LE MAGASIN: LE GRAND GÂCHIS
"On connaît enfin la date de réouverture du centre national d’art contemporain, Le Magasin, fermé depuis 2020 en raison de la Covid puis du départ de la direction et d’une partie de l’équipe" . Avec Clément Berthet ( DL du 22/8/22) les bérézina municipales deviennent des succès.
LE MAGASIN A ÉPOUSÉ TOUTES LES DÉRIVES DES ROUGE/VERTS
Le "Magasin" qui fut un fleuron culturel grenoblois, qui avait accueilli avec des milliers de visiteurs, dès son ouverture une exposition Buren en pleine polémique nationale au sujet de l'artiste, a été tué par une direction extrême-woquiste , poussant à fond les thématiques de la majorité Rouge/Verts, épousant toutes les dérives des réunions non-genrées, refusant une exposition d'hommes blancs...
REFUS D'UNE EXPO DE FIGURES MASCULINES BLANCHES...
Béatrice Josse, la directrice avait annulé une exposition prévue par son prédécesseur pour des motifs qu’elle avait ainsi signifiés à ses organisateurs :"vous comprendrez que mes copines féministes radicales, féministes historiques, post-féministes, afro-féministes, éco-féministes, queer et trans ne comprendraient pas que je confie à des figures certes incontournables de l‘histoire de l’art de notre pays, mais des figures masculines blanches…»C'était le moment ou Eric Piolle moquait "l'homme blanc au volant de sa voiture" .
Le Centre National d'Art Contemporain a même supprimé les artistes pour les remplacer par un babillage régressif d'entre-soi.
LE RÔLE PRÉPONDÉRANT DU MAIRE SUR LA DIRECTION
En réalité le Magasin est en panne depuis 4 ans et le Covid a peu de part la dedans! Mais il s'agit toujours d'exonérer la municipalité de ses responsabilités. Par contre Clément Berthet n'hésite pas à s'en prendre à Brigitte Boer, Conseillère Municipale , qui a eu l'outrecuidance de tacler la majorité au Conseil Municipal « La situation actuelle résulte de vos choix de direction, sectaires et inappropriés ». Il estime que " l’élue grenobloise a tout de même oublié que ce choix, tout comme celui de Céline Kopp, résultait d’un conseil d’administration composé pas seulement de la Ville mais également du Département, de la Région et de l’État" . ( DL du 22/8/22)
AUCUN COMPTE DEMANDÉ A Lucille LHEUREUX
Il fait semblant d'ignorer le rôle prépondérant du Maire dans ce type de nomination - on l'a vécu également pour MC2- aucun partenaire ne pouvant imposer une personne dont le Premier Magistrat ne s'accommoderait pas. A minima.
Tandis que les propos lénifiants de la brillante commerçante du cours Berriat, Lucille Lheureux (Verts/FI) sur le sujet sont repris comme " argent comptant" sans jamais que de vrais comptes ne soient demandés.
L'ANCIEN MUSÉE ABANDONNÉ
S'agissant d'un autre dossier - celui de l'ancien Musée de Peinture- dont elle avait caché au Conseil Municipal et aux grenoblois le rapport accablant sur son abandon, Clément Berthet s'était contenté de noter qu'elle avait refusé de répondre à son interrogation. On pourra même continuer à entendre l'élue pérorer sur l'action municipale... en faveur du patrimoine .
L'ANCRAGE IDÉOLOGIQUE, SOURCE de L'ÉCHEC...
L'ancrage idéologique du Magasin est la principale cause de son échec. Il s'agit toujours d'imposer un monde à deux dimensions. D’un côté la mâle blanc prédateur, l’oppresseur, et de l’autre côté sous l’égide du concept d’intersectionnalité, ses victimes, les femmes, la planète, les minorités raciales et sexuelles...
Le communiqué de presse de la nomination de Cécile Kopp, stipule que l’institution serait « un lieu d’exercice privilégié… de l’inclusion et du décloisonnement…particulièrement attentif à la problématique des droits culturels… ».
