au moins l'un d'entre eux témoigne aussi d'un effacement de tous les élus qui restent de sa majorité, devenus de simples godillots.
UN LANCEMENT GROSSIER, PRÉMATURÉ ET HORS SOL
Avant le Conseil Métropolitain du 27 septembre prochain où Christophe Ferrari se trouve contraint de sortir Piolle du piège de "Grenoble-Habitat", ce lancement grossier, prématuré et hors sol, ne devrait pas améliorer l'atmosphère. À moins, au contraire, que tant de bourdes et de balourdises accumulées, ne réjouissent secrètement sur presque tous les bancs.
On est bien d’accord, les élus qui profitent de leur mandat pour s’enrichir ou enrichir leurs proches ou leurs amis devraient être inéligible. Mais pas 10 ans seulement, à vie !
La seule boussole de Mr Piolle, c’est lui-même.
Être imperméable aux critiques, tel est son credo.
Il a tout de même un bilan plus que nuisible malgré le béni Oui-Oui de la com’ (à nos frais).
Magouilles toujours…..
Franchement, cet homme est une tache.Finalement, il démontre clairement, qu’il manque sinon d’empathie, déjà clairement de cerveau.Cela va lui faire très mal quand il va se retrouver dans sa vraie vie…Il s’y emploie bien d’ailleurs « à l’insu de lui même » 😀
Sectaire.
Borné.
Psychorigide.
Stalinien.
Incompétent.
Inhumain.
Repris de Justice.
What else ?
A noter qu’en 2025 notre « humaniste » façon Kim Jong-Il mettra une caméra vidéo pour fliquer les automobilistes vers la place Notre Dame à titre de vidéosurveillance « humaine » (selon Lui), sachant que 2000 PV ont déjà été décernés cette année (selon le site mesinfos.fr/38000-grenoble) pour renflouer les caisses vides.
Bonjour,
Je reconnais que je suis inquiet sur ce point.
La France Insoumise, comme ce qui reste des verts, pose une difficulté à l’échelle des futures élections notamment pour la Métropole.
Ce qui m’apparait possible c’est qu’une partie de la gauche, plus centriste, ou en rutpure avec les idélogues précédents, s’en éloigne, c’est un peu le cas de Ferrari, même s’il est tenu par la mandature en cours…
Car même si la droite progresse, il lui sera difficile de reprendre la main seule sur la métropole. Aussi, des alliances avec des centristes seront sans doute à construire…mais…il faudra compter sur l’élection nationale de 2027…et les alliances seront d’autant plus difficiles à nouer qu’elles pourraient laisser des traces…
Si c’est pour repartir sur un mandat sans décision, par une instabilité de la majorité, je crains à une démobilisation démocratique.
J’avoue comme je l’avais précédemment exprimé que les logiques transpartisanes, gauche et droite de construction me séduisent, c’était le cas à Lyon ou à Bordeaux pour mentionner Collomb ou Juppé par exemple qui avaient su dépasser les clivages en leurs temps.
Faudrait-il installer une élection au suffrage universel direct un jour à cet échelon intercommunal ?
Si un de ses employés communaux avait fait le 10eme de ce qu’on lui reproche, il l’aurait foutu dehors sans ménagement, qu il en fasse de même pour lui même.
« Le réel, c’est quand on se cogne ». (Jacques Lacan).
Beaucoup de grenoblois peuvent en témoigner…
Piolle, lui, ignore la douleur.
Les militants Piollistes, amateurs ou pros, ignorent aussi la douleur.
La ville avance, à marche forcée, vers un idéal heureux, repoussant le quotidien à 2050 ou 2080… selon l’empressement à traiter l’urgence.
En attendant, l’irréel indolore et ses abstractions leur conviennent.
Certains repeignent un Monde meilleur devant un drink au Minimistan… quand d’autres fignolent au sein du Politburo tous les éléments de langage anesthésiants, repoussant aujourd’hui à après-demain… ou à jamais…
« Même pas mal ! » clameront Piolle, Namur, Confesson, ou le tagueur R-Man aux vœux 2025, niant la pénibilité collective, après avoir foncé dans le mur, avec des grenoblois encastrés à l’arrière.