GRENOBLE A PERDU LA BATAILLE DE L’EAU
Le lac du parc Georges Pompidou, quartier Foch, en plein centre de la ville, devait être remis en eau ce début de semaine juste après la fin du pic de canicule pendant lequel il a du être vidé pour entretien de canaux bouchés (DL du 23/08/23).
UN ADJOINT À LA FRAÎCHEUR MAIS PAS D'EAU
Un bon symbole de l'efficacité de la municipalité qui dispose d'un "Adjoint à la Fraîcheur" en la personne de l'inénarrable Gilles Namur (Verts/LFI). Le parc Pompidou, l'une des réalisations de la municipalité Carignon, est le plus important du centre-ville avec ses 5,5 hectares, ses platanes anciens qui ont été conservés à la demande du Maire de l'époque quand la caserne a fermé ses portes. Ce qui n'a pas été fait par les élus de gauche caserne de Bonne qui ont choisi la minéralisation végétalisée...
DES VILLES ONT PRIS DES MESURES CONTRE LA CANICULE
Tous ceux qui rentrent de vacances citent des exemples de villes qui ont innové pour faire face à la canicule. La page Facebook SaccageGrenoble a publié nombre de ces témoignages édifiants. Ainsi, de retour de Normandie, qui n'était pas l'endroit le plus chaud de la planète, un grenoblois rapporte que "pour lutter contre une chaleur toute relative (28 degrés), les municipalités mettent à disposition chaises longues, chaises et fauteuils de jardin autour des fontaines, plans d’eau et lavoirs pour que les personnes puissent se rafraîchir. Il suffisait juste d’y penser….. et d’avoir des fontaines en état de marche".
PAS D'EAU PLACE VICTOR HUGO, PLACE NOTRE DAME, RUE MONTORGE...
Tandis qu'à Grenoble les fontaines emblématiques étaient toujours en panne, dont celle de la place Victor Hugo "rénovée" par l'abattage des 19 marronniers qui apportaient une ombre si bienvenue et qui étaient de formidables capteurs de CO2. Ils n'étaient pas tous malades. Pas d'eau non plus à la fontaine de la place Notre Dame. La plupart servent de poubelles à ciel ouvert comme les 3 fontaines sèches, en vasques de pierre, de la rue Montorge.
L'ACCÈS AU BASSIN DE VILLENEUVE SERA BIENTÔT LIMITÉ
Même le lac de Villeneuve est menacé par les projets municipaux. Ce bassin bordé d'arbres est traditionnellement utilisé par les enfants pour se rafraîchir et toutes les générations se retrouvent sous les ombrages. La municipalité veut le transformer en un plan d'eau fermé avec accessibilité automatiquement réduite. Evidemment rien n'empêchera la délinquance de franchir les barrières.
1,6 MILLIONS D'EUROS D'ÉTUDES DANS UN QUARTIER QUI MANQUE DE TOUT
Bref, d'un lieu convivial bien utilisé, il deviendra formaté, ne correspondant aucunement à la sociologie et aux besoins du quartier. Car il s'agit de toute façon d'un lac baignable... deux mois par an. Sans compter les étés privés d'eau par les travaux qui pourraient aboutir en 2027. Le coût faramineux des "études" dans un quartier qui manque de tout donne le tournis : 1,6 millions d'euros pour "étudier" l'aménagement du parc de la Villeneuve, des espaces autour de l'Arlequin et le lac.
LA PISCINE DES IRIS DEVIENT UNE SALLE POLYVALENTE
A côté, après 8 ans de fermeture de la piscine des Iris, la municipalité communique fort sur ce qui sera en fait une nouvelle salle polyvalente pour 900 000 €. Elle va couler une dalle pour supprimer définitivement le bassin de nage qui a été utilisé par des générations d'enfants. Le projet est porté par une association qui s'en explique à Clémence Beyrie (DL du 28/8/23).
LA PISCINE VAUCANSON EST FERMÉE
En parallèle la piscine Vaucanson est fermée depuis deux ans elle aussi. Elle était le temple de l'apprentissage de la natation pour les élèves du primaire, une obligation légale pour la ville. Vont-ils apprendre dans le lac glacé de Villeneuve à partir de l'hiver 2027 ?
