MALHERBE : UN DES QUARTIERS ABANDONNÉS PAR LA MUNICIPALITÉ PIOLLE
Pas un élu de la majorité municipale n'a pointé son nez à la fête du quartier Malherbe organisée samedi par "Convivialité Malherbe". Des centaines d'enfants ont bénéficié de jeux de tous ordres, de cours de judo, la Batukavi est venue animer pour leur joie et celle de leurs parents. Une journée chaleureuse, conviviale pendant laquelle des jeunes tenaient le traditionnel stand de merguez.
Gilles NAMUR ( Verts/FI) : "COMMENT VOULEZ VOUS QU'ON S'INTÉRESSE à VOUS"
Un temps de joie mais aussi d'échanges et de rencontres. Les Rouge/Verts grenoblois ont décidé de boycotter le quartier. De le rayer de la carte et de leur pensée. Il n'existe pas. Ils n'ont jamais vu l'Adjointe chargée du quartier, Isabelle Peters (Verts/FI). D'ailleurs Gilles Namur, Adjoint à la fraîcheur, (!) croisé par Mimoun M'Rad le président de l'association à l'hôtel de ville, questionné sur les brumisateurs qui ne fonctionnent pas depuis 4 ans lui a lancé : "comment vous voulez qu'on s'intéresse à vous alors que vous vous affichez à longueur de journée avec Carignon et que vous nous insultez à longueur de journée sur les réseaux sociaux !"
LE 38 D'ALEMBERT S'EXPRIME DE FACON POLICÉE ....
Revendiquer des améliorations pour un quartier, exprimer des désaccords avec une municipalité c'est "l'insulter". Cela mérite la mort au moins sociale comme Barbara Schuman l'a tenté avec l'expulsion de Mimoun M'Rad de son logement, stoppée par la justice. Tandis que les expressions du centre de ressources anti-capitaliste du 38 d'Alembert sont d'une police verbale exemplaire. Comme celle des élus eux-mêmes ! Mais dans leur esprit, comment, en effet, un pouvoir "populaire" pourrait il décevoir le peuple? Inconcevable pour nos Rouge/Verts de culture totalitaire. Comme ils l'ont fait pour d'autres ,les nervis autoproclamés "antifas et antiracistes" de la municipalité ont d'ailleurs tenté d'entrer en action contre... Mimoun M'Rad. Ils ont assez vite été stoppés.
L'OPPOSITION N'A PAS LE DROIT D'EXISTER EN PIOLLAND
Le fait qu'un Président de groupe représentant 25 % des Grenoblois, Alain Carignon, élu au Conseil Municipal soit présent vaut déclaration de guerre à la municipalité. D'ailleurs il était présent hier tout comme Brigitte Boer, Nicolas Pinel et Chérif Boutafa. On mesure aux propos de Gilles Namur la conception de la démocratie de la majorité Piolle. Ils n'hésitent sur aucune brutalité.
B.SCHUMAN (Verts/FI) : " TOI DÉGAGES, JE VEUX PAS QUE TU ME PARLES"
De son côté Barbara Schuman, adjointe ( Verts/FI) et Présidente de Grenoble Habitat invitée à la sortie d'une réunion par Mimoun M' Rad à participer à cette fête de quartier lui avait répondu en présence de Pascal Clouaire et Hassen Bouzeghoub : " toi dégages, je veux pas que tu me parles" .
Mimoun M'RAD DEMANDE DES EXCUSES à Eric PIOLLE
Si bien que Mimoun M' Rad qui a fortement ressenti un relent de racisme dans ce tutoiement et cette violence verbale a écrit à Éric Piolle pour lui demander des excuses. La fête du quartier n'a pu se dérouler que grâce au soutien de la Région Auvergne Rhône-Alpes et Laurent Wauquiez. Le président de la région a été remercié publiquement ainsi que Nathalie Béranger, Conseillère Régionale qui a porté la demande. Que se passera-t-il demain si Éric Piolle impose le burkini dans les piscines municipales? Heureusement Laurent Wauquiez a confirmé publiquement que les associations grenobloises indépendantes ne seront pas affectées.
DES CRITÉRES DE COPINAGE POLITIQUE OU AUTRES
Le quartier Malherbe n'est pas une exception. Le sud de la ville est particulièrement meurtri. Mais ailleurs les interventions municipales répondent à des critères de copinage ou autres, pour ne pas dire plus. Des Unions de Quartiers sont entendues et d'autres ne reçoivent même pas de réponse. Des collectifs sont choyés, logés, soutenus et d'autres totalement ignorés.
DES UNIONS DE QUARTIERS ET COLLECTIFS IGNORÉS
L'Union des Habitants du Centre ville veut une action anti-tags. L'Union de Quartier Beauvert veut sauver son dernier espace de respiration. Les habitants de l'avenue de Washington réclament une concertation sur le stationnement depuis 2 ans. Pas de réponse. L'Union de Quartier Notre Dame demande la suppression d'une terrasse - peut être fondée - et l'obtient immédiatement, même au détriment du droit puisque la décision sera annulée. Qui peut suivre la logique ?
DES STRUCTURES DE L'ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE ASSASSINÉES
Barbara Schuman et Gilles Namur lâchent le morceau avec leurs réponses: le territoire ne compte pas. Les problèmes humains non plus. Seul l'alignement ou non sur la ligne définie par le Grand Timonier compte. Éric Piolle n'avait il pas répondu Lui-même à la responsable de la Papothèque , une structure de l'économie sociale et solidaire au Lys Rouge, qu'elle serait tuée pour ne pas se fondre dans le moule municipal ? C'est fait.
LA MUNICIPALITÉ PIOLLE RECUSE LE PLURALISME
La simple fête du quartier Malherbe hier, la joie communicative des enfants, la satisfaction des parents sont la seule réponse qui vaille à cet ostracisme d'un autre temps. Mais il révèle aussi en profondeur le caractère insupportable d'une majorité municipale qui récuse les fondements de la démocratie dont le pluralisme est un élément clé.
UNE DÉRIVE SECTAIRE QUI HEURTE DES COUCHES de PLUS EN PLUS LARGES
La décision sur le burkini, rupture avec le vivre ensemble qui nous rassemble, prise par une fraction de la même majorité municipale, sans consulter aucunement les grenoblois, à l'occasion d'un Conseil Municipal fermé aux Grenoblois confirme cette dérive sectaire qui heurte de plus en plus largement de tous les côtés de l'échiquier politique.
Piolle et ses copains pourrissent les quatiers.
Et plus c’est pourri, moins ils y mettent les pieds !
Mais quand des grenoblois font mieux qu’eux, ils critiquent ou regardent ailleurs.
Tels des gosses jaloux et immatures.
Grenoble le changement, ne vous mettez pas à parler comme la gauche —–> « rupture avec le vivre ensemble qui nous rassemble ».
Le vivre ensemble n’existe pas et n’a jamais existé.
le vivre ensemble est nos valeurs commune, celles de la République et de la Natation Française