« LE POINT », PIOLLE ET LE NOUVEAU RIDICULE DE L’HOMME DÉCONSTRUIT ….

Deux journalistes du "Point", Romain Gubert et Morgan Navarro, se sont immergés incognito à Grenoble dans "un stage immersif" pour remettre en question sa "masculinité toxique". 6 pages de l'hebdomadaire qui n'améliorent pas l'image de Grenoble après la récente et toute aussi provocante opération sur la suppression des références chrétiennes du calendrier demandée par Piolle. Pendant 48 heures, au siège de "La Capsule" à Berriat, les deux compères ont livré les fondamentaux de leur vraie nature masculine - forcément toxique - au regard critique et acéré des spécialistes...

DES SCIENTIFIQUES AUX COMPÉTENCES INCONTESTABLES ....

Dont Simon, venu de Bruxelles, sociologue évidemment, anthropologue et... musicien "qui a été formé par une association féministe Belge"  publié plusieurs livres lesquels ne font pas de doutes sur ses qualités et son éclectisme scientifiques : "justice climatique féministe", "Genre et Communication", "Genre et droits reproductifs et sexuels", "Décrypter les médias"...

POUR ALLER PLUS LOIN CA COÛTE PLUS CHER

C'est d'ailleurs avec cette même approche scientifique qu'il est là pour "nous conscientiser au rapport de domination et de violence des hommes sur les femmes". Il existe des ateliers pour aller plus loin autour du parcours genré des hommes par le théâtre, la parole ou le touché, mais là, le coût estimé par personne est de 80 €.

"MAINTENANT JE PLEURE TOUT LE TEMPS AVEC MA COPINE"

11 "stagiaires" sont donc réunis deux jours, observés par les journalistes infiltrés. Et ils se marrent : "Antoine au physique de bucheron Canadien : "parfois je me sens un peu femme. Je cherche à comprendre qui je suis". D'ailleurs "longtemps je me suis interdit de pleurer. Maintenant je pleure tout le temps avec ma copine". Ou Laurent : "en matière de relation homme/femme je veux devenir meilleur". Stan : "j'ai été élevé dans une société qui valorise la culture du viol, je veux en finir" .

DÉCONSTRUIRE LE MAUVAIS QUI EST AU FOND DE L'ÂME DE L'HOMME

Entre les jeux et les témoignages, les aveux doivent permettre de déconstruire ce mauvais qui est au fond de l'âme des hommes. Ne plus dire "c'est un jeu de garçon", "un garçon ça ne pleure pas," la pilule c'est une affaire de femmes ".

Ou bien "laisse, c'est moi qui paye". Xavier confesse "c'est quelque chose que je dis souvent avec une femme pour me sentir plus fort".

"J'UTILISE LE SLIP TOULOUSAIN, CA CHAUFFE LES TESTICULES.."

Sur la pilule, Antoine (le bûcheron décidément plein de bonne volonté )"partage la charge contraceptive avec son amie. j'utilise l'anneau, le slip toulousain, c'est tout simple et naturel, ça chauffe les testicules, ce qui stoppe la production de spermatozoïdes" .

LE GRAND CAPITAL EST POUR LA PILULE CHIMIQUE

Il ajoute la petite note anti-capitaliste sans laquelle la panoplie idéologique ne serait pas complète: "les labos pharmaceutiques évitent d'en parler, ça ruinerait leur business. Ils préfèrent que les femmes ingèrent de la chimie."

LES MÉDECINS PRÉFÈRENT MUTILER LES ENFANTS

Les journalistes tombent sur un intersexuel et font remarquer que les enfants qui naissent ainsi disposent d'un statut et sont un sur cent mille. On leur répond que "près de 2 % de la population n'est biologiquement ni un homme, ni une femme". Citant "la violence exercée par les médecins (bien connue !) qui préfèrent mutiler les enfants qui naissent avec un tout petit pénis et leur assigner un genre d'autorité".

Mais un stagiaire qui juge "dérangeante, la virilité chez une femme" reçoit coups d'oeil sévères et haussements de sourcils. Il a des progrès à accomplir. Pédagogie aussi sur la signification précise de QIA dans le sigle LGBTQIA. Faut pas confondre.

LA MASCULINITÉ EST GÊNANTE EN SOI

Toutes les masculinités sont décortiquées : "l'hégémonique" - le macho dans le monde d'avant -, la "complice ", la "collaboratrice", la "subordonnée" mais aucune ne sort indemne. C'est la masculinité elle-même qui gêne.

À la pause déjeuner les journalistes découvrent l'univers à la grenobloise : les "tiers lieux pour militants.e.s curieuses et curieux", l'espace de "coworking solidaire", la "zone du faire" où l'on peut apprendre "la sérigraphie sur le tee-shirt" et "à créer son festival". La "zone de copains" (comment implanter une cantine de quartier en partenariat avec des producteurs locaux pour partager son pain) ...

Ils notent qu'il n'y a aucun salarié parmi les stagiaires dont l'un a fait 550 km depuis Orléans pour venir se déconstruire.

