L’ARBRE DE LA TOUR PERRET POUR CACHER L’ABANDON DE LA VILLE

Ca recommence. Alors que la municipalité est empêtrée dans les affaires, qu'elle laisse les mains libres à tous les excès du "Front Populaire" dans la ville, aux prises à toutes les surenchères de l'extrême gauche violente des nervis "antifas", qu'elle est sans moyens financiers, Piolle et sa bande communiquent à tour de bras sur la Tour Perret et le Parc Paul Mistral.

Dans ce dernier, avant 2026, des jeux d’enfants géants seront installés à proximité de la Tour Perret, un « espace guinguette » devant la Bobine, des « iles jardins » devant le parvis du Stade des Alpes. Tout ce qui peut toucher les enfants et les familles avant les élections. Le principal des 5 millions d’euros de travaux ainsi engagés sont renvoyés après les élections aux successeurs ou aux impôts à venir.

Comme d’habitude, lors de la dernière réunion à laquelle participaient très peu d’habitants selon le DL (16/6/24), ceux-ci ont parlé du besoin de sécurité auquel Maud Tavel et Gilles Namur, comme d’habitude, ont répondu qu’ils ne feraient rien. Une innovation sémantique a pourtant surgi : « on ne peut pas mettre un policier derrière chaque personne, mais l’aménagement est aussi important que la sanction ».

LA RÉPÉTITION DE LA COM' VAUT ACTION MUNICIPALE

Comme on le constate les aménagements de la ville ont fait indéniablement reculer l’insécurité depuis 10 ans. L’autre répétition qui tient lieu d’action municipale depuis quelques années et encore jusqu’en 2025 est la réouverture de la Tour Perret. En 2025. Ça tombe bien. Rappelons que la rénovation peut être conduite parce que la part de la ville est maigre dans le financement : sur les 12,5 millions d’euros, 8 millions sont des subventions de l'Etat et du département.

L'ABANDON DU PATRIMOINE GRENOBLOIS : UNE TRISTE RÉALITÉ

Cette communication a pour objet de faire oublier l’abandon du patrimoine : la rénovation de l’Orangerie a été annoncée en … 2019, la chapelle des Pénitents rue Voltaire est à vendre, les églises St-Louis et St-André, propriétés de la ville, attendent des travaux urgents, la villa Kaminski est confiée depuis 10 ans à l’extrême gauche qui la détruit, l’ancien Musée des Beaux Arts de la place de Verdun a besoin de 20 millions d'euros (plus que la Tour Perret) pour être remis en état. Il n’a pas droit à un centime d’euro. Un circuit que le groupe d'opposition a proposé aux grenoblois lors de la journée du patrimoine.

LES PISCINES FERMENT: L'APPRENTISSAGE DE LA NATATION SABORDÉ

Même l’actuel Musée de Peinture de la place Lavalette, inauguré en 1994 aurait besoin maintenant d’investissements. Après la piscine des Iris fermée à Villeneuve, c’est l’annonce que la piscine Vaucanson est aussi laissée pour compte. Elle ne sera plus jamais ouverte privant les scolaires de l’apprentissage (obligatoire dans le primaire) de la natation. Les élus Rouge/Verts n’assument même plus pour tous  les compétences obligatoires d’une ville.

LE PIÉTON VICTIME DE L'ABANDON DE LA VILLE

À côté de ce désastre patrimonial qui appauvrit Grenoble, la vie quotidienne des grenoblois est désormais sérieusement handicapée par la dégradation des trottoirs, des passages piétons, de la chaussée. Certaines rues ressemblent à une cité du tiers monde. Il faut marcher les yeux rivés au sol pour éviter les chausses trappes, les trous, les encombrants, les poubelles, le mobilier urbain, sans même  évoquer la problématique des vélos et trottinettes.

PLUS AUCUN ENTRETIEN

Certains « passages piétons » censés protéger le marcheur sont parsemés de nids de poules, complétement dégradés. La chaussée elle-même est souvent cabossée, trouée. Des secteurs entiers de la ville ne bénéficient plus d’aucun entretien.

LES DÉPENSES POUR DES SIÈGES ADMINISTRATIFS

La ville et la Métropole ont atteint le niveau le plus faible d’investissement par habitant. Leurs budgets gangrenés par les dépenses de fonctionnement et la dette, par le cout du siège pharaonique de la Métropole et de l’acquisition-rénovation du siège du Crédit Agricole par la ville, ne permettent plus d’agir en faveur de la qualité de vie des habitants. Cet « effet ciseaux » des budgets ont déjà conduit à une première augmentation de 30 % des impôts à Grenoble. Elle n’a servi qu’à tenir la tête hors de l’eau. En 2026 si les mêmes majorités sont reconduites dans ces deux collectivités, sans réformes de structures qu’elles se refusent à engager, elles feront à nouveau un appel massif à l’impôt pour couvrir de la dette et des dépenses de fonctionnement.

LA SÉRIE TV PIOLLE/MARTIN VA L'EMPORTER À L'AUDIMAT

La communication sur le « futur » parc Paul Mistral, comme sur le « futur » lac Villeneuve ne peut pas camoufler l’indigence de la gestion actuelle. On voit mal comment Piolle et sa bande pourraient alimenter encore deux ans la chronique seulement avec ces deux « futurs ». D’autant que le second est refusé par les habitants.

Il est à craindre pour eux que ce qu’ils affectionnent particulièrement, qu’avait théorisé Erwan Lecoeur, l’organisateur de la campagne électorale de 2014, à savoir la vie politique « comme une sérieTV », soit plutôt dominé par la story Piolle/Martin sur la rétrocommission de salaire !

LA CONCUSSION ENTRAINE L'INÉLIGIBILITÉ

Avec l’éventuelle convocation de tous les protagonistes par la Police Judiciaire, le procès engagé au Tribunal Administratif entre son ancien "deuxième cerveau" et Piolle lui-même, les aspects fiscaux de l’opération petits arrangements entre amis sur le dos du contribuable, le délit de concussion qui entraine automatiquement – sauf si le tribunal motive une décision contraire - jusqu’à 10 ans d’inéligibilité, la série Netflix locale connaitra plus de rebondissements que la répétition de la  lourde com’ municipale. Elle se terminera très mal à peu près au moment des élections municipales.

COMMENT METTRE FIN AU CHEMIN DE CROIX POLITIQUE ?

D’autant que, cerise sur le gâteau, une éventuelle condamnation de Piolle ferait de lui un récidiviste et  sauter le sursis de sa première condamnation pour favoritisme.

À l’approche du Conseil Municipal du 24 juin, avec la révélation de l’implication – à minima par l’information qu’ils en avaient - de nombre d’élus de la majorité et non des moindres, on voit mal que cette double situation ne soit pas analysée en interne : paralysie financière de la ville et chemin de croix politique pour la majorité.

Avec, en conséquence, le choix de continuer dans le mur en klaxonnant et emportant tout le monde, ou de sortir vite Eric Piolle au moins par « un retrait » tel que réclamé même par Raymond Avrillier (!) Verts/Ades, pour tenter de sauver les meubles. Réponse dans 5 jours.

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