E. PIOLLE : LA GUEULE DE BOIS APRÈS LE CONSEIL MUNICIPAL
"L'étrange Conseil Municipal" décrit par Eve Moulinier (DL du 14/3/23) n'en finit pas de faire couler de l'encre. Des médias nationaux s'intéressent à cette très "étrange" hausse massive d'impôts que les Grenoblois vont devoir supporter. Fidèle à Lui-même - c'est sa seule constance - Eric Piolle "assume" depuis quelques semaines ce matraquage inédit des Grenoblois.
Il avait oscillé entre la faute à Carignon, la faute à l'Etat, la faute à l'Ukraine (!) puis s'est résolu à présenter l'échappatoire à la mise sous tutelle comme une sorte de volonté politique, qu'Il incarnerait seul contre tous.
L'HOMME DU BURKINI ET DE L'IMPÔT LE PLUS ÉLEVÉ DE FRANCE
Sa "chevauchée présidentielle" s'arrête définitivement là. L'homme du burkini est aussi l'homme de l'impôt. Celui qui aura fait des Grenoblois les vaches à lait les plus exploitées des grandes villes. Ses collègues Verts de Bordeaux, Lyon, Strasbourg sont tous très en dessous de cette hausse et ne peuvent pas être accusés de ne pas, eux aussi (!) "accélérer les transitions".
AUCUNE RÉPONSE À AUCUNE QUESTION
En écoutant les élus du groupe d'opposition égrener leurs propositions, on était frappé par la pauvreté, la médiocrité même de la gestion Piollesque. Son indifférence crasse à la gestion de la ville ne lui permet pas de s'attarder sur une quelconque économie de fonctionnement à sa portée. Même Eve Moulinier s'étonne de son absence de réponses.
SEPT ÉLUS DE LA MAJORITÉ EN DÉSACCORD AVEC LA HAUSSE D'IMPÔTS...
Entouré d'un noyau de répétiteurs maladroits et sectaires - Vincent Fristot, Margot Belair, Nicolas Kada, Christine Garnier, Lucille Lheureux - il n'admet pas la parole d'élus de son propre camp qui pourraient prendre en compte un certain nombre de réalités. 7 d'entre eux (Maxence Alloto, Barbara Schuman, Amel Zenati ont exprimé leurs doutes par la voix de Laure Masson (PS repentie). Parmi eux figurent Hakim Sabri, l'ex Adjoint aux Finances qui a rendu son tablier et Pascal Clouaire, Vice-Président de la Métropole mis au piquet pour crime de lèse-Majesté Piollesque.
...VOTENT PAR PEUR DES REPRESAILLES DE PIOLLE
"Au terme du discours, Laure Masson a surpris tout le monde en disant néanmoins que les sept allaient voter le budget. Pourquoi ? Pour ne pas perdre leurs délégations ? Par peur ? (....) Reste à savoir si ce demi-geste ne les a pas “exclus” quand même du groupe majoritaire" écrit Eve Moulinier dans le "DL".
UN MAIRE RIVÉ SUR SON TÉLÉPHONE, INDIFFÉRENT AU CONSEIL MUNICIPAL
La menace est le mode de gouvernement d'Eric Piolle et se révèle à chacune des étapes. Elus et collaborateurs en sont successivement les victimes. La fébrilité des textos qui s'échangeaient pendant le Conseil Municipal avec un Maire rivé sur son téléphone, indifférent à tout ce qui se disait au Conseil, démontrait les turbulences agitant la majorité.
LE CAPITAINE DU TITANIC
Personne ne sort indemne de l'épreuve : pas les frondeurs qui ont manqué de courage pour des raisons mercantiles, et surtout pas Eric Piolle qui ressemble de plus en plus au capitaine du Titanic avec un petit orchestre qui joue faux en l'accompagnant dans le naufrage.
LES GRENOBLOIS VONT PASSER À LA CAISSE
C'est la gueule de bois pour les Grenoblois qui comprennent que ça y est, ils vont devoir passer à la caisse. Qui ont bien compris que cette note salée ne change rien pour l'avenir et que les mêmes causes produiront les mêmes effets.
PIOLLE EN PROCÈS AVEC TOUS SES EX-SOUTIENS
La gueule de bois pour Eric Piolle qui se réveille esseulé, essoré, cerné par les affaires et les petits arrangements entre amis qui se terminent mal : procès avec son deuxième cerveau, Enzo Lesourt, procès avec un ex soutien, Pierre Pavy (restaurant le 5), révélations sur la présence de Pascal Auclair et de Fusée dans tous les mauvais coups : dans la dissolution de la Régie RC2 qui vient d'être annulée par la Cour de Cassation et va coûter 350 000 € à la ville, dans la reprise du "5" avec une procédure opaque très contestée...
