LES BAGNOLES PRENNENT LA BASTILLE

Alors que partout dans la ville Eric Piolle bannit le stationnement, sacrifiant l'attractivité de la ville et la plupart des enseignes contraintes à la fuir, à la Bastille, cette montagne magique des grenoblois, ses décisions aboutissent à ce qu'elles y accèdent de plus en plus nombreuses.

En laissant les promoteurs construire sur les friches universitaires, la municipalité a sacrifié l'avenir et l'extension du domaine naturel et la protection de la biodiversité. Ces logements et ces lieux de restauration ont en effet besoin d'accès voitures, surtout dans un site aussi contraint.

E. PIOLLE REFUSE DE  PRÉEMPTER LA BASTILLE POUR 2 MILLIONS D'EUROS...

En 2020, la friche universitaire de l'UGA était en vente sur "le bon Coin" pour moins de 2 millions d'euros et Alain Carignon et le groupe d'opposition, qui avaient fait des propositions notamment de ferme urbaine accessible à tous les scolaires et les familles de la Métropole et l'extension du site arboré, alertaient sur la préemption possible par la ville. Eric Piolle n'a rien voulu entendre et à laissé faire les promoteurs.

... MAIS PRÉEMPTE LA CHAMBRE DE COMMERCE POUR 8 MILLIONS d'EUROS

Il a préféré préempter pour... 8 millions d'euros la Chambre de Commerce et d'Industrie de Grenoble, place Malraux, sur laquelle il n'avait aucun projet alors qu'un opérateur privé avait un projet de maison de personnes âgées et de centre de santé bien utiles au coeur de Grenoble. Mais le fait que ce soit "privé" ne lui plaisait pas.

Ces choix du Prince sont incompréhensibles, illisibles pour les Grenoblois qui veulent bien quitter tout à-priori.

INTERDICTION D'UN CÔTE, AUTORISATION DE L'AUTRE

Alors que les voitures s'engouffrent rue Maurice Gignoux pour monter à la Bastille, Eric Piolle a pris un arrêté pour interdire la montée des voitures par la route de la Bastille permettant d'accéder notamment au restaurant du Per'Gras. Cette mesure illégale car la route concerne heureusement aussi La Tronche et Corenc n'a jamais été appliquée. Mais où est la cohérence ?

SUPPRESSION DU STATIONNEMENT À L'ESPLANADE, RUE DE STRASBOURG

Pas loin à l'esplanade, il supprime par étape les 800 places de stationnement gratuites qui permettaient l'accès des clients aux commerces grenoblois et le stationnement des travailleurs modestes, venus de loin. Sur la rive gauche des quais - au pied de la Bastille - il avait même créé une autoroute à vélos qui restreignait dangereusement le chemin vers le CHUGA.

Que ce soit quartier Notre Dame, ou rue de Strasbourg où le stationnement va disparaitre dans un premier temps, partout la chasse à la bagnole est ouverte. Sauf à l'endroit où elle aurait du être définitivement bannie : la Bastille.

GRENOBLE DERNIÈRE PAR HABITANT POUR LA NATURE EN VILLE

La réalisation des logements et du restaurant le ciel rooftop ne sont pas en cause. Ce dernier lieu est l'un des plus agréables pour la vue unique qu'il offre au niveau des toits de la ville. C'est l'illogisme municipal qui prouve qu'on est dirigé par un canard sans tête sur tous les sujets. Pas seulement financiers.

Qu'ils soient nuls dans ce que dans l'industrie on nomme  son "coeur de métier" démontre à nouveau qu'ils appartiennent à l'extrême gauche d'abord. Car cette inconséquence écologique se retrouve en gros et en détail. En gros, Grenoble est la dernière des villes de sa catégorie pour la part de nature en ville par habitant et - ce qui est logique- la première pour les ilots de chaleur dus à l'urbanisation.

En détails, les malheureux adjoints, tel Gilles Namur (Verts/LFI) chargé de la fraîcheur (!), l'une des marionnettes désarticulées, répètent les éléments de langage imposés par le cabinet du Maire.

ILE VERTE : 15 PEUPLIERS D'ITALIE MENACÉS

Ainsi rue Aimon de Chissée, à l'ex Ile Verte, il s'obstine à vouloir abattre 15 peupliers d'Italie, des grands sujets contre l'avis de tous les scientifiques qui répètent que les arbres nouveaux ne remplacent pas avant des décennies les propriétés des anciens. C'est un crime contre l'objectif de neutralité carbone. D'autant qu'ils ne sont pas malades mais seulement "difficiles à entretenir".

HAKIM SABRI, EX ADJOINT AUX FINANCES (Verts/Ades) : PAS DE LECONS DE PIOLLE

Même Hakim Sabri, ex Adjoint aux Finances (Verts/Ades) et les élus exclus de la majorité dénient maintenant à Piolle et ses amis le droit de continuer à donner des leçons. Venant de l'intérieur du système ils sont crédibles sur ce point.

Ce chaos produit les résultats attestés. À la Bastille, la seconde friche n'est pas encore en travaux. Il est encore temps de les empêcher. Car leurs réalisations entrainera inévitablement un besoin légitime d'accès supplémentaires et tout le monde ne pourra pas effectuer la montée de la rue Maurice Gignoux à pieds, en vélo ou en trottinettes.

PIOLLE PRÉFÈRE RIO DE JANEIRO

Plutôt que de s'attaquer à ce dossier Eric Piolle préfère maintenir son voyage de 10 jours à Rio de Janeiro début novembre. Du point de vue de la température il a raison. Elle sera idéale. Mais il pourrait empêcher l'irrémédiable.

DES ÉLUS DE LA MAJORITÉ VONT-ILS RÉAGIR?

On pourrait aussi imaginer qu'une partie de ce qui reste des élus de sa majorité ait une réaction de sincérité et d'honneur, brise l'omerta qui leur est imposée. En privé nombre d'entre eux sont d'accord avec le groupe d'opposition et sont hostiles à la poursuite de l'urbanisation de la Bastille.

Ne doit on pas toujours espérer pour Grenoble que le bien commun passe au dessus de la discipline partisane qui s'oppose à ses convictions affichées ?

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