DES ARBRES MEURENT PAR MANQUE D'EAU
Les robinets qu'elle ferme produit également une hécatombe des arbres nouvellement plantés ce qui ramène à peu de choses les rodomontades de Gilles Namur sur ces plantations. La municipalité a refusé d'entendre les avertissements du botaniste Francis Hallé pour lequel "la coupe d'un arbre mature n'est jamais compensée par la plantation d'un jeune arbre. Pour la photosynthèse qui permet le captage du CO2 et la production d'oxygène, ce n'est pas le nombre d'arbres qui compte mais le nombre de feuilles et la taille des racines. Pour compenser la coupe d'un seul vieil arbre, il faudrait planter des dizaines voire des centaines de jeunes arbres en s'assurant qu'ils survivent".
15 PEUPLIERS MENACÉS À L'ILE VERTE
Il faudra que Gilles Namur retire les arbres morts du nombre d'arbres plantés. La municipalité voudrait continuer à l'Ile Verte avec l'abattage des 15 peupliers d'Italie rue Edmond de Chissée. Des associations comme "Vivre à Grenoble" et le groupe d'opposition municipal se mobilisent pour l'empêcher.
GRENOBLE A PERDU LA PROPRIÉTÉ DES CAPTAGES D'EAU DE ROCHEFORT
La bataille de l'eau à Grenoble a été perdue par la municipalité faute de l'avoir livrée. Elle s'est concentrée, comme à son habitude, sur la com' à destination des bobos, a parlé fraîcheur, réchauffement, pendant qu'elle demeurait immobile et que les grenoblois souffraient de plus en plus.
Le dossier le moins visible est le plus choquant est celui qui aura le plus de conséquences pour l'avenir : les grenoblois ne sont plus propriétaires des champs de captage de Rochefort, ils ne sont plus propriétaires du service de l'eau ; selon la métro ils ont une dette 7,2 millions d'euros pour le service transféré et enfin, cerise sur le gâteau, il existe deux services de l'eau qui font doublon, les salariés de l'un d'eux étant en grève illimitée.
PIOLLE A CÉDÉ LE PATRIMOINE ÉCOLOGIQUE DES GRENOBLOIS...
Les élus Verts/Ades reconnaissent dans "le Rouge et le Vert" (19/5/23), leur bulletin, que "les champs de captages de Rochefort appartiennent en toute propriété à la Métro". Piolle qui répète à longueur de journées que la ressource en eau est le bien le plus précieux pour l'avenir, n'a cherché aucune astuce juridique, n'a engagé aucune négociation avec Christophe Ferrari afin que les captages de Grenoble demeurent à Grenoble !
... QUI ÉTAIT MORALEMENT INALIÉNABLE
Rappelons pour les bonnes âmes que la gestion déléguée du service de l'eau au privé décidée par Alain Carignon, si critiquée par les Verts, ne transférait pas la propriété des captages qui demeuraient dans le patrimoine des grenoblois, considéré comme inaliénable par sa municipalité.
À l'heure du bilan on est frappé de la pauvreté des résultats des Rouge/Verts Grenoblois à l'œuvre dans ce qui est considéré comme leurs fondamentaux. Ca n'empêchera pas - au contraire- leurs associations-liges de couvrir du manteau de leurs discours cette cynique réalité.
ALTERNATIBA, COURROIE DE TRANSMISSION, OCCUPE LE GOGO
Ainsi, Alternatiba qui organise trois journées à Varces du 8 au 10 septembre et attend "200 participants" va t-elle bénéficier d'une forte couverture médiatique pour "réduire l’ampleur de la catastrophe climatique".
Très sensible aux paradis fiscaux, favorable à la "désobéissance civile", elle omettra encore Piolle actionnaire à Singapour, ne posera pas la question de savoir pourquoi Grenoble est devenue en 2022 la première des grandes villes pour les ilots de chaleur selon le CNRS, ne fera aucune remarque sur la part de nature en ville par habitant la plus faible des grandes villes.
