THÉATRE MUNICIPAL : LA SECTE ROUGE/VERTS ÉTEND SON EMPRISE

L’agonie du Magasin ne suffit pas. Eric Piolle a transformé l’ancien Centre National d’Art Contemporain (CNAC) dont la réputation avait dépassé les frontières à l’époque ou la municipalité Carignon en avait fait l’un des fer de lance culturels de la ville, en secte LGBT et autres réunions entre personnes du même sexe ou interdisant la représentation des blancs ou encore en organisant des séances de lévitation, Éric Piolle participant lui-même à l’une d’entre elles.

MAGASIN : PLUS D'EXPOSITIONS, PLUS D'OEUVRES, PLUS D'ARTISTES

Plus d’expositions, plus d’œuvres, plus d’artistes. On sait ce qu’il est advenu. La meneuse de cette revue-là, Béatrice Josse choisie par Piolle a été enfin licenciée et la situation du CNAC  est financièrement catastrophique ce que les tutelles qui cherchent à recruter un directeur cachent aux candidats potentiels. Mais rien n’a changé non plus quant à l’orientation.

 

CYBERFÉMINISME, AFROFÉMINISME ET CULTURE QUEER

La présidence du conseil d'administration a été renouvelée avec la nomination d’ Estelle Pagès, directrice de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon. Très sensible à la cancel culture et à "l'intersectionnalité" elle a recruté pour la direction de son post-diplôme Mme Oulimata Gueye (franco-sénégalaise) dont la biographie nous apprend qu'en 2018-2019 elle développe un cycle de conférences, performances et débats : Afrocyberféminismes..." cycle (qui) revisite l'histoire des technologies numériques à partir du croisement entre cyberféminisme, afroféminisme et cultures queer".

CENSURE de la REVUE ARTPRESS

Dans cette même école des beaux-art un groupe d'étudiantes a commis un dictionnaire de l'écriture inclusive et un groupe d'enseignants et d'élèves a milité pour le contrôle des acquisitions de la bibliothèque en demandant l'annulation de son abonnement à la revue Artpress dont l'éditorial de l'un de ses contributeurs avait critiqué la cancel culture et le féminisme radical.

C.BERNARD, L.LHEUREUX EXÉCUTANTS DE LA SECTE AU POUVOIR

Le conseil d'administration de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon est présidé par l'adjointe à la culture  Verts de la Ville, Nathalie Perrin Gilbert qui ressemble à nos  Corinne Bernard ou Lucille Lheureux locaux en plus haut de gamme. Mais  cette nomination à la présidence du MAGASIN a pour objectif la  poursuite de cette prise en main de la culture par la gauche extrême  à l'échelle de la région.   Qui conduit à fermer tout accès à la culture au plus grand nombre.

 

É. PIOLLE A PRIS EN MAINS LA PROGRAMMATION DES THÉÂTRES

Éric Piolle avait déjà repris en mains la programmation des  théâtres grenoblois en coupant la gorge au collectif le Tricycle qui la gérait en toute liberté. Ici aussi le bilan est catastrophique. Le théâtre municipal est devenu une caricature avec notamment  la suppression du théâtre « privé «  parce que le mot doit être sorti de tout entendement. Alors que des milliers de grenoblois se battaient pour s’abonner au Théâtre municipal ou Guy Sisti, le directeur choisi par Alain Carignon, apportait une programmation audacieuse, de qualité, diversifiée, il est devenu un astre mort sous PIolle.  La municipalité ne veut pas de diversité culturelle .

LE THÉÂTRE MUNICIPAL ANNEXE DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE

La normalisation culturelle se poursuit donc. Les équipements culurels doivent coller aux thématiques présidentielles du candidat. Au lieu de surprendre et d’innover, de s’inscrire parfois contre l’époque, le Théâtre municipal copie la culture ambiante obéissant à ses maitres. Allons-y sans retenue sur les migrations, l’exil, le réchauffement climatique, la fonte des glaciers … On se croirait à l’école primaire..

PLACE GRE'NET : UNE MAINMISE SUR LA PROGRAMMATION?

« Faut-il, dès lors, voir dans le choix des thématiques une main-mise de la municipalité sur la programmation ? Et ceci alors qu’il lui a déjà été reproché de “municipaliser” les lieux culturels  au détriment de ses précédents gestionnaires ?  «   questionne tout de même Joël Kermabon dans Place Gre’Net, le site d’information en ligne.

POURQUOI ÉCARTER LE COLLECTIF QUI GÉRAIT LES THÉÂTRES ?

 « Je n’ai absolument aucune pression de la Ville, c’est une liberté totale de programmation »,  lui répond Delphine Gouard. Qui dément toute «commande politique » de la part de la majorité municipale. Connaissant le fonctionnement  réel du clan on peut en douter. D’ailleurs pourquoi les équipements culturels qu’ils ont repris en mains épousent-ils si spontanément les thématiques de Piolle ? Pourquoi avoir écarté le collectif qui gérait les théâtres ? 

 

Même le « Dauphiné «  généralement plus que très complaisant sous la plume de  Clément Berthet reléve   que «  sur les quatre thématiques (du Théâtre)  trois sont extrêmement liées à la politique de la ville ». (DL du 7/9/21) Mais c’est Antoine Girardier qui traite le sujet.

Mais toute cette loghorrée qui ressasse ce qu’on lit dans les journaux, qui répète à satiété les mêmes mots comme pour enfoncer un clou dans la partie disponible des cerveaux est évidemment à l’opposé d’une action culturelle municipale  en particulier à travers l’art vivant, qui est là pour faire réfléchir différemment, pour procurer du plaisir, des émotions, offrir un espace de liberté, d’évasion par rapport à la culture dominante.

 

LA CHAPE DE PLOMB SUR LE SECTEUR CULTUREL

La chape de plomb qui recouvre Grenoble dès que la municipalité prend le pouvoir dans un secteur culturel est très représentative de ce qui menace les Français. Les opérateurs culturels ne s’y sont pas trompés. Éric Piolle a fait un bide retentissant lors de son apparition au Festival d’Avignon.

FESTIVAL d'AVIGNON : BIDE RETENTISSANT 

Jean-François Garcin, le journaliste du DL  qui l’a suivi  à la salle Tomasi d’Avignon ou il devait rencontrer tout ce qui compte dans le monde du théâtre raconte :  « Nous ne saurons rien de ses propositions culturelles, pas plus que la petite dizaine de comédiens, auteurs, metteurs en scène, directeur de théâtre, producteurs et responsables associatifs venus échanger avec le candidat à la primaire écologiste » (DL du 20/7/21).

UN BON RÉSUMÉ DES SONDAGES 

Bref il a déplacé 5 ou 6 personnes alors qu'il annonçait parler aux acteurs de l'art vivant. Il n'avait d'ailleurs rien à leur dire d'autre qu'offrir Sa personne.  Ce qui est pour lui le Summum. 

Le secteur culturel est un bon résumé de ce qui semble lui arriver selon les sondages. La com' factice et sans chair humaine cumulée à un sectarisme sans bornes ont démontré plus que leurs limites. 

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