MAJORITÉ MÉTROPOLITAINE : L’EXPLOSION
Anne-Sophie Olmos, Vice-Présidente (Verts/Piolliste) de la Métropole acte brutalement l'explosion de l'ex-majorité métropolitaine. Dans une lettre rendue publique elle exprime la rancoeur des élus Piollistes : il n'est question que des "agissements" de la présidence Ferrari pour laquelle "ils n'ont pas voté", de "faire cesser ces écrans de fumée" dénonçant "l'ensablement des dynamiques publiques" le tout faisant "vaciller les solides fondations" ... La sémantique d'Eric Piolle se retrouve dans chaque mot prouvant qu'il s'agit bien d'une offensive concertée contre Christophe Ferrari et ses soutiens.
"DÉSACCORD DE FOND ENTRE LA GAUCHE ÉCOLO ET D'AUTRES COMPOSANTS"
Elle cite la mécanique qui acte le "désaccord de fond entre la gauche écolo et d'autres composants de la majorité". Les Piollistes enfoncent le clou accusant Christophe Ferrari de "rompre un pacte d'actionnaires délibéré entre Institutions, d'étouffer le choix des électeur.ices grenoblois.es (...) de remettre en question des transferts de compétences, des services communs, se mêler de projets communaux ...". Rien que ça. " Pacte d'actionnaire" . On se croit à Singapour.
ILS NE SONT D'ACCORD SUR RIEN
Ils appellent à "assumer nos désaccords (...) qui sont la marque de projets distincts pour la vie des habitant.es, leurs futurs. Il ne s'agit pas d'en avoir honte....". La charge est totale, sur le fond comme sur la méthode. Ils ne sont d'accord sur rien. Les mêmes qui ont choisi Christophe Ferrari en 2014 pour présider la Métropole, estimant qu'il serait un Président accommodant, ce qu'il a été. Mais en 2020, par le fait du Prince, les Rouge/Verts ont décidé d'en changer pour mettre un affidé direct d'Eric Piolle, Yann Mongaburu (Verts/Ades). Rien "d'écolo" là-dedans, juste une volonté qui a échoué du fait de sa brutalité, de prendre tous les pouvoirs.
A-S OLMOS (Verts) RESTE DANS UN EXÉCUTIF DONT ELLE DÉSAPPROUVE TOUT
Anne-Sophie Olmos, élue grenobloise confirme quelle restera Vice-Présidente contrairement au souhait de Christophe Ferrari de la voir démissionner. Elle demeurera dans un exécutif dont elle désapprouve les décisions et la gouvernance ! Une politicaillerie du niveau le plus élevé dans l'échelle de Richter de la Tartufferie et de la duplicité dans la vie publique. Les Rouge/verts en sont recordmans toutes catégories, planqués derrière leur logorrhée moraliste.
Y. MONGABURU VICE-PRÉSIDENT CHARGÉ DE RIEN : LA CHASSE AU FERRARI
Un autre Vice-Président chargé de rien puisque "Vice-Président au défi climatique" (!) ce qui lui permet de percevoir l'indemnité sans aucune responsabilité opérationnelle, Yann Mongaburu, a également attaqué dans le "Dauphiné" la semaine précédente. Son bilan catastrophique dans les transports (dette, plan sans financement, absence d'investissements, revirements en fonction des circonstances...) est maintenant si établi que sa parole n'a guère de crédit. Mais sa charge démontre que le clan a ré-ouvert la chasse au Ferrari. L'odeur du sang judiciaire qui menace le Président de la Métropole réveille l'instinct des prédateurs.
DES VOIX AU PS POUR UN RETRAIT DE C. FERRARI ...
