Manifestation contre la fermeture des bibliothèques en 2017. Malgré cette cure d’austérité les finances ont continué de plonger.
E.Piolle a fait du mal à la lecture publique par l’image nationale véhiculée
Ça ne marche plus. Auprès de personne. Les grenoblois de toutes les catégories ont compris. Les multiples « plans » ne sont que des "plans" com’. Les bibliothécaires viennent de dénoncer le dernier qui donne lieu à des «réunions publiques », un habillage classique du faux, suivi par personne. L'erreur de casting Corine Bernard ( Verts/Ades) promène ce virtuel qui lui ressemble : il n’a aucun contenu.
E.PIOLLE SE CROIT EN CORÉE DU NORDCar après les 120 engagements électoraux voilà les « 58 propositions » (!). Elles relèvent d’un "plan lecture" qui sera approuvé en février, à 12 mois des élections municipales mais appliqué après, jusqu’en 2025 sans un centime d’€ de financement selon le DL (5/111/18 ). D’après la directrice des bibliothèques, Isabelle Westeel," la question des moyens, sera abordée plus tard." Il s'agit toujours d'enfumer et de jouer la montre.
C’est si gros qu’on se demande comment Eric Piolle peut accepter de mener lui-même ce type d’opération ? Se croit il en Corée du Nord, pays ou un montage aussi grossier peut être accueilli dans un silence approbateur ?
LA MUNICIPALITÉ A TRAHI SON ENGAGEMENT N° 110
La municipalité qui, comme tous les autres, a trahi sans vergogne son engagement N° 110 de « maintenir et soutenir le réseau de bibliothèques » puisqu’elle en a fermé deux dans des quartiers en difficultés (Prémol et Hauquelin,) croit elle pouvoir faire oublier son forfait avec une simple occupation de l’espace médiatique en parlant de l’avenir des bibliothèques ?
Par exemple « Des ateliers, (!) est ressortie l’idée qu’il fallait que le réseau repose sur deux grandes bibliothèques, celle de l’étude et du patrimoine et une autre, à construire, d’envergure métropolitaine. «. (DL du 15/11/18).
FAUT IL RIRE OU PLEURER ?
Faut il rire ou pleurer ? La municipalité ne parvient pas à faire face aux besoins scolaires générés par sa bétonisation intensive, la Chambre Régionale de Comptes juge qu’elle est dans l’incapacité de faire face à l’entretien du patrimoine : l’hôtel de ville exige des travaux de mise aux normes de sécurité (2 M€), l’ancien Musée de peinture prend l’eau (2M €) la Tour Perret s’effondre (6M€) l’Orangerie, la halle Sainte Claire, des gymnases attendent des travaux urgents et en 2019 le budget d’investissement pour le patrimoine s'élève à… 1 M€
Eric Piolle se moque des grenoblois en général et des bibliothécaires en particulier.
UN DÉCROCHAGE DES GRENOBLOIS POUR LA LECTURE PUBLIQUE
Il a même réussi à affaiblir la lecture publique dans notre ville puisque la directrice du réseau a rappelé le « décrochage des Grenoblois face au réseau des bibliothèques comptant seulement 33 % d’usagers (un usager étant la personne qui vient au moins une fois dans une bibliothèque) quand la moyenne des villes de mêmes strates est de 45 % ».
On peut se poser la question de savoir si le climat créé par la municipalité autour des bibliothèques et la fermeture de deux d'entre elles n'est pas en partie responsable de cette désaffection. Ici aussi, comme pour les déplacements, les mesures anxiogènes produisent des effets psychologiques en véhiculant cette image négative.
La trahison cynique de l’engagement 110 après tant d’autres scellera le sort de la municipalité Piolle
LES BIBLIOTHÉCAIRES CONDAMNENT "LE NOUVEAU PLAN COM'"
Il manquait ce classement catastrophique pour la lecture publique à tous ceux que la municipalité phare cumule déjà sur tant d’autres critères.
En tout cas les bibliothécaires ne s’y sont pas trompés. Sous le titre “Nouveau plan com’ de la mairie à J485 jours des élections municipales”, les bibliothécaires en colère écrivent que « cette liste de (58) propositions n’a fait l’objet d’aucune discussion/débat/validation avec les bibliothécaires... C’est pourquoi nous refusons de la cautionner ou d’y être associés. »
Poursuivant : «une des propositions phares du Plan lecture est l’extension des horaires d’ouverture. Mais il n’est jamais question de moyens humains supplémentaires, « "AVEC QUELS MOYENS COMPTEZ VOUS METTRE EN PLACE VOS PROPOSITIONS ?"
Lors de la réunion publique de lundi soir, le jeune homme qui a distribué le communiqué des bibliothécaires en colère a pris la parole à plusieurs reprises pour dénoncer les “méthodes de la municipalité”. « En fait, vous organisez une réunion publique et au final c’est vous allez décider de tout, ça ne sert à rien tout ça. Et puis, avec quels moyens vous comptez mettre en place vos propositions ? » s’est-il insurgé.
Poser la question c’est y répondre. La municipalité n’ignore pas qu’elle ne réalisera rien de ce fatras mais il s’agit simplement pour elle d’occuper le temps de cerveau disponible pour meubler la fin du mandat en mimant une action publique. Elle ne sait malheureusement pas mimer sans parole…
Le titre du DL : la municipalité ne trompe personne
P.MÉRIAUX (Verts/PG) : LES CONTESTATAIRES NE REPRÉSENTENT RIEN
Il s’est trouvé, selon le DL, l’inénarrable inspecteur du travail Pierre Mériaux élu (Verts/PG) qui s'est toujours présenté comme un soutien à toutes les luttes et à tous les combats syndicaux pour se comporter une fois de plus en patron-voyou. Tentant de disqualifier les personnes, nier leur représentativité dernier "argument" de ceux qui veulent en général maintenir leurs privilèges. IL dénigre les contestataires auprès de la journaliste Saléria Benarbia qui rapporte que selon lui ils doivent «représenter quatre ou cinq bibliothécaires sur les 172 ».
On se demande comment des élus de ce type peuvent gérer une telle indignité de comportement politique ?
UNE PANOPLIE HORS NORME D'ÉCHECS PATENTS
Pensent ils sérieusement que le discours municipal totalement vide sur le sujet, de la part d’une municipalité qui a porté le fer rouge contre les bibliothèques est crédible, légitime et largement soutenu par tous les partenaires ?
Une différence entre Emmanuel Macron et Eric Piolle ? Le premier reconnaît au bout de 18 mois au moins sur un point avoir échoué. Le second aligne une panoplie hors norme d’échecs patents, mais refuse d’en voir aucun. La tentative de discréditer ceux qui le soulignent ne va pas renforcer sa crédibilité.
Impossible de développer les bibliothèques quand…
…on multiplie les boîtes à livres dans les rues,
…on licencie les bibliothécaires,
…on fait venir de nombreux étrangers sans papiers,
…on fait fuir les entrepreneurs et les gens aisés.
Impossible de développer les bibliothèques quand…
…on multiplie les boîtes à livres dans les rues,
…on licencie les bibliothécaires,
…on fait venir de nombreux étrangers sans papiers,
…on fait fuir les entrepreneurs et les gens aisés.