🤫 LES INFORMÉS : L’ACTU GRENOBLOISE Ă€ CHAUD

Dans cette rubrique mise à jour régulièrement, vous retrouverez des brèves d'actualité grenobloise que vous ne lirez nulle part ailleurs. Les coulisses de la vie politique municipale et métropolitaine comme si vous y étiez.

 

 


- Le candidat à tout, tout le temps, devrait annoncer être candidat dans la 1ère circonscription. Stéphane Gemmani a été candidat de droite aux municipales de 2001, puis élu de gauche aux élections de 2008, puis candidat à la candidature de sénateur (!) pour les macronistes, pour l'alliance aux municipales jusqu'à Piolle et le PC, puis (enfin) élu Conseiller Régional PS en figurant sur la même liste que Piolle, puis candidat aux législatives dans la 3ème circonscription... Tout ça au nom "d'une nouvelle façon de faire de la politique". Vous avez le tournis ? Nous aussi. Sur l'insécurité, il organise "des états généraux"  à lui tout seul, comme si les mesures à prendre n'étaient pas connues et qu'il fallait multiplier la réunionnite. En... 2018, il réclamait "un Grenelle de la sécurité" (!). Normalement sa candidature dans la 1ère circonscription devrait lui valoir une exclusion du PS. Où ira la girouette locale ensuite ? Il ne le sait pas lui-même. "Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent" avait déclaré Edgar Faure...


- Comme prévu Amandine Germain, élue au PS au département avec les Rouge/Verts grenoblois, dont elle est totalement dépendante, jette l'éponge. Dans la 1