D'autant que dans le groupe PS le courage et la solidarité ne sont pas les vertus les mieux partagées. N'oublions pas que des membres de ce groupe, tel Guillaume Lissy, avaient préféré voter pour le candidat Rouge/Verts plutôt que pour le candidat des socialistes. Aujourd'hui des voix se font entendre au sein du groupe PS pour que Christophe Ferrari se mette en retrait de la Présidence en cas de mise en cause par la justice. Aucun ne murmurant quoi que ce soit quand c'est le groupe d'Eric Piolle, condamné pour favoritisme, qui fait la leçon !
LE CHAMP DE RUINES EST COMPLET
La champ de ruines est complet : désaccord sur les transports collectifs, sur le transport par câble, sur la gestion de l'eau, sur les finances, la gestion des arbres... Le plus petit dénominateur commun qui demeure est la perception des indemnités de Vice-Présidents. Un peu faible comme ciment.
E. PIOLLE S'ÉTAIT DONNÉ 3 MOIS POUR FAIRE SAUTER LA MAJORITÉ
En juillet 2020, quand Christophe Ferrari a été réélu Président de la Métropole contre son candidat, Eric Piolle annonçait qu'il se donnait 3 mois pour faire sauter la majorité. Comme toutes ses fanfaronnades, les délais n'ont pas été tenus. Depuis lors il s'est affaibli considérablement du fait de ses échecs locaux et nationaux : de 39 membres en arrivant, il est parfois descendu à 26 voix pour certaines décisions qu'il sollicitait comme la vente de Grenoble-Habitat. Au Conseil Municipal de Grenoble il a enregistré 11 départs depuis 2020, sa majorité se réduisant à 35 membres.
APRÉS SES ÉCHECS ET L'AMENUISEMENT DE SES TROUPES : LE RAIDISSEMENT
Après ses échecs et avec l'amenuisement de ses troupes, il choisit le raidissement, la violence afin de noyer ses propres échecs dans une bérézina générale. Ses affidés qui ressemblent à la secte du Temple solaire prêts à se suicider politiquement, manient la kalachnikov et tirent sur tout ce qui bouge. Piolle croit pouvoir apparaitre blanc comme neige à l'issue, du fait du statut officiel de contestataire et révolté qu'il se pense par ses déclarations provocantes. Comme s'il n'était pas au pouvoir depuis 10 ans (qu'il fête !) prenant les grenoblois pour des benêts.
ALPES 1 : "UN CLIMAT DE HAINE ET DE RÈGLEMENTS DE COMPTES"
Personne ne s'y trompe : "la double spirale du capharnaüm autant politique que judiciaire s’accélère" écrit le site d'information en ligne Alpes 1 pour lequel "on voit mal comment les gauches grenobloises pourraient se ressaisir dans deux ans alors qu’un tel climat de haine et de règlements de comptes semble installé".
LES DÉNONCIATIONS JUDICIAIRES SE SUCCÈDENT
Les dénonciations judiciaires succèdent aussi en effet aux dénonciations et après la condamnation de Piolle, les mises en cause de Christophe Ferrari et du Piolliste Lionel Coiffard, on en annonce d'autres dans la direction de la Métropole.
LES EXCLUS DIVISÉS S'AFFAIBLISSENT AUSSI
Peu d'élus sont en capacité de résister aux frappes Piollistes qui ne s'embarrassent pas des populations civiles. Les sous-divisions opposant l'opportunisme des exclus de Piolle, Maxence Alloto et Pascal Clouaire en concurrence pour hisser le drapeau Gluscksmann jugé porteur au vu des sondages (!) ne les renforcent pas.
OU LA CONTINUATION DE LA DESCENTE AUX ENFERS ...
La dernière grenade de Anne-Sophie Olmos met la majorité Ferrari dans l'obligation de réagir. Maintenant que l'explosion est complète elle a le choix de continuer la descente aux enfers programmée, voulue par les Rouge/Verts grenoblois qui désirent entrainer toute la gauche dans leur chute, espérant reconstruire ensuite à leur profit sur les décombres.
