FÊTE DES TUILES : LE PROCÈS DE PIOLLE S’OUVRE LUNDI À GRENOBLE

Samedi dernier avait lieu la fête des tuiles, qui n'aura pas connu un vif succès. Rendez-vous lundi pour la suite des festivités avec l'ouverture du procès d'Eric Piolle en appel. 

LA FÊTE DES SPORTS SAUVE LES TUILES

La foule était très clairsemée samedi dernier, témoignant du peu d'attrait de l'évènement pourtant vendu comme véritable phare grenoblois par la propagande municipale. La fête des sports, sur le Cours de la Libération, a sauvé les meubles : du côté des autres stands de la fête des tuiles (et de la "biennale des villes en transition", parc Pompidou), on ne trouvait qu'une poignée de personnes, quelle que soit l'heure de la journée. 

Evènement vendu comme clou de la journée malgré une pauvre affluence : la construction d'un édifice en carton.

LE MATRAQUAGE DES MANTRAS HABITUELS

Il faut dire qu'il est assez difficile de considérer comme festif et populaire un évènement où se succèdent les stands qui, comme d'habitude, agitent les peurs à propos du climat ou qui déroulent une propagande pro immigration sans limite alors que les pauvres individus qui croient aux promesses piollesques d'accueil et d'ouverture et qui se retrouvent à dormir dans des campements et dans la rue se multiplient à Grenoble. On retrouvait tous les mantras habituels des Rouges/Verts pour assurer le matraquage idéologique de tous, dès le plus jeune âge. 

DES HABITANTS ASSIGNÉS À RÉSIDENCE

L'évènement avait d'ailleurs été imposé au mépris de centaines d'habitants résidant dans le secteur Sidi-Brahim : avec l'interdiction de circuler dans cette rue et sur le cours, ils étaient assignés à résidence ce qui a pénalisé plusieurs professionnels ayant besoin de leurs véhicules y compris le samedi, et des particuliers (personnes âgées notamment) soumis à des obligations de soins à domicile ou en établissement ce jour-là. Bien entendu la Mairie n'a eu aucune considération pour ces situations, alors que l'interdiction de circuler dans le secteur était très largement dispensable sans perturber la "fête".

LOIN D'UN ÉVÈNEMENT QUI FAIT RAYONNER GRENOBLE

Nous sommes donc très loin de l'ambition d'origine, qui était de créer un marqueur de l'identité grenobloise qui participe à son rayonnement. Le lien avec la journée des Tuiles de juin 1788, prémisse de la révolution, était d'ailleurs inexistant. À noter que le tiers état manifestait alors contre un matraquage fiscal injuste. 235 ans plus tard, retour au point de départ avec l'augmentation d'impôts sans précèdent imposée par la municipalité !

LE PROCÈS PIOLLE POUR LES TUILES S'OUVRE LUNDI

Grenoble devrait en revanche faire parler d'elle pour une autre affaire de tuiles. Celle du procès en appel d'Eric Piolle qui s'ouvre lundi et mardi dans notre ville. Il avait été relaxé en première instance à Valence à l'automne dernier, au terme d'un procès où une seule version avait occulté toutes les questions problématiques malgré les efforts et le travail considérable de l'avocat de l'opposition partie civile, Me Thierry Aldeguer. Mais le parquet général avait fait appel, et le Maire comparait de nouveau devant les juges car il est soupçonné de favoritisme pour l'attribution de marchés sans appels d'offres pour l'organisation de deux éditions de la fête des tuiles à une association qui avait activement participé à sa campagne.

"SACCAGE GRENOBLE" CONVIE LES GRENOBLOIS POUR L'ACCUEILLIR

Le groupe Facebook Saccage Grenoble, qui regroupe des milliers de Grenoblois excédés par la politique municipale, appelle à cette occasion les personnes qui le souhaitent à se joindre à eux à l'ouverture du procès ce lundi 19 juin à 13h30, devant le tribunal à Europole (arrêt de tram "palais de justice" sur la ligne B). 

Source Saccage Grenoble.

ERIC PIOLLE NE VOULAIT PAS ÊTRE JUGÉ À GRENOBLE

Le collectif a pour l'occasion prévu d'accueillir le Maire avec slogans et pancarte. L'occasion est en effet trop belle de lui "souhaiter la bienvenue" à Grenoble, lui qui avait demandé à ce que son procès soit dépaysé ailleurs. La Cour de Cassation avait rejeté le recours, confirmant que le procès se déroulera bien ici. "Éric Piolle soupçonne t-il les juges grenoblois de partialité ?" avait demandé Me Thierry Aldeguer, avocat du groupe d'opposition partie civile dans Le Dauphiné. 

Source Saccage Grenoble.

LE TOURNANT DU MANDAT ?

Ce procès pourrait marquer un tournant très fort du mandat. Eric Piolle apparait désormais plus affaibli que jamais, fragilisé par ses positions extrêmes (soutien au burkini en tête), sa gestion catastrophique qui aboutit à un niveau de dette record et à une hausse d'impôts historique, et par les départs de nombreux élus et proches autour de lui ainsi que sa mise en minorité à la Métropole. Le réexamen du dossier judiciaire de la fête des tuiles la semaine prochaine pourrait être un nouveau coup d'épée fatal au Piollisme.

SOIT LES JUGES RETIENNENT LA VERSION BISOUNOURS...

Nous aurons l'occasion de revenir en détails sur les tenants et aboutissants du procès d'ici lundi. Mais les juges auront à trancher entre la version bisounours et invraisemblable défendue par le camp des accusés, celle avec un débat sur la notion de "prestation artistique", où Eric Piolle et tous les protagonistes de cette histoire ne se connaitraient pas et où tous les faits soulevés ne seraient que pures arguties techniques et successions de coïncidences. 

...SOIT LA VERSION RÉALISTE, FAITS À L'APPUI

Ou la version réaliste, à savoir celle d'une association activement impliquée dans la campagne d'Eric Piolle qui verra carrément certains de ses membres embauchés par la ville, d'une pression politique très forte pour lui confier la conception puis les marchés de la fête des tuiles, d'acteurs autour d'Eric Piolle qui se connaissent et font tout pour le cacher. Une version qui a émergé avec le signalement de la chambre régionale des comptes, et crédibilisée par une multitude de faits puis par les auditions au cours de l'enquête.

Réunion d'Eric Piolle avec Elisa Martin, Enzo Lesourt, Pierre Mériaux, Alan Confesson dans les locaux de Fusées dans la dernière ligne droite de la campagne. Il a ensuite osé mettre sur pieds une version selon laquelle il ne connaitrait pas l'association !

RENDEZ-VOUS LUNDI

Rendez-vous la semaine prochaine pour l'ouverture de ce procès majeur, qui s'annonce d'ores et déjà bien différent de celui en première instance où une seule version avait phagocyté les débats. Nous relayons bien volontiers l'invitation du groupe Saccage Grenoble et aurons le plaisir de vous retrouver lundi à 13h30 devant le tribunal. Nous comptons sur votre mobilisation !

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