PIOLLE FAIT ADOPTER SON BUDGET PAR LA PEUR

Aux termes de longs débats, Eric Piolle aura finalement fait adopter son budget au forceps. Retour sur une (très) longue soirée.

LES GRENOBLOIS PRÉSENTS EN NOMBRE À L'APPEL DE L'OPPOSITION

Avant l'ouverture du conseil, les Grenoblois avaient répondu nombreux à l'appel à manifester lancé par le groupe d'opposition présidé par Alain Carignon. Banderoles et pancartes ont fleuri devant l'entrée du conseil, fustigeant la politique menée par Eric Piolle et notamment la hausse d'impôts. On trouvait là des habitants de tous horizons, propriétaires comme locataires, tous subissant de plein fouet les décisions municipales.

UN COLISTIER D'EMILIE CHALAS : "ALAIN CARIGNON EST LE SEUL OPPOSANT"

Mais également des Grenoblois de tous bords politiques, et notamment d'anciens colistiers d'Emilie Chalas qui avaient répondu à l'appel transpartisan du premier groupe d'opposition. L'un d'entre eux nous a ainsi confié en marge de la manifestation : "j'étais contre Alain Carignon mais je me suis rendu compte que c'est le seul opposant. Le combat qu'il mène aujourd'hui est une rédemption pour lui".

LE PRÉSIDENT DU GROUPE D'OPPOSITION OUVRE LE BAL

Et ce dernier n'a pas attendu la délibération budget pour ouvrir le débat dès l'entame du conseil. Il a d'abord énuméré la longue litanie de procédures judiciaires si coûteuses pour la ville alors qu'elles auraient pu être réglées autrement (restaurant le 5, régie 2C, procès contre Enzo Lesourt, contre Vincent Comparat...), et les frais de fonctionnement évitables. Avant de préciser quelle serait la position du groupe d'opposition pour le débat : "notre groupe ne va pas singer votre groupe de la NUPES à l’Assemblée Nationale, hurler, paralyser par des milliers d’amendements, retarder pour rien et donner une image détestable du débat et de la démocratie. Nous allons simplement vous donner l’opportunité, la chance, par une douzaine d’amendements ciblés, de corriger le tir, de réduire l’ampleur de ce que vous voulez faire peser si injustement sur les Grenoblois. Nous espérons que vous entendrez raison, que vous comprendrez la colère de tous ceux-là, que nous portons ici, car rien ne justifie qu’ils supportent les errements de votre gestion".

ALAIN CARIGNON : "LES SOLUTIONS EXISTENT"

"Vous conduisez Grenoble droit dans le mur. Le mur de l’impôt, le mur de la dette et le mur de l’asphyxie du fonctionnement. Mais les solutions existent, et avec du courage et de l’expérience nous pourrons les explorer demain avec tous les Grenoblois. Aujourd’hui et surtout demain il faudra éviter l’iceberg au Titanic que vous pilotez jusqu’en 2026. Comme vous arrivez à mi-mandat, c’est le moment que nous choisissons pour commencer à tracer des perspectives d’avenir, nous voulons engager le débat sur cet avenir avec tous ceux qui le désirent dans l’opposition et surtout avec les Grenoblois. Car il ne suffit pas de dire que la voie que vous avez choisi est une impasse, ce que de plus en plus de Grenoblois constatent, il faut tracer avec toutes les volontés de la ville, un autre chemin pour Grenoble".

L'OPPOSITION PRÉSENTE SES AMENDEMENTS

Chacun des 6 membres du groupe d'opposition a ensuite successivement pris la parole pour dénoncer le projet de budget et présenter 13 amendements pour tenter de le rectifier, préserver le pouvoir d'achat des Grenoblois et redonner des marges de manœuvres à la ville. Dépenses de fonctionnement, masse salariale, équipements à confier en délégation de services publics, foncier à valoriser... De nombreuses pistes ont été étudiées. 

Le groupe d'opposition hier en conseil (2ème rang : Dominique Spini, Chérif Boutafa ; 1er rang : Nicolas Pinel, Nathalie Béranger, Alain Carignon, Brigitte Boer).