UNE GOUVERNANCE CYNIQUE AVEC DES OFFICINES-RELAIS
Pourtant, en promouvant un plan d'urbanisme qui autorise l'urbanisation des espaces privés la municipalité rend impossible d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Ces espaces représentent 50 % de la nature en ville déjà la plus faible des grandes villes. Qu'en sera t-il quand ces puits d'absorption auront disparu ?
Cette affaire de l'ea , qu'il s'agisse des fontaines, des piscines, des captages de Rochefort, des arbres qui meurent faute d'arrosage est l'une des plus représentatives de ce cynisme qui nous gouverne avec ses relais.
Que seraient les journées d'Alternatiba si une municipalité de droite présentait un tel bilan ? Le simple énoncé de la question démontre l'ampleur et l'organisation sophistiquée de l'arnaque municipale. Cela n'empêche pas la vérité nue d'éclore.
Escrologie Piollesque qui promet du vert mais ne fait que détruire la nature, un patrimoine pourtant majeur.
Et sans le moindre effort de compensation carbone (c’est pour les autres). L’héritage s’annonce calamiteux: béton et fortes chaleurs.
De tout ce qui ressort sue ce site, je retiens une chose: cette politique catastrophique pour Grenoble doit bien profiter (pécuniairement) à quelqu’un, quand il y a un crime il y a un mobile (sauf si grave problème psychique qui abolit le discernement). Donc: à qui profite cette politique? Il doit bien y avoir un moyen de remonter la chaîne.
Piolle pourrait enfin être freiné par la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique qui fixe l’ objectif du « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols d’ici 2050, par l’intégration d’un objectif territorialisé de réduction du rythme de l’artificialisation nette des sols dans les outils de planification urbaine.
Source : https://mesinfos.fr/38000-grenoble/objectif-zan-et-planification-urbaine-esquisse-d-un-bilan-182388.html
Merci Sophie pour cette information très intéressante, on pourra lire aussi avec profit les deux décrets parus au J.O. du 30.4.2022 qui complètent cet article L-101-2-1 du Code de l’Urbanisme (Loi Climat et Résilience).
Je suis entièrement d’accord avec tout ce qui a été dit dans l’article. La municipalité de piolle soit disant vert écolo ne fait que détruire la ville de Grenoble en bétonnisant, sans avoir apporter aucune solution de fraîcheur pendant la canicule pour ses habitants : fontaines à l’arrêt, arbres supprimés ou remplacés par des nouveaux qui n’apporteront leur contribution que dans des années.
Je ne reconnais plus Grenoble, ville sale, sans aucun attrait esthétique, plus de fleurs et j’en passe.
Plus qu’une solution : changement de maire !!
Ineffable !
Le pire c’est que les Grenoblois l’ont élu 2 fois… Je me demande s’ils ne sont pas un peu maso!!???
Le problème aussi ce sont ceux qui s’abstiennent.
👏👏🤝🙋♀️
Un maire ecolo quand ça l’arrange jamais autant de arbres coupés et pas remplacés. la ville est un four et maintenant il veut fermer les piscines après avoir autorisé le burquini bref un macron 2 avec ces incohérences
Maire démission ça suffit
La ville est laissée à l’abandon, les parterres de fleurs sont devenus des friches sèches aux herbes folles.
Les arbres sont souffreteux. Les belles fontaines sont maintenant des cloaques.
La mendicité est à tous les coins de rue.
Les piscines indispensables pour les habitants sont sacrifiées sur l’hôtel du profit et de la rentabilité.
Grenoble n’est plus une ville où il fait bon vivre et c’est bien dommage car elle l’a été….Elle sera bientôt désertée par tous ceux qui le peuvent….
La cerise sur le gâteau c’est ce scandale de l’eau qui n’appartient plus à la ville.
Le constat est que les hommes politiques actuels en charge de Grenoble ont un sacré pouvoir de nuisance ….
Vivement que cela change !
Kiki le drame est à créditer à l’abstentionnisme inquiétant et ce sont les jeunes générations. Ecolo bobo sans conscience et incapables de raisonner sur une gestion municipale des je m’enfoutistes’ grenoble a vocation au cours des ans à devenir une ville dortoir