UN EX ÉLU DE LA MAJORITÉ DÉMOLIT L’ALIBI DE PIOLLE

"Un compte rendu des déclarations du maire lu dans la presse (DL19/6/23) m'a profondément énervé puisque je ne trouvais pas le sommeil la nuit suivante. A 5 heures du matin, je prenais la décision d'assister à la séance du jour et de demander à la présidente de pouvoir apporter un témoignage oral pour l'établissement des faits et de la vérité".

Guy Tuscher, ex élu de la majorité Piolle a adressé une lettre aux médias qui dément totalement "la légende" d'un Eric Piolle qui ne savait rien, signait à l'aveugle, ne connaissait personne.

UN TEMOIGNAGE ACCABLANT IGNORÉ PAR LA COUR D'APPEL

Un témoignage accablant qui n'a pas été entendu par la Cour d'Appel qui a rejeté sa requête de pouvoir s'exprimer à l'audience. Quel que soit le verdict il demeurera que tout l'échafaudage laborieux étalé devant les juridictions par Eric Piolle et ses amis ne tient pas debout. L'explication de Me Thierry Aldeguer, avocat de la partie civile, selon lequel on est plus proche de "la bande organisée" est la plus probante.

PIOLLE : "J'AI PARTICIPÉ A DEUX MOMENTS DE LA FÊTE DES TUILES"

Guy Tuscher n'est "pas totalement en accord" avec la conclusion de l’avocate générale Françoise Benezech qui "semble accorder à Eric Piolle le bénéfice du doute sur sa connaissance de la problématique juridique du marché (...) Les phrases suivantes qu'il a prononcées la veille n'ont aucune crédibilité : « je n'ai pas été alerté » ... « J’ai participé à deux moments s’agissant de ces deux éditions de la Fête des Tuiles. J’ai donné mon avis sur sa localisation et j’ai pris une décision en faveur d’un défilé. J’ai appris le reste dans ce dossier. Je suis parfaitement à l’aise »..."

"LE GROUPE MAJORITAIRE SE RÉUNISSAIT TOUTES LES SEMAINES"

Et l'ancien élu de la majorité Piolle de démonter, expérience et preuves à l'appui, la fausse histoire racontée par Piolle, d'un Maire aveugle et sourd. L'explication ? "Elle réside dans le fonctionnement interne du groupe majoritaire à l'époque. En effet ce groupe, en totalité de ses 42 membres, se réunissait en présence du maire, une fois par semaine en règle générale (tous les lundis)".

"LA QUESTION JURIDIQUE DE LA FÊTE DES TUILES ABORDÉE A PLUSIEURS REPRISES"

Et Guy Tuscher de détailler: "La question de la Fête des tuiles a été abordée à plusieurs reprises avec, entre autres, le questionnement sur la procédure choisie et l'alerte donnée par le service juridique. La décision de cette manifestation revêtait un caractère éminemment politique et prioritaire puisqu'il s'agissait d'en faire un événement de très grande portée identifiable à la ville de Grenoble (et donc à sa nouvelle majorité municipale), telle la grande braderie de Lille ou encore le marché de Noël de Strasbourg, pas moins, cités en exemple..." . On sait ce qu'il en est advenu, une kermesse locale.

E.PIOLLE A ASSURÉ QUE "LA PROCÉDURE ETAIT RÉGULIÉRE"

Quant à "l'ignorance" d'Eric Piolle, Guy Tuscher lui tord le cou : "L'exécutif dont Olivier Bertrand, le directeur général des services souvent présent et le maire en tête nous ont rassurés en affirmant que la procédure était régulière puisqu'il s'agissait d'une prestation artistique... aucun élu n'étant juriste (à part maître Coutaz) nous leur avons fait confiance." A noter que l'avocat Claude Coutaz (Verts/LFI), officiellement très à cheval sur le droit, aurait entériné ces dérives....

"SA SOI-DISANT NON CONNAISSANCE EST UNE LÉGENDE"

"La soi-disant non connaissance du dossier par le maire de Grenoble avant les procès est donc une sorte de « légende » qui apparaît fabriquée pour la circonstance et pour sa défense" juge guy Tuscher.

PIOLLE, AVRILLIER, COMPARAT HEUREUX DE FAIRE TRANCHER UN "DÉBAT TECHNIQUE"...

Mais Guy Tuscher est le seul à relever une des nombreuses contradictions d'Eric Piolle. Sa première thèse développée et soutenue par le clan Avrillier des élus Verts/Ades majoritaires dans la majorité, reprise dans un communiqué par Vincent Comparat, selon laquelle le débat "technique" était normal, la saisine des tribunaux pour le trancher tout à fait logique. Ils étaient presque heureux que le droit soit dit sur le sujet.

... ALORS POURQUOI PLEURER DEVANT LA COUR D'APPEL ?