DES MILLIONS d'€ PARTENT EN FUMÉE
Combien vont coûter les autres contentieux ? 500 000 € de provisionnés pour Pierre Pavy, autant pour Enzo Lesourt ?
Le sinistre de Richardson du fait du laxisme du Maire qui a laissé un camp de roms s'installer sur un terrain municipal - l'opposition attirant en vain l'attention de Piolle - contraint la ville de provisionner 6 millions d'€ pour le préjudice. Cela pourrait monter à 9 millions d'€ !
ICI UN PROCÈS, LÀ UN "TERRAIN D'ENTENTE"...
Les révélations de Pierre Pavy (le 5) dans le DL d'aujourd'hui (15/3/23) selon lequel Piolle est venu lui taper dans le dos vendredi en lui disant “Mais Pierre, comment a-t-on pu en arriver là ?” Je lui demande s’il plaisante, je lui rappelle qu’il a mon téléphone et que je lui ai envoyé quinze mails sans réponse ». Eric Piolle m’a alors glissé : “On doit trouver un terrain d’entente”.
Ainsi va la gestion Piolle, de foucades en changement de pieds, de procédure justifiée par Lucille Lheureux au Conseil Municipal, en une bourrade à un cocktail pour chercher un "terrain d'entente".
Des millions d'euros d'argent public partent en fumée pour rien. Ce qui n'empêche pas Eric Piolle de faire comme s'il gérait quelque chose sérieusement. Mais lundi soir, il paraissait visiblement un peu assommé et cachait mal un certain désarroi. Comment tenir encore 3 ans dans ces conditions ?
PLUS RIEN NE SERA COMME AVANT APRÉS LA HAUSSE MASSIVE
Plus rien ne sera comme avant en effet après la trahison des engagements. L'armée mexicaine de la majorité est démoralisée et démotivée. Ses mots n'impriment plus. Les excès des uns et des autres les décrédibilisent, qu'il s'agisse de Lucille Lheureux (culture) Christine Garnier (accusatrice de l'Etat raciste) ou de Nicolas Kada osant affirmer que "les assistantes maternelles attendent avec impatience la hausse de taxe foncière pour que leurs primes soient payées !". Alain Carignon ironisant sur les foules de Grenoblois massées sur les trottoirs pour acclamer les élus augmentant les impôts.
LA QUESTION DE SA SUCCESSION EST SUR TOUTES LES LÈVRES
Piolle est bien passé de l'autre côté de la barrière et la question de son sort et de sa succession est sur toutes les lèvres. Voudra-t-il se maintenir localement faute de destin national ? Sous quelle forme ? En briguant un 3ème mandat contrairement aux engagements, ou bien simplement sur la liste pour aller conquérir la Métropole ? Quel successeur alors que tous les prétendants sont cramés (Maud Tavel , Gilles Namur... ) ou récusés ? Les élus LFI qui croient venue leur heure se laisseront-ils faire ou proposeront ils un candidat malgré la désinvolture dont fait preuve Elisa Martin, leur Députée à l'égard de son mandat municipal ?
UNE ZONE DE FORTE TURBULENCE AVEC LES AFFAIRES
La majorité est entrée dans une zone de forte turbulence qui va s'aggraver avec les conflits avec la Métro et le SMMAG, l'échéance judiciaire de la Cour d'Appel pour Piolle, la pression politique sur Christophe Ferrari avec la procédure enclenchée sur dénonciation des Verts. Le dossier de la ZFE et la surenchère des Rouges/Verts sur le sujet ne devrait pas apaiser le débat.
À L'AUTOMNE, L'AMPLEUR DU DÉSASTRE
D'autant qu'au niveau populaire, il sera réouvert sur les impôts à l'automne quand les Grenoblois recevront la feuille et découvriront l'ampleur du désastre dans sa réalité sonnante et trébuchante. Piolle va devoir traverser la ville en vélo de plus en plus vite. Bon pour la santé?
Pauvreté et médiocrité en effet !
L’un mélangeant « mauvaise gestion » avec « infraction au droit » au sujet des Eaux de Grenoble, ou encore Mme Belair confondant les francs avec les euros au sujet de l’endettement !
Et comme toujours avec la gauche stalinienne, la préférence à la dépense publique : record de France des frais de fonctionnement : ceux-ci seront encore amplifiés, aggravant le risque de banqueroute.
Quand on est nul on demande conseil des experts. Mais Piolle non, replié sur son nombril, il préfère amplifier ses erreurs et tuer Grenoble.