LE MAGASIN AU SERVICE DE L'IDÉOLOGIE AU POUVOIR
Dans le contexte d’un centre d’art quel sens peut porter le terme d’inclusion qui est en résonance avec les débats politiques et sociétaux actuels quand pour certains l’inclusion, le droit à la différence, mine le modèle républicain, la loi commune, au profit d’une vision multiculturelle et multiethnique (communitariste) que d’autres, au contraire, l’appellent de leurs voeux. L’intégration républicaine des uns s’oppose à l’inclusion des autres.
Qui peut nier avec l'obstination qu'Eric Piolle manifeste pour autoriser le burkini et complaire à l'islamisme, le fait que l'institution soit mise au service de l'idéologie au pouvoir local?
LA MUNICIPALITÉ A PRIS EN MAINS LA PROGRAMMATION DES THÉÂTRES...
Jusqu'à Piolle les institutions culturelles exerçaient leur magistère en toute liberté. Elles étaient même l'opposé de l'ordre culturel voulu par le pouvoir afin de créer le débat. Depuis son arrivée la volonté de pénétrer la part de cerveau disponible des grenoblois s'est exercée par tous les moyens. La municipalité a ainsi brutalement mis fin à la mission du collectif le Tricycle qui organisait la programmation des théâtres afin de la prendre directement en mains. Par exemple le théâtre " privé " a été exclu de la programmation du Théâtre Municipal alors qu'il permettait aussi des représentations de qualité et extrêmement rentables.
... ET INSTALLE SES AMIS SUR FONDS PUBLICS
Les Rouge/Verts veulent imposer leurs thématiques et leurs solutions par toutes les pores. D'où ces "expositions" démultipliées dans l'espace public , ces associations amies telle Alternatiba installée dans des locaux municipaux, ces groupes de l'ultra -gauche auxquels sont consentis des baux de ... 40 ans à des tarifs imbattables comme rue d'Alembert. Tous ces canaux répètent la même chose sur la société, l'écologie, le capitalisme, les genres. Il s'agit d'une grosse caisse qui a pour objet d'interdire tout débat.
SUR EUROPE 1 , E.PIOLLE TRÉS MALMENÉ PAR J.BARON
Sur Europe1 cette semaine Eric Piolle a été la caricature de ce sectarisme qui veut imposer une seule lecture de la société et n'accepte aucune contradiction. Heureusement avec Jeanne Baron, il est tombé sur une journaliste pugnace qui a refusé de se laisser enfumer. N'a t -il pas fini par lui lancer que ceux qui contestaient sa décision sur le Burkini, ceux qui osaient l'interroger à ce sujet sont des ... climato-sceptiques !
UN GRAND MOMENT DE RADIO ET UNE LECON de JOURNALISME
Jeanne Baron lui a répondu qu'en l'interrogeant sur la liberté des femmes, sa conception de la laïcité elle appartenait donc à cette catégorie? Alors qu'il s'enferrait avec les jupettes du Burkini elle a eu la cruauté de lui lire la condamnation sans appel de ses manquements par le Conseil d'Etat. Un grand moment de radio et une belle leçon de journalisme.
LA RÉSISTANCE DES ACTEURS CULTURELS
En réalité la chape de plomb que voudrait imposer la municipalité sur le débat en en fixant le contenu, craque par tous les bouts. Les établissements culturels ou elle impose ses dogmes sont désertés par le public. Le cas du " Magasin " est symptomatique de l'impasse ou conduit une telle soumission à l'ordre établi localement. On peut faire confiance à la capacité de résistance des acteurs culturels grenoblois pour ne pas gober sans combat la grande régression civilisationnelle que masque si mal son idéologie de la déconstruction.
« Je porte le burkini au nom de la liberté ».
Piolle répète cela bêtement en boucle faute d’argumentation de fond. Balayant sciemment l’Islamisme et les contraintes d’hygiène en piscine. Sa logique est aussi stupide que l’affirmation suivante :
« en voiture je grille les feux rouges au nom de la liberté de circulation ».
Intellectuellement, ça vole bas !
Heureusement que Mme Baron est bien plus lucide et éclairée.