"Dès lors", explique Guy Tuscher, "je ne saisis pas bien les larmes versées puisque le maire a maintes fois annoncé que le dossier n'était que technique. La loi étant sujette à interprétation divergente d'après lui, pas de quoi fouetter un chat en quelque sorte... Je ne vois qu'une explication : le regret d'avoir mis dans la difficulté et finalement en accusation devant un tribunal ses services par une pression politique... dans ce cas, des larmes ne suffisent pas il faut d'abord s'excuser puis accepter d'endosser sa responsabilité pleine et entière !"

Mais le volet de la "non connaissance" de Pascal Auclair et des militants de Fusées recrutés sur des contrats à la Mairie sans bureaux (!) est aussi démonté par une anecdote vécue.

G. TUSCHER CONVOQUÉ DANS LES LOCAUX DE FUSÉES, ENFERMÉ DANS UNE CHAMBRE

"S'agissant de la déclaration du maire de ne pas connaître Pascal Auclair, tout dépend de ce que l'on appelle connaître. J'explique : j'ai été convoqué pour un entretien individuel avec le maire tout nouvellement élu afin de parler attribution de délégation. Enzo Lesourt me donne le rendez-vous à l'appartement de l'association Fusées rue Abbé Gregoire et m'en donne le code d'accès. Je suis surpris que la personne qui m'ouvre soit Pascal Auclair (que j'ai connu pendant la campagne. J'ai épluché 10 kg de légumes à mon domicile pour la disco-soupe du marché Saint Bruno) et je m’aperçois qu'a lieu une réunion de membres de la nouvelle majorité avec Piolle. On me dit que je ne peux pas y assister et je suis prié de me mettre dans une chambre (dont la porte sera refermée) afin d'attendre qu'Eric m'y rejoigne (au bout de 20 minutes)... Pascal Auclair, lui semble bien présent à la réunion !" raconte Guy Tuscher.

UN FONCTIONNEMENT SI CONVIVIAL ET HUMAIN DE LA SECTE...

Devant la Cour, afin de camoufler Fusées et Pascal Auclair, Eric Piolle a parlé de CasaLoft, une autre association sise à la même adresse, dirigée aussi par Pascal Auclair. Ce n'était visiblement pas ce nom qui était donné aux élus convoqués pour un entretien avec le Grand Timonier qu'ils attendaient isolés et enfermés dans une chambre ! Un détail qui illustre en même temps le fonctionnement si convivial et humain de la secte au pouvoir à Grenoble. Que de belles personnes...

MORALEMENT ET POLITIQUEMENT LA MESSE EST DITE POUR PIOLLE

Ce témoignage vécu n'a pas été reçu par la Cour d'Appel de Grenoble mais il pèse lourd dans les affaires Piolle, son implication personnelle dans la décision, ses liens avec Fusées. Moralement et politiquement la messe est dite pour Piolle. Sa dernière décision de donner sans appel d'offres le restaurant du Musée, le 5, à une association dans laquelle figure Pascal Auclair démontre encore son arrogance et ce sentiment d'impunité qui l'anime.

Pour Brigitte Boer, Conseillère Municipale d'opposition, "cette affaire est un tournant"

B. BOER : "CETTE AFFAIRE EST UN TOURNANT"

Quel que soit le jugement final, "cette affaire est un tournant" comme le dit Brigitte Boer, Conseillère Municipale d'opposition. Plus rien ne sera comme avant. Les rouages du système Piolle sont tous grippés et mis à nu. La "légende" ou la "story" conçue "comme une série télé" qu'avait inventé et mis en musique Erwan Lecoeur, son directeur de campagne, qui a trompé les grenoblois, ne tient plus debout. Les diversions par surenchère idéologique sur Sandrine Rousseau, des fêtes chrétiennes à éliminer du calendrier à l'opposition au développement du train (!), ne marchent plus non plus. Le roi est nu.

GUERRE DES GANGS : PIOLLE DEMANDE À FERRARI DE REMBOURSER

Dans ce cas, la technique folle d'Eric Piolle se répète : la surenchère. Sur Télégrenoble ce week-end il accuse Christophe Ferrari, le Président (PS) de la Métro de l'avoir "floué" en lui faisant voter une indemnité de fonction sur un indice qui entrainait une augmentation de 10 000 € par an. Piolle ignorant, en votant, ce que signifiait cet indice ! il lui demande donc de rembourser ce supplément. La guerre des gangs s'accélère car Piolle veut abattre Ferrari afin de briguer la Présidence de la Métropole. Il a déjà fait savoir à ses proches qu'il ne démissionnerait pas en cas de condamnation, faisant son affaire de l'officine de ses amis Anticor, dont il a pourtant signé la charte. Jusqu'où le noyau dur le suivra dans cette schizophrénie politique, alors qu'il entraine tout le monde dans sa chute ?

L'ÉTÉ GRENOBLOIS ET MÉTROPOLITAIN SERA CHAUD

L'été grenoblois et Métropolitain sera très chaud. Pas seulement parce que la ville est devenue sous Piolle la première pour la création d'ilots de chaleur du fait de l'urbanisation. Tout le monde attend le verdict de la Cour d'Appel de Grenoble, le 6 septembre, pour espérer un peu de fraîcheur.

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