... OU LE SAUVETAGE DU TERRITOIRE
Ou stopper ces dérives, isoler les boutefeux très minoritaires, en rassemblant une majorité d'idées sur les projets de territoire afin que la Métropole soit sauvée. Le temps est compté. Si le sursaut ne se produit pas rapidement, la fin de l'histoire est écrite et on peut espérer que tous ses acteurs seront durement sanctionnés par les électeurs.
« Pacte d’actionnaire » !! J’adore! C’est Emmanuel Piolle?
Sinon, je pense que les grenoblois, y compris même les « verts » purs, pas les politisés, devant tant de caricatures politiques justement, ont compris que ce n’est pas piolle Le Père Vert et ses sectarisés qui vont nous amener vers un mieux vivre, c’est clair,
« Pacte d’actionnaires »…nous avons donc les actionnaires, reste à trouver où est la société et les dividendes engrangés… paradis fiscal peut-être? Et en plus, ils ont conclu un pacte…quel aveu…
A vingt-trois mois des municipales, quelle pagaille, quel capharnaüm, quel bazar, les mots font défaut pour décrire les écolo-gauchistes à la métropole grenobloise. On comprend mieux pourquoi il n’y a plus de projets d’envergure et que la Métro est une zone en déclin. Au 1er janvier de l’an 2000, je n’aurai jamais imaginé un tel scénario de science-fiction pour la ville.
Un détail cpdt dans votre article GLC : j’avais alerté Alain Carignon sur la fâcheuse tendance d’un service publique comme France 3 de reproduire les déclarations des écolo-gauchistes en utilisant leur écriture inclusive, chose qui me semble un acte de collaboration à une idéologie. Et je vois que vous faites pareil.
Alors loin de moi l’idée de vous traiter de collabos, mais c’est problématique tout de même. Enlever ce type d’écriture ne dénature absolument pas l’idée exprimée. Qu’en pensez-vous ?
nous sommes 100 % d’accord avec vous, mais si nous citons quelqu’un entre guillemets nous mettons un point d’honneur à ne pas déformer, changer ses écrits, même si nous les désapprouvons
Alors il faut jouer sur les mots. Ne citez plus, mais répétez ses propos ou rapporter ses propos, voire résumer ses propos. Les idées seront présentes sans propager leur idéologie.
Vous pouvez mettre aussi une note entre parenthèses du style: « traduction de la rédaction »
Mais quelle honte
C’est à babord, qu’on gueule, qu’on gueule…
Grenoble, la Métro… peuvent bien tanguer…
C’est à babord, qu’on gueule le plus fort !!!!
Plouf.
Si on coule à pic, le naufrage sera couvert par le boucan de leurs zodiacs fuyant vers de nouvelles conquêtes pirates…
Au nom du Bien.
Buvons la tasse à leur santé.
De vrais gamins aigris qui ne supportent pas d’être minoritaires et qui refuse d’admettre leur propre médiocrité.
Zéro esprit d’ouverture; ça vole bas…
À Grenoble on déteste les voitures ; alors un Président de la Métro qui se nomme Ferrari ne peut être en odeur de sainteté…
La situation est catastrophique. Au fond, reconnaissons à Ferrari de poursuivre à avancer malgré les errements des Piollistes. Mais cette situation dessert la droite et les « petites communes », qui votent majoritairement les propositions qui émanent des pro-Ferrari.
J’en viens à me demander s’il ne faut pas paralyser la situation au sein du Conseil de Métropole, puis remanier l’executif en faisant barrages aux écolos sectaires, mais en acceptant de fonctionner dans une majorité qui dépasse réellement les clivages, et qui les assume. On pourra alors travailler avec Ferrari convenablement, et en faveur du territoire. Rappelons que la CUB à Bordeaux fonctionnant par exemple comme cela pendant des années avant l’arrivée des écolos sectaires comme à Grenoble…Gauche et droite « responsables » savent travailler ensemble au bénéfice des citoyens contrairement aux écolos.