E. PIOLLE VEUT FAIRE SA PROMOTION NATIONALE SUR LES IMPÔTS DES GRENOBLOIS

Face à la fronde qui monte - y compris dans son camp - contre son projet de hausse massive des impôts, Eric Piolle s'affole et choisit la fuite en avant. Il a décidé d'être absent, a interdit de se faire représenter à "Dimanche en politique" sur le sujet, diffusé sur France 3 (19/2). Jordan Guéant, le journaliste, a expliqué que malgré de nombreuses relances de la Mairie, ni Eric Piolle, ni Vincent Fristot son Adjoint (Verts/Ades) aux finances ne viendraient débattre avec l'opposition. Ils s'y refusaient. 

E.PIOLLE NE VOULAIT PAS ENTENDRE LES QUESTIONS DE NICOLAS PINEL 

Nicolas Pinel, Conseiller Municipal (UDI) qui représentait le premier groupe d'opposition a eu beau jeu de dénoncer la fuite et le refus de tout débat comme caractéristiques principales d'Eric Piolle. Ce dernier ne voulait pas entendre la question posée par Nicolas Pinel et les oppositions : mais pourquoi donc, après 9 ans de gestion, avec des recettes du siècle de la vente des bijoux de famille augmenter de 32 % la taxe foncière sans faire d'investissements supplémentaires ?

SON BABILLAGE SUR "L'ACCÉLÉRATION DES TRANSITIONS" LE RIDICULISE 

Sinon pour garder encore la tête hors de l'eau 3 ans en finançant seulement des dépenses de fonctionnement qui explosent. Sa dérobade - du jamais vu en démocratie - prouve la fausseté totale de son babillage sur "l'accélération des transitions" ..

PREMIER POUR L'IMPÔT, PREMIER DE FRANCE 

Pour affronter les giboulées de mars, notre génie local a trouvé une parade qu'il a annoncé cette semaine, triomphant, à ce qui reste de sa majorité : début mars, avant le vote du 13 par le Conseil Municipal, il veut se faire inviter sur les chaines nationales (pas sur la vulgaire France 3 Alpes et ses journaleux locaux qu'il méprise car ils osent s'en tenir aux faits) afin de se faire le chantre national de "la hausse des impôts pour la transition écologique". Grenoble étant devenue la première des grandes villes pour l'impôt, il serait, Lui, le Premier de France en avance sur son temps. Il fallait y penser et une partie de la majorité, catastrophée, n'a pas osé tenter de l'arrêter car Il ne le tolère pas, mais s'est répandue à l'extérieur.

EUREKA : E. PIOLLE A TROUVE UN CRÉNEAU NON OCCUPÉ

Voilà le nouveau cheval qui va le propulser à l'Elysée la prochaine fois. L'impôt ça parle à la gauche, aux Verts et quitte à être le premier de France pour l'impôt autant en faire un atout (!). D'ailleurs les malheureux qui travaillent pour créer la richesse à partager, sont et seront de plus en plus minoritaires. Et oui, va t-il doctement expliquer à la France : la planète ne sera pas sauvée sans changement qui passe par une contribution accrue des contribuables. Entre Jadot, Rousseau et les autres voila un créneau non occupé à prendre. Lui qui n'en avait plus, politiquement atone, va se créer son propre  couloir sur "vive l'impôt". 

E. PIOLLE : "NOUS FERONS LES CHOIX QU'IL FAUT POUR NE PAS LES AUGMENTER"( RMC) 

Il a oublié que dans sa précédente campagne de com' nationale, il plaidait le contraire. À Jean-Jacques Bourdin (RMC) il répondait : "nous nous sommes engagés à ne pas augmenter les impôts. Les impôts locaux sont les plus inégalitaires. Nous ferons les choix qu'il faut pour ne pas les augmenter".

UN GROSSIER PROCEDE DE COM' POUR EMPÊCHER LE DÉBAT LOCAL

Mais Piolle vit son époque, celle du zapping. Sans mémoire ni hiérarchie des faits. L'important n'est pas ce que l'on dit, mais le buzz. Or il est en manque de faire parler de lui et acculé localement. Il croit pouvoir, avec ce grossier procédé de com', faire le coucou national et empêcher le débat local. 

SA PAROLE INCANTATOIRE, CONFUSE SUSCITE LA MÉFIANCE

Sauf qu'il suscite maintenant la méfiance et Sa parole souvent confuse, très incantatoire et jamais concrète n'est plus prise argent comptant après 9 ans de pouvoir et beaucoup d'échecs politiques (primaire des Verts, tête de liste de la Région, Présidence de la Métropole...)

SES SÉIDES SONT DÉMONETISÉS ET PIOLLE FÊTE SON QUART DE SIÈCLE POLITIQUE

Ses séides ne sont plus très nombreux, démonétisés par leur bilan lamentable (Lucille Lheureux, Gilles Namur), par les affaires (Margot Belair, Jérôme Cucarollo), les méthodes archaïques du clan Avrillier (Vincent Fristot, Christine Garnier) ou bien un sectarisme trop exacerbé (type Pierre Mériaux). Eric Piolle lui-même fête (discrètement) la 26ème année de son entrée en politique qui date de sa première candidature aux législatives de 1997. Après un quart de siècle, il n'est plus un perdreau de l'année.

UTILISER LES COCHONS DE PAYANTS GRENOBLOIS COMME VECTEUR DE PROMOTION

On verra quel média se fait complice de cette  énième opération de com' assez régressive et significative de la perte d'Enzo Lesourt, son deuxième cerveau. De plus, utiliser les cochons de payants grenoblois comme vecteur de sa promotion personnelle, alors que ce faisant, il trahit ses engagements pris devant eux pour se faire élire, confirme le cynisme absolu du personnage, son arrivisme forcené. Leur camouflage idéologique ne tient plus la route. 

VERS UN PLANTAGE DE GRANDE AMPLEUR ?

La tentative soudaine et un peu désespérée de faire passer le matraquage des Grenoblois qui résulte seulement de sa mauvaise gestion, comme l'ouverture d'une voie politique "nouvelle", répondant à l'avenir de la planète, pourrait se révéler - si quelques journalistes font leur devoir - comme un plantage supplémentaire, mais de grande ampleur.

UN CHOC FRONTAL ENTRE TACTIQUE ET VÉRITÉ

Démontrant au plus grand nombre, comme Alain Carignon l'a bien qualifié dans le DL (12/2/23), "qu'Eric Piolle est un faussaire". Pas certain qu'il se remette politiquement, à Grenoble comme à Paris, d'un tel choc frontal entre sa tactique politicienne et la vérité de son mandat. 

10 Comments

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X