BIBLIOTHÈQUES : PLUTÔT QUE D’EN CRÉER, PIOLLE LEUR DONNE UN NOM

Les mandats de Piolle demeureront marqués par sa décision brutale de fermer trois bibliothèques dans le cadre du plan de sauvetage d'urgence de 2016 quand la ville était déjà asphyxiée : il l'avait nommé par  anti-phrase "plan de sauvegarde des services publics" (!). C'est aussi à ça qu'on les reconnait.
D'ailleurs, une élue lucide - elle l'est sur ses propres revenus - Elisa Martin (LFI), avait reconnu à ce sujet: "quelle conne..."

Depuis lors la majorité municipale n'a de cesse de faire oublier cet épisode désastreux de sa gestion qui s'est déroulé un an sous la protection des CRS. Sa dernière trouvaille consiste à donner un nom aux bibliothèques de la ville.

LA MUNICIPALITÉ SE PRÉOCCUPE D'ABORD DU CERVEAU DES GRENOBLOIS

Mais un nom féminin évidemment car la municipalité a pour priorité de s'occuper de meubler le cerveau des grenoblois, ses représentations afin d'accélérer sa déconstruction. Alors qu'elle ne fait preuve d'aucun systématisme dans ses missions de base, bien au contraire, elle saisit toute les opportunités pour influer - croit-elle - sur l'imaginaire des personnes.

ELLE NE CONSULTE PERSONNE POUR FERMER DES BIBLIOTHÈQUES

Cette opération annoncée à grand bruit, consiste en une consultation cet été pour que les usagers des bibliothèques choisissent un nom féminin, dans un catalogue où figurent, bien entendu, des visages de l'extrême-gauche glissés dans une liste variée.

Ainsi les mêmes qui n'avaient consulté personne - Piolle avait même refusé la votation demandée - pour annoncer la fermeture de trois bibliothèques, dont deux dans des quartiers en difficultés, organisent une consultation pour nommer les bibliothèques réalisées par... les municipalités précédentes.

LE RÉSEAU DE BIBLIOTHÈQUES NE DOIT RIEN AUX ROUGE/VERTS

Le réseau ambitieux des bibliothèques de Grenoble est une réalisation des municipalités Dubedout et Carignon. Les municipalités de ce dernier ont créé deux bibliothèques emblématiques : celle de l'Alliance, rue de Stalingrad pour les quartiers Capuche et Alliés-Alpins, et celle de St-Bruno au cœur du quartier Berriat. La bataille pour cette dernière a été menée par un homme de droite, alors Conseiller Départemental et Adjoint au Maire : Claude Sagnard. Un ancien commerçant non sédentaire de la place.

LA MUNICIPALITÉ AURA FERMÉ TROIS BIBLIOTHÈQUES

Avec cette  "consultation" la municipalité qui aura finalement supprimé deux bibliothèques - Hauquelin et Village Olympique - serait celle qui donne un nom à toutes les bibliothèques de la ville ! Cette com' a pour objet de faire paraitre nos gros malins habituels comme des champions des bibliothèques. Ils pourraient même inaugurer chacune d'elle avec sa nouvelle appellation !

Leurs agissements se répètent. Ainsi avec le projet d'extension de la bibliothèque centrale, ils ont surtout pour but de fermer la bibliothèque du centre ville. D'ailleurs elle est la seule qui ne figure pas sur la liste des bibliothèques à nommer : elle doit disparaitre. Ce serait la 3ème sacrifiée de l'ère Piolle.

"FEU BIBLIOTHÈQUE LUCILLE LHEUREUX"

À ce sujet une pétition contre sa suppression n'est aucunement prise en compte jusque là, tandis qu'on "consulte" sur les appellations. Il faudrait l'appeler d'un nom féminin "feu bibliothèque Lucille Lheureux" ?

UNE FRAUDE ORGANISÉE SUR LES RÉALISATIONS

Ces agissements de la municipalité sont la quintessence de sa tartufferie. Ils cumulent l'idéologie sociétale qui n'est pas de sa compétence, la tromperie sur la marchandise puisqu'elle communique dans un secteur où elle a été la plus régressive de ces 50 dernières années, la mystification sur la démocratie en demandant leur avis aux grenoblois seulement sur ce qui est secondaire, la fraude organisée sur les réalisations puisqu'avec cet épisode elle tente de s'approprier celles de ses prédécesseurs.

ELLE FERAIT ENTÉRINER PAR LE CONSEIL MUNICIPAL EN SEPTEMBRE

Sa petite fausse musique  pour meubler l'été et faire entériner en septembre par le Conseil Municipal, la nouvelle appellation des bibliothèques municipales, n'échappe pas aux oreilles sensibles des grenoblois. Ils reconnaissent les notes falsifiées.

UNE MASCARADE POUR HABILLER SES FORFAITS

En cette période caniculaire le harassement qui gagne tout observateur lucide ne peut l'empêcher de faire ce constat : pour qu'elle en soit réduite à une telle mascarade pour habiller ses forfaits, son immobilisme et sa surdité à toutes les demandes des grenoblois, la municipalité est tombée bien bas.

UNE PÉDANTERIE SENTENCIEUSE BRUTALEMENT IMPOSÉE

Dans le domaine culturel les grenoblois lui demandaient peu de choses : respecter les acquis de l'histoire Grenobloise et apporter sa pierre à la mesure de ses moyens, en complétant l'édifice dans le respect des acteurs et de leur liberté. Plutôt que cette pédanterie sentencieuse brutalement imposée.

Cet épisode de com' estivale sur les bibliothèques ne va pas améliorer sa crédibilité dans ce secteur.

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