JARDINS PARTAGÉS : LA PROPAGANDE PLEIN POT
Le Dauphiné Libéré du 31/10 consacre un article aux jardins partagés et à la végétalisation à Grenoble. Une page complète d'autosatisfecit de Thierry Chastagner (conseiller municipal en charge de la végétalisation)... qui ferait presque oublier que la bétonisation se poursuit à un rythme insoutenable.
"APPORTER UN PEU DE VERDURE DANS SON QUOTIDIEN"
"La Municipalité fait donc feu de tout bois pour augmenter les surfaces végétalisées" affirme l'article. On croit rêver : pendant que les projets de végétalisation des Grenoblois prennent environ 10 mois pour se concrétiser, et concernent des surfaces infimes, des immeubles poussent et réduisent à peau de chagrin les derniers espaces verts (alors que Grenoble comptait déjà 12m² d'espace vert par habitant contre 51m² en moyenne pour les autres villes !).
"4 OU 5 ARRÊTS D'ACTIVITÉ"
L'article relève tout de même "4 ou 5 arrêts d'activité", citant l'exemple des jardins de l'esplanade. Le jardin a été rapidement abandonné et est devenu un terrain vague, avec des déchets qui jonchent le sol et un développement anarchique de la végétation. Juste à côté de la "maison du projet", qui n'a servi que le jour de son inauguration et est devenue une friche régulièrement squattée.
Un jardin nécessite un entretien et une attention constante, et il semblerait que certains l'oublient vite. Dans plusieurs quartiers, ces jardins sont en effet dans un état de négligence déplorable.
LE BUDGET PARTICIPATIF POUR VÉGÉTALISER
Pour végétaliser, la ville invite également à passer par le budget participatif en proposant des projets. Là encore, maigre lot de consolation : ces projets forcément limités vu le budget dédié ne peuvent pas compenser l'urbanisation galopante à l'œuvre dans la ville. Et entre le projet et sa réalisation, il y a parfois un gouffre...
Ainsi va la vie en Piollie : les habitants doivent passer par les budgets participatifs pour pallier aux insuffisances municipales. Cette année, des Grenoblois ont proposé comme projets la remise en service des fontaines, la "lutte contre le bruit/droit au calme" ou encore des places de parking à l'esplanade... Un véritable miroir de l'inaction de Piolle et de ses élus !
LA BÉTONISATION SE POURSUIT À PLEIN POT
Pendant ce temps, la bétonisation massive de la ville tourne à plein régime. Et il faudra plus que quelques jardins pour compenser les mètres carrés de verdure avalés par le béton. Tous les quartiers sont concernés par cette urbanisation : Bouchayer-Viallet, Flaubert, Cours de la Libération, Presqu'île, Beauvert, Île verte... Si la Mairie se revendique à l'écoute des habitants pour leurs petits projets de végétalisation, silence radio des élus de la majorité pour les nombreuses pétitions et plaintes des habitants face aux projets de bétonisation de leurs quartiers.
A BEAUVERT, LES JARDINS PARTAGÉS MENACÉS
Et même les fameux jardins partagés sont menacés ! À Beauvert, un vaste espace de fraicheur avec jardins et arbres est menacé par un immeuble de 5 étages. Et ce malgré l'opposition de l'Union de Quartier et des riverains.
ILE VERTE, TARZE : EN MARCHE VERS LE BÉTON
Parc Tarze, Eric Piolle veut toujours urbaniser un tiers du dernier espace vert du quartier malgré les louanges qu'on pouvait lire récemment dans Le Dauphiné Libéré à propos du projet.
À l'Île Verte, des habitants qui ont massivement voté Piolle s'insurgent contre un projet immobilier qui va supprimer un ilot de fraicheur et contre lequel la Municipalité affirme ne rien pouvoir faire. Le PLUi voté par les élus de Piolle permet en effet cette densification à l'œuvre dans toute la ville.
LA PROPAGANDE HORS-SOL NE PASSE PLUS
Comme d'habitude, la propagande Piollesque en fait des tonnes pour mettre en valeur des petits sujets qui masquent la montagne des échecs et abandons de la Municipalité. Mais la coupe est pleine pour les grenoblois qui, eux, constatent au quotidien le décalage entre la communication et les discours. Les journalistes qui relaient avec complaisance et sans nuance les éléments de langage municipaux, creusant la défiance des citoyens vis-à-vis des médias et du personnel politique, ont également une part de responsabilité.
T Chastagner,imbu de sa personne à »généraliser » l’espace vert devant son domicile au 106 cours verrait.le résultat est minable .une friche de plus. Cela avec l’argent de la corpo. Le résultat est à la hauteur de ses compétences,nul.lui aussi se prend pour un bienfaiteur de Grenoble.c’est un toutou fidèle du pouvoir grenoblois.a dégager en urgence.
Végetaliser et non generaliser