NICOLAS PINEL : "VOUS ALLEZ ACCROITRE LES INÉGALITÉS"

"Vous indiquez vous-même que 60 % des propriétaires Grenoblois possèdent un patrimoine de moins de 177 200 €. Soit un appartement relativement modeste. Vous voulez vous faire passer pour le grand défenseur des inégalités, mais en réalité, vous allez les accroître. Ce que vous osez appeler un pseudo bouclier social et climatique va être financé par ces propriétaires, quelles que soient leurs ressources. Rien de plus injuste et de plus inéquitable. J’ai fait le calcul pour un propriétaire de la galerie de l’Arlequin, avec le matraquage de votre hausse de la taxe foncière : en 20 ans, il aura payé en taxe foncière l’exacte valeur de son bien. Vous, Éric Piolle, aurez réussi à doubler le coût de son bien, avec une valeur, elle qui continue à baisser chaque année" a démontré Nicolas Pinel avant de présenter les amendements concernant le palais des sport, le budget participatif et les charges de fonctionnement.

BRIGITTE BOER : PLACES AUX ENFANTS, VILLA KAMINSKI, 38 D'ALEMBERT

Brigitte Boer a proposé d'économiser les investissements inutiles de "places aux enfants", de lancer des appels d'offres ouverts pour la villa Kaminski et le 38 rue d'Alembert squattés par l'ultra gauche et qui dévalorisent les quartiers alentours : "ces deux quartiers, les Alliés et Chorier-Berriat, se dégradent à cause des occupants de ces deux lieux : les tags souillent de plus en plus les murs alentours, de nombreux riverains se plaignent de nuisances diverses, bruit et violence, et, de ce fait, les biens perdent de leur valeur, et ne trouvent plus de repreneurs. La vente de ces deux biens pourrait rapporter au bas mot 1 500 000 € à la ville et, en faisant partir les occupants, désorganiserait les mouvances liées aux incendies comme celui de la salle du Conseil, la Casemate ou l’église Saint Jacques… qui coûtent si cher à la collectivité, car je ne parle là que des bâtiments appartenant à la ville…".

DOMINIQUE SPINI : SIEGE DU CRÉDIT AGRICOLE ET SALLE DU CONSEIL

Dominique Spini a proposé que la ville revende l'ex siège du Crédit Agricole acquis 8 millions d'euros, dans lequel la ville a investi 5,7 millions d'euros pour le mettre aux normes, et que les locaux vides de la ville et de la métro soient utilisés à la place. Elle a également proposé que la salle du conseil soit mutualisée avec celle de la Métropole pour éviter des travaux à 1.5 millions d'euros. "Votre gestion des locaux municipaux est un exemple révélateur de votre goût pour les dépenses inconsidérées, alors que d’autres solutions existent. La ville et la métropole disposent de nombreux locaux vides que nous pourrions utiliser. Rue des Alliés, Place des géants, à l’Abbaye, Avenue Marie Reynoard, chemin de la Poterne… En tout, nous disposons de milliers de mètres carrés qui pourraient accueillir les services municipaux et revaloriser les quartiers qui les accueilleraient"

NATHALIE BERANGER : ANCIEN MUSÉE DE PEINTURE ET GEG

Nathalie Béranger a proposé que l'ancien Musée  de la place de Verdun qui nécessite 20 millions de travaux d'investissement fasse l'objet d'une délégation de service public : cette opération économiserait déjà pour la ville les frais de fonctionnement élevés qu'elle doit supporter. Afin de favoriser le pouvoir d'achat des Grenoblois, elle a aussi proposé que la ville renonce à percevoir les dividendes de GEG et les affecte à la réduction de la facture énergétique des Grenoblois : "pour 2020, GEG reversait plus de 5 millions d’euros à ses actionnaires. Pour 2021, c’est désormais 2 millions que GEG entend reverser en dividendes. Soit 348 000 euros pour la ville. Vous comprendrez qu’il serait difficile d’expliquer aux Grenoblois que, d’un côté, leur facture de gaz et d'électricité avec GEG augmente, mais que dans le même temps, la société verse des dividendes à la ville… qui elle fait augmenter leur taxe foncière !".

