PIOLLE VEUT MUNICIPALISER LA VIE COMMERCIALE
Eric Piolle est si doué qu'il veut prendre en mains la vie commerciale de la ville! A partir de sa décision de tout faire pour empêcher l'enseigne KFC de s'installer à l'angle Jaurès/Alsace-Lorraine, la municipalité donne des leçons comme à son habitude. Maxence Alloto l'Adjoint (PS repenti) se colle aux éléments de langage à répéter comme une leçon ( DL du 9/3/22): «absence de circuits courts ou locaux dans l’approvisionnement, non-respect de la condition animale, non-respect du zéro déchet… » même si KFC avait expliqué avoir signé la charte sur la condition animale, apporté des garanties sur la qualité des produits... Quant aux déchets on ne voit pas en quoi Eric Piolle est le mieux placé pour exiger l'exemplarité, lui qui les traite avec autant d'efficacité dans sa ville.
PIOLLE ÉTEND GRAND PLACE DE 5000 M2
Grenoble regorge de Mac Do, Kebab de tout acabit, Tacos Grenoblois ou Lyonnais et on ne sait pas si dans les 5000 M2 supplémentaires de surfaces commerciales de Grand Place , décidés par les Rouge/Verts le choix des enseignes est effectué par la ville? Et est-ce que ces 5000 M2 de surfaces commerciales vont aider au développement du commerce du centre ville? La question n'est pas posée non plus .
DÉTOURNER L'ATTENTION DE L'ASPHYXIE ORGANISÉE DU COMMERCE LOCAL
Comme à son habitude la com' municipale a pour objet de détourner l'attention sur le fond: la grande difficulté des commerces grenoblois du fait des problèmes d'accès, de stationnement , de paupérisation de la ville, d'insécurité et de malpropreté. A l'angle Jaurès/Alsace Lorraine, au dessus de l'ex futur KFC, l'hôtel Touring a été transformé en HLM. C'est tout le peuplement de la ville qui détermine la clientèle des commerces. En interdisant en parallèle l'entrée de celle du Grésivaudan, à hauts revenus, Eric Piolle a fait le choix d'asphyxier le commerce Grenoblois.
COURS BERRIAT: L.LHEUREUX ( Verts/FI) S'INSTALLE, LES COMMERCES SERONT ACQUIS
Maintenant la municipalité disserte auprès d'Isabelle Calendre ( DL du 9/3/22) sur ... la préemption commerciale. La possibilité pour la ville d'acquérir un local commercial à vendre, pour le louer ou le revendre. Elle a déjà mis en place "la foncière" métropolitaine qui va acquérir des commerces morts cours Berriat , là ou la valeureuse Lucille Lheureux L'Adjointe ( Verts/FI) a décidé devenir commerçante ( avec la même tromperie que l'élue) mais en tout bien tout honneur, pratiquement pour ne pas gagner d'argent et ne vendre que des produits qui ne nuisent pas à la planète. Bref commerçante seulement pour rendre service, bienfaitrice de l'humanité, incompétente en tout.
LES COMMERCES ONT BESOIN DE CLIENTS
Le caractère idéologique de cette approche est frappant et il est gobé sans commentaire: car les commerces ont seulement besoin de clients pour vivre. La seule question qui vaille pour une municipalité est de savoir ce qu'elle fait pour créer un environnement favorable à leur développement. Evidemment la poser entraine des complications car il faut aborder les choix municipaux. Tous. Y compris l'urbanisme: quel peuplement pour Grenoble avec la densification massive et 50 % de HLM par opération? La municipalité accompagne-t-elle la promotion sociale et , donc, le pouvoir d'achat ou appauvrit-elle?
INSÉCURITÉ, MALPROPRETÉ, PIÉTONS EN DANGER, STATIONNEMENT ....
En étant la première pour les agressions violentes et les vols à la tire, favorise t-elle le commerce? La naissance d'une nouvelle page à succès, SaccageGrenoble, ou les témoignages sur la saleté, les dangers courus par le piéton, les dégradations en tous genres sont portées par des dizaines de dizaines de grenoblois , démontre que rien n'est fait pour que flâner à Grenoble soit agréable pour le grenoblois ou le visiteur.
POURQUOI NE PAS PRÉEMPTER LA BASTILLE?
Voilà qu'au lieu de préempter les verrues universitaires de la Bastille , vendue à des prix dérisoires, afin de préserver cette montagne de la biodiversité au coeur de la ville, d'empêcher son urbanisation, la municipalité disserte avec componction sur la préemption des rideaux baissés ou une acquisition pour empêcher KFC de s'installer. Il y a bien quelque chose de tordu au royaume de Piolle. La reproduction sans filtre ni analyse du discours municipal conduit à des méprises considérables. Car le bien commun est perdu dans ces choix ridicules.
50 % DE PERTE DE CHIFFRE D'AFFAIRES à SAINTE CLAIRE
Dans le même DL (29/12/21) pourtant, les frères Patrick et Raphaël DI Girolamo , installés depuis 50 ans au marché Sainte Claire expliquaient avoir perdu 50 % de leur chiffre d'affaires depuis la fermeture de Notre-Dame. Olivier Curto, le Président des commerçants du secteur, est en train de sonner le tocsin sur la situation commerciale du quartier après les décisions Piollesques. Mais une fois les rideaux baissés du fait de sa politique, la municipalité agira victorieusement avec la foncière et même préemptera. On marche évidemment sur la tête.
A Flaubert, les locaux commerciaux invendables: Eric Piolle installe des amis aux frais du contribuable
FLAUBERT LOCAUX INVENDABLES : E.PIOLLE FINANCE UN "BAR à RADIS"
Comme cours Berriat ou la paupérisation du quartier, l'inaccessibilité, les squats de l'ultra gauche et leurs Tags anti capitalistes qui souillent immeubles et commerces, installés par la municipalité, la saleté et l'insécurité ont tué les commerces. Mais déjà dans les mirobolants " éco-quartiers " - nommés ainsi par anti-phrase- les commerces municipaux font leur apparition : Eric Piolle, Président d'Actis a installé à Flaubert dans les locaux commerciaux invendables , à un prix de loyer imbattable, un " bar à radis" ouvert de temps en temps. Auquel le dernier Conseil Municipal vient d'accorder un bail commercial pour des milliers de M2 de locaux sur un parking pour installer un lieu de restauration évidemment équitable - pas comme KFC- pour un loyer qui a encore été réduit par rapport aux négociations initiales! Vive le commerce à la soviétique dont les amis sont les bénéficiaires et le contribuable le payeur.
Aider la vie commerciale c'est réunir toutes les conditions de l'attractivité de la ville. Les ingrédients sont très connus. Sur aucun d'entre eux la municipalité ne veut agir. A la fin elle est contrainte de racheter les commerces qui ferment. Qu'elle ne présente au moins pas ce lamentable " sauve qui peut" en politique en faveur du commerce.