LA VILLE « VERTE » EST EN MARCHE

On ne sait pas si des habitants du quartier Jean Macé interviendront ce jeudi 30 mars à 19 h,  ou se déroule ( à l'école Simone Lagrange) l'assemblée de quartier, face aux élus qui poursuivent la bétonisation intensive du secteur. Rue Durand-Savoyat un immeuble vient de perdre la vue sur les montagnes et le soleil qui étaient pourtant publiquement garantis dans toutes les nouvelles constructions par l'inamovible Adjoint à l'urbanisme, Vincent Fristot ( Verts/Ades). Les promesses de Piolle n'engagent que ceux qui les écoutent. 

LE PARC TARZE POURRAIT ÊTRE URBANISE 

Parc Tarze la municipalité est d'accord pour dépolluer le sous sol, mettre le parc en état à condition de l'urbaniser partiellement ! C'est une constante grenobloise: les malheureux parcs existants ne sont pas inviolables. Déjà, le parc Hoche a été amputé par la création de l'hôtel OKKO. Malgré un nombre de M2 d'espaces verts par habitant le plus faible des grandes villes , beaucoup courbent l'échine devant cette régression qui se poursuit. 

 

OPERATION GALTIER : ARBRES ET JARDINS ONT DISPARU

Le slogan " la ville verte " est bon pour le gogo. Partout dans la ville c'est l'opposé qui est en marche. 

Cours de la Libération la chasse à l'arbre et aux espaces de respiration est ouverte avec l'opération Galtier : 150 logements - 50 % de HLM- ont remplacé jardins, arbres, villas enserrant celles qui subsistent à l'arrière d'un univers de béton.

 

COURS DE LA LIBERATION : TOUS LES JARDINS SERAIENT BETONNES

Pierre-André Juven l'adjoint ( Verts/FI) officiel à l'urbanisme, qui ne fait que répéter les éléments de langage qu'on lui a appris, lui-même reconnaissant comme sociologue engagé, qu'il n'avait aucune compétence urbanistique, confirme partout que le cours de la Libération verra disparaitre uns à uns tous les espaces de respiration qui subsistent. La municipalité a décidé une continuité d'immeubles de 8 étages jusqu'à Pont de Claix.

Aucun quartier n'échappe à cette folie bétonnière. Chorier-Berriat a tenté des résistances rue Raspail ou sur l'ilot Raymond, en vain. Rue de Stalingrad c'est la même chose. Les " éco quartiers" - nommés ainsi par anti-phrase- qui sortent de terre le démontrent par l'absurde tant le béton domine.

Aucun n'est épargné. Pendant que Piolle, Gilles Namur et les autres discourent sur la protection des arbres, la lutte contre les ilots de chaleur, le réchauffement de la planète , ils signent de la main un plan local d'Urbanisme qui poursuit la densification de la ville. 

Jusqu'à quand les médias vont ils se contenter des discours? Pourtant les images parlent. Elles sont des centaines maintenant à montrer la suppression d'arbres ( Victor Hugo, Square Silvestri, Piscine Jean Bron, place de la Gare...) , à montrer la disparition d'espaces de respiration. 

" La végétalisation se poursuit" communique la ville. Mais elle refuse de répondre sur le nombre de M2 d'espaces verts par habitant, ce que les médias ne lui demandent d'ailleurs pas. Plus d'habitants, moins d'espaces verts, le résultat est évident. Il demeure caché. 

LA " NORMALISATION" de GRENOBLE EST EN ROUTE 

La "normalisation" de Grenoble est conduite sans état d'âme. Sa diversité est en train de mourir sous nos yeux. La mobilisation sporadique des grenoblois , projet par projet, ne suffira pas à stopper les bulldozers. Seule une prise de conscience globale de ce qui se joue dans une cuvette particulièrement affectée par le réchauffement climatique sera de nature à faire reculer une politique à front de boeuf, tellement elle est bête. 

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