CHERIF BOUTAFA : DÉPENSES DE PERSONNEL ET INDEMNITÉS DES ÉLUS

Chérif Boutafa a porté les amendements proposant des économies de fonctionnement en engageant une procédure d'identification des doublons entre ville et Métropole ainsi qu'un plan de mutualisation, et un plafonnement des indemnités des élus dont l'enveloppe a explosé avec l'armée mexicaine d'adjoints et conseillers délégués d'Eric Piolle. "Votre refus d’engager des réformes de structure nous a conduit ici. Ce n’est heureusement pas encore une impasse et nous vous proposons des amendements pour rectifier le tir et redonner des marges de manœuvres à notre ville pour revenir sur une trajectoire saine. Pour les dépenses de fonctionnement, vous n’avez ainsi fait preuve d’aucun effort. Nous n’avons pourtant pas cessé de vous alerter sur la nécessité de mieux piloter la masse salariale de la ville, qui a un poids écrasant dans ces dépenses de fonctionnement". 

LES OPPOSITIONS REJETTENT UNANIMEMENT LE BUDGET

Les autres oppositions (socialistes, LREM, Hosni Ben Redjeb et Olivier Six, Lionel Picollet, Anne Roche) ont également tous pris la parole pour critiquer ce projet de budget. Les débats ont ainsi duré plusieurs heures, jusqu'à environ 23h (le conseil s'est ensuite achevé à 3h15 du matin !).

LIONEL PICOLLET : "VOUS OPTEZ VOLONTAIREMENT POUR LE DÉCLIN"

L'intervention de Lionel Picollet, ex conseiller de la majorité d'Eric Piolle, a été logiquement très écoutée tant il connait les arcanes du système Piolle pour l'avoir vécu de l'intérieur. Il a ainsi dénoncé une "augmentation anormale et démesurée, du jamais-vu, une mesure injuste, inefficace, qui entérine le déclin de Grenoble" et qui "touche sans discernement les propriétaires modestes", estimant que le Maire "opte volontairement pour le déclin, pour une décroissance mortifère". Une charge sans concessions.

Lionel Picollet, debout pendant son intervention.

DES PIOLLISTES FAVORABLES À UNE HAUSSE... DE 35% !

Le même Lionel Picollet a par ailleurs jeté un pavé dans la mare en révélant que certains élus du groupe d'Eric Piolle étaient même favorables en interne à une hausse de 30/35%. Ce qui aurait donné 42% avec la revalorisation des bases. Il serait intéressant que les Grenoblois connaissent les noms de ces élus qui ont tant de considération pour leur pouvoir d'achat.

LAURE MASSON CRÉE L'ESPOIR D'UNE FRONDE DANS LA MAJORITÉ...

Une élue de la majorité, Laure Masson, a ensuite entamé une longue intervention pour expliquer ses réticences face à ce budget et celles de 6 autres élus (Anouche Agobian, Maxence Alloto, Hakim Sabri, Amel Zenati, Barbara Schuman, Pascal Clouaire). Elle a ainsi expliqué qu'ils "s'interrogent des conséquences pour les propriétaires modestes et ceux de la classe moyenne", en se demandant si ils disposent des marges financières nécessaires pour faire face à cette augmentation, mais aussi pour les propriétaires et les associations. Elle a également rappelé leur préférence pour une augmentation moindre des impôts afin que la facture soit moins douloureuse. Chacun s'attendait donc logiquement à ce que les 7 élus votent contre, ou à minima s'abstiennent sur le budget.