LA PAROLE D'UNE FEMME RACISÉE EST PLUS IMPORTANTE QUE CELLE DES AUTRES

Ensuite par groupes de trois ou quatre ils doivent concevoir le scénario d'un spectacle illustrant la violence masculine. Même dans cet exercice qui multiplie les poncifs, la méthode est contestée: "dans votre pièce ce personnage est racisé. Sa parole est opprimée, écrasée depuis des siècles. Vous auriez du privilégier sa position racisée. Je suis contre l'égalité qui n'a qu'une fonction : se donner bonne conscience. La parole d'une femme racisée est plus importante que celle des autres". Doublement si on comprend bien.

LES IDIOTS UTILES DE L'EXTRÊME GAUCHE, AGENTS DE L'AMÉRICANISATION

Certains contestent encore la pénétration de culture Woque américaine remettant en cause l'universalisme Français né de la Révolution de 1789. Amusant de constater qu'aujourd'hui comme en mai 68, un autre tournant sociétal, chaque fois, les idiots utiles de l'extrême gauche auront été les agents les plus efficaces de l'exacerbation des différences et de la promotion d'une société des individualités. Ils installent la culture américaine qui ne veut voir que des consommateurs, pas des citoyens qui dépassent leurs appartenances.

"DIRE À UNE FILLE QU'ELLE EST JOLIE, C'EST DE LA POLITESSE"

Une des deux femmes a abandonné le stage. Elle avait expliqué qu'en Amérique Latine où elle séjournait, "dire à une fille qu'elle est jolie, c'est de la politesse, alors qu'en France c'est gênant. Il ne faut pas tout mélanger". Il lui avait été répondu que "l'exotisme n'est pas une excuse". Elle avait besoin, elle, d'une remise à niveau par stage en féminisme.

"JE SUIS NÉ HOMME, JE SUIS LE MAL, JE SUIS LE MAL"

Les exercices se poursuivent "je suis né homme, je suis le mal, je suis le mal" écrit l'un d'eux. Et toujours "le capitalisme, compétition entre les faibles et les forts. Les hommes écrasent les femmes en toute bonne conscience. Rien ne changera tant que le système ne sera pas renversé". Plus de capitalisme et le féminisme triomphant : toutes les expériences de l'histoire récente l'établissent...

LES PETITS GARCONS DÉCONSTRUITS LE PLUS TÔT POSSIBLE

Il y a aussi l'adepte de la non violence qui ressent une "boule de violence" en lui. Bien entendu on termine par l'origine : dès l'école il faut déconstruire les garçons qui "ont des devoirs" en tant que nés garçons. Pas en tant qu'humains car ce serait les placer à égalité avec les filles.

LE LIEN DÉCONSTRUCTION ET MOIS DÉCOLONIAL

Au final les journalistes découvrent les liens avec le mois décolonial puisque des ateliers participatifs sont proposés avec l'événement. La boucle idéologique est bouclée. Combien d'argent public est concerné ? Les budgets participatifs alloués à la Capsule étaient annoncés d'un montant de 376 000 €. Mais on ne peut évidemment réduire l'activité de l'association aux stages de déconstruction et aux ateliers du mois décolonial.

LES IMPÔTS AU SERVICE DE L'IDÉOLOGIE MUNICIPALE

Cela étant la question se pose de l'utilisation des impôts (très lourds) des grenoblois au service des dogmes municipaux par l'intermédiaire d'associations relais de son idéologie. Alors qu'elles devraient être des contre-pouvoir. Dans le quartier, les 800 M2 du centre anti-capitaliste de le rue d'Alembert qui ne coûte rien aux militants de l'ultra gauche qui font beaucoup de dégâts, s'ajoutent à ces activités de la Capsule qui drainent au-delà de la ville.

LES PRIORITÉS MUNICIPALES SONT CHOQUANTES

Dans un quartier gangrené par la drogue, où des habitants sont parfois privés de services publics par la délinquance, menacés de se prendre une belle perdue, où l'espace public est dégradé, les priorités municipales sont choquantes.

SEULE LA PART DISPONIBLE DES CERVEAUX INTÉRESSE PIOLLE

En réalité des menaces à Sciences Po aux antifas autoproclamés qui tabassent des militants de droite afin de les intimider, des tags anti-capitalistes qui souillent les modestes copropriétés et spolient la classe moyenne, jusqu'aux "stages" et "ateliers" c'est toujours la part disponible du cerveau des grenoblois que les élus Rouges/Verts veulent atteindre. Seule l'emprise idéologique les intéresse.

TOUJOURS "L'HOMME NOUVEAU" À CRÉER

Ils ne font pas confiance à l'humanité pour évoluer à son rythme. Ils se considèrent comme l'avant garde éclairée du peuple qu'il faut guider vers les bonheurs futurs en faisant l'impasse sur les dégâts collatéraux de cette indispensable déconstruction. Toujours et encore à répétition, "l'homme nouveau" à créer qui a été au coeur de tous les totalitarismes passés et la cause de tant de victimes.

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