ASSOCIATIONS DE GRENOBLE : LE MÉPRIS D’ÉRIC PIOLLE
Mercredi dernier, Eric Piolle présentait ses voeux aux associations de Grenoble. Une belle séance de fumisterie.
IL LES RECOIT QUAND JAMAIS ELLE N'ONT AUTANT ÉTÉ MÉPRISÉES
C'était la première fois que la ville de Grenoble organisait des voeux aux associations. Une cérémonie de plus dans une ville qui les enchaine, aux frais du contribuables, malgré des finances exsangues. Cette première a des airs de vent de panique : Eric Piolle daignait rencontrer les associations au moment où jamais elles n'ont été autant méprisées, et n'ont jamais eu autant de griefs vis-à-vis de la gestion municipale.
LES ASSOCIATIONS DE PROXIMITÉ : BALAYÉES
Les unions de quartier, associations de proximité par excellence, font ainsi les frais du mépris municipal depuis 2014. Jugées trop indépendantes, Eric Piolle avait tenté de créer les conseils citoyens "indépendants" pour les contrecarrer, avec des "citoyens" plus proches de lui (dont un représentant finira cadre EELV..). Échec cuisant puisque ces structures ont été boudées et n'ont rien produit. En 2022, il est donc allé plus loin en supprimant la subvention au Comité de liaison des unions de quartier, organe historique de la démocratie participative grenobloise. Il aura fallu une mobilisation de 6 mois des unions de quartier pour trouver une solution de compensation et éviter le licenciement de la secrétaire du CLUQ. 6 mois où les bénévoles de ces associations ont bien perçu la brutalité de la Mairie et sa volonté de les étouffer.
LE SOCIOCULTUREL : BALAYÉ
Même violence pour les associations du secteur socioculturel. Sans consultation, avec la brutalité qui caractérise le système Piolle, l'adjointe aux associations Annabelle Bretton a annoncé la fin des conventionnements avec Le Plateau (Mistral) et La Cordée (Villeneuve), deux associations d'éducation populaire dont les services bénéficiaient pourtant à des centaines d'habitants de ces quartiers déjà délaissés, ou encore la MJC Mutualité dont l'activité a été dépecée. Eric Piolle sabre tout ce qui a l'air trop indépendant, et tant pis pour les Grenoblois attachés à ces structures.
MOINS D'1/4 DES ASSOCIATIONS ACCOMPAGNÉES PAR LA VILLE
Il s'est tout de même vanté pendant ses voeux de l'accompagnement financier de 712 associations par la ville. Un chiffre isolé qui est à comparer au nombre d'associations à Grenoble, estimées entre 3000 et 5000. Ce qui signifie concrètement qu'entre 75% et 85% des associations grenobloises ne bénéficient d'aucune aide municipale. Pas de quoi se gargariser.
HEUREUX LES PROCHES D'ERIC PIOLLE...
Il existe tout de même des associations qui ont bien été aidées par la ville. Le cas le plus connu est bien sûr l'association Fusées, qui a aidé Eric Piolle lors des élections municipales 2014 et qui s'est vue attribuer des marchés sans appel d'offres par la ville. Eric Piolle comparaitra dans les prochains mois en appel pour cette affaire. On pourrait aussi citer le Planning Familial, très subventionné chaque année, et dont l'ancienne Présidente Céline Deslattes avait constitué une "prise de guerre" pour Eric Piolle lors des dernières municipales. Mix'Arts, une association organisatrice du mois décolonial (évènement qui promeut des thèses racialistes et indigénistes), est également bien aidée. Ou encore "Les ami.e.s du 38"... une association créée par les squatteurs d'extrême-gauche du 38 d'Alembert, à l'origine de nombreuses nuisances, quelques semaines avant le vote d'une délibération de la ville qui lui loue les locaux pour 40 ans à un prix plus qu'avantageux. Bref : à Grenoble, les associations avec des accointances idéologiques avec le pouvoir en place semblent moins à plaindre que d'autres...
3 MESURES RISIBLES POUR SEULE AMBITION
Au cours de ses voeux, Eric Piolle a proposé 3 mesures pour les associations qui pourraient prêter à rire si elles n'étaient pas aussi déconnectées. Il souhaite faire de la maison des associations une "maison de l'engagement". Derrière ce terme pompeux, il s'agit simplement de permettre à quelqu'un qui porte un budget participatif d'aller à la maison des associations plutôt qu'à l'hôtel de ville. Quelle révolution ! 2ème proposition : une plateforme numérique pour les bénévoles. On a hâte de connaitre les chiffres de fréquentation de ce gadget déjà voué à être boudé.
LA MESURE PHARE : UN "RECENSEMENT"... APRÈS 9 ANS DE MANDAT
Mais la grande mesure annoncée est une spécialité Piollesque. Une enquête, un diagnostic. L'idée : "connaitre le nombre d'associations" pour "identifier leurs besoins" et "mettre en place de nouvelles actions". Vous ne rêvez pas. Après près d'une décennie au pouvoir, la majorité Piolle se demande combien la ville compte d'associations (!) et voudrait essayer de s'intéresser à leurs besoins ! Il serait temps en effet, mais personne n'est dupe et notre collectif prend d'ores et déjà le pari qu'à la fin du mandat, les "besoins" n'auront pas plus été pris en compte.
PANIQUE À BORD !
Ce soudain intérêt pour les associations, en bricolant 3 mesures à la va-vite qui ne répondent à aucune demande et ne résoudront rien témoigne bien du vent de panique qui règne à bord de la Maison Piolle. La majorité municipale a bien senti la grogne qui monte chez les Grenoblois et chez les acteurs associatifs en particulier, méprisés par des élus "sachant" enfermés dans leur tour d'ivoire. Un ras-le-bol qui n'est pas prêt de s'arranger avec le conseil municipal de demain et la hausse d'impôts historique que souhaite Eric Piolle.
Avec peu de bus et trams le soir,
avec la contrainte des ZFE,
avec les difficultés à stationner,
avec l’insécurité nocturne (voitures fracturées ou brûlées, incivilités…)
Piolle empêche les bénévoles de se déplacer le soir pour raison associative !
Il TUE à petit feu la vie associative, et parfois l’étrangle directement…
Voila ce qui se passe quand on laisse un dictateur s installer à la tête d une municipalité.
Il est grand temps de réagir,Grenoble se meurt !
Je suis né à Grenoble en 1961, d’avril à octobre j’utilise mon vélo pour me rendre au centre- ville de Grenoble en revanche 5 mois par an je prend ma voiture pour une raison simple : le prix d’un ticket de bus ! ?
A commencer par un greffe des associations qui n’existe plus. Les associations on si peu d’importance aujourd’hui à Grenoble qu’il n’y a qu’une messagerie vocale, personne ne répond aux mails, un simple message type et déclaration à faire 100% en ligne. Aucun être humain pour des renseignements ou questions spécifiques.
Demerdez vous!!!
Eric Piolle est detesté.
Vivement qu’il soit remplacé !
Toutes ses actions sont criquitées et critiquables.
Mais il s’en fout, pourvu qu’on parle de lui.
Grenoble n’a jamais eu un maire aussi nul et je reste polie.