Laure Masson (PS repentie), choisie par les aspirants frondeurs car elle n'a rien à perdre (pas de délégation), a créé l'espoir d'une fronde d'une partie de la majorité

... MAIS SE COUCHE PAR PEUR

Mais les conseillers ont failli tomber de leur chaise quand, après cette intervention, elle a annoncé sèchement qu'ils voteraient tous le budget et l'explosion des impôts car ils se sont expliqués au sein de la majorité et demeureront solidaires. Des échanges entre élus de l'opposition et élus de la majorité réfractaires ont tout de même confirmé les tensions qui traversent le système Piolle. Mais ce système tient encore par la peur (d'être ostracisé, de perdre une indemnité, de subir les pressions), qui a poussé ces conseillers à voter pour. L'opposition ayant réclamé un vote nominatif (chacun des 59 conseillers annonce à haute voix son vote), tout le conseil a pu entendre ceux qui mettaient du cœur dans leur vote "pour" et ceux qui le lâchait résignés. Une élue a ainsi voté "pour" laissant échapper immédiatement après : "pas le choix...". On ne fait pas plus révélateur du climat de terreur que fait régner Son Eminence. 

LE NOYAU DUR DÉFEND LE BUDGET DE LA HONTE

Les adjoints du noyau dur sont ensuite montés au créneau pour défendre l'indéfendable. Margot Belair a ressorti l'argument mensonger de la dette Carignon (éteinte depuis plus de 25 ans contrairement à celle d'Eric Piolle qui nous engage encore pour 20 ans). Elle a été reprise au vol par son ex collègue Lionel Picollet, fustigeant cette manie de manier la dette Carignon vieille de 30 ans alors qu'ils votent une augmentation historique d'impôts de +25%. Le zélé adjoint aux finances Vincent Fristot a annoncé qu'aucun amendement de l'opposition ne serait retenu, fidèle à son rôle de gardien des clés du temple qui refuse la moindre idée qui n'émane pas d'eux. L'adjointe à la culture Lucille Lheureux a tenté de défendre avec grandiloquence sa mesure de gratuité des musées, déjà longuement démystifiée (en osant cette formidable sortie : "la gratuité ne fait pas venir au musée mais le prix est un frein" !). La professorale Garnier, adjointe aux finances, autre vieux rouage du système habitué à enchainer les contrevérités, a dépeint un portrait idyllique d'une ville où les places aux enfants seraient un "grand succès" plébiscité. Et l'adjoint au social Nicolas Kada a osé affirmer que "les assistantes maternelles attendent avec impatience la hausse de taxe foncière pour que leurs primes soient payées !". Pathétique spectacle d'un noyau radicalisé qui ne s'interdit rien pour défendre sa gestion catastrophique. 

Au premier rang, le noyau dur(Lheureux, Back, Belair...). Les plus sectaires du système.

ERIC PIOLLE SOMBRE DANS L'INVECTIVE

Eric Piolle, très absent des débats, qui n'aura pas daigné défendre ses troupes et le projet de budget qui est le sien, aura finalement attendu la fin pour prendre la parole. Il évoque un "virage", un "saut" (on aurait plutôt choisi "contresens historique" et "plongeon"), et ose en appeler à "l'espoir et l'éthique" alors qu'il reconnait dans le même temps que "nous savons tous qu'il existe des propriétaires aux maigres revenus". À Hassen Bouzeghoub (PS) qui lui signifiera avec humour noir que celui qui ne peut payer ses factures se fiche d'aller au musée gratuitement, Eric Piolle osera répondre que "tous les êtres humains quelle que soit leur situation ont une aspiration vers la culture", témoignant de sa déconnection avec le réel. À propos du début de fronde dans sa majorité, il répétera deux fois qu'il "prend acte" des expressions au sein du groupe. Les voilà prévenus, car chacun se rappelle des conséquences pour les frondeurs au moment du burkini (ils avaient ensuite été ostracisés de la majorité). Et c'est d'ailleurs contre l'ancien conseiller de sa majorité, Lionel Picollet, que le Maire va perdre son sang-froid et s'emporter, fulminant qu'il lui "laisse le soin de défendre le bilan d'Alain Carignon" et critiquant le fait qu'il était au Modem avant de rejoindre la majorité Piolle. Un propos complètement hors-sujet auquel Lionel Picollet aura l'élégance de ne pas répondre, malgré ce qu'il pourrait dévoiler du personnage pour l'avoir cotoyé en interne. Mais qui révèle bien le psyché de Piolle, qui ne supporte pas la contradiction et ceux qui se libèrent de ses chaines. 

L'HEURE DU VOTE : PAS DE SURPRISE...

Le vote du budget n'a donc malheureusement pas révélé de surprises particulières. L'ensemble de la majorité a voté pour cette hausse historique et ce budget qui conduit dans une impasse. L'ensemble des oppositions a voté contre. 

... MAIS LES AMENDEMENTS FONT TOMBER LES MASQUES

Les amendements du groupe d'Alain Carignon ont été rejetés, la majorité Piolle, fidèle à son sectarisme, votant contre. Mais le vote des autres groupes d'opposition a permis d'y voir plus clair. Le groupe NASA (socialistes) a voté contre quasiment tous les amendements, confirmant qu'ils sont plus proches de la majorité Piolle que d'un groupe d'opposition, ce qui est logique considérant leur soutien à la NUPES au niveau national. Le groupe Nouveau Regard (LREM, avec Emilie Chalas et Delphine Bense) s'est lui abstenu sur quasiment tous les amendements. Révélant qu'Emilie Chalas n'a pas la maturité pour porter l'alternance (outre ses défaites électorales successives) : si elle a enfin rejoint le premier groupe d'opposition sur le terrain des investigations pour révéler les affaires qui entourent Piolle, elle se contente de critiques de l'action municipale, sans oser soutenir les réformes de structures nécessaires au redressement de la ville. Le groupe Avenir en Confiance (constitué d'Hosni Ben Redjeb, ancien élu avec Eric Piolle, et d'Olivier Six, ancien colistier d'Emilie Chalas) a quant à lui voté de nombreux amendements proposés par le groupe d'opposition. Démontrant leur projection au-delà des querelles de chapelles et leur volonté de travailler au service de la ville. Et ouvrant la porte à la construction d'une alternative en commun ?

ALAIN CARIGNON CONCLUT : "POSER DES JALONS D'UNE GESTION FUTURE DE LA VILLE"

À l'issue des débats, Alain Carignon a conclu les échanges : "A mi-mandat il s’agit à la fois de dire la vérité aux Grenoblois comme nous l’avons fait lors des élections municipales de 2020. En même temps de leur donner un espoir, pour réduire la fuite de la classe moyenne, rassurer les captifs des quartiers qui ne peuvent en partir, les propriétaires spoliés par la chute de la valeur de leurs biens, les retraités qui ne peuvent pas supporter cette nouvelle charge d’impôts, les familles modestes qui attendent la solidarité pour eux, l’apport d’une éducation populaire active pour leurs enfants, les commerçants, les artisans, les professions libérales qui veulent travailler et veulent que la ville-centre demeure attractive… Bref, tout ce qui fait la cité et que vos décisions, en particulier ce matraquage d’impôts, remettent fondamentalement en cause".

LE GROUPE D'OPPOSITION PASSE UNE ÉTAPE

Le groupe société civile, divers droite et centre a confirmé, au-delà de la réalité électorale qui en fait le premier groupe d'opposition, son statut de locomotive non seulement de l'opposition, en ayant démystifié depuis trois ans les actions d'Eric Piolle, mais aussi de premier proposant, en mettant sur la table une ébauche des solutions dont Grenoble aura besoin demain. Ce conseil marquait décidément un tournant. Enfonçant le clou, un observateur assidu des conseils municipaux, figure bien connue de la vie politico-médiatique locale, soulignait par ailleurs en off que "à part Alain [Carignon], personne n'a le niveau : même Emilie [Chalas] a régressé". 

À CHACUN DE PRENDRE SES RESPONSABILITÉS

Les cartes sont désormais sur la table. Ce conseil de mi-mandat pour Eric Piolle sonnait comme l'ouverture de la seconde mi-temps pour la préparation du Grenoble de demain. Une voie commence à se creuser. À chacun de prendre ses responsabilités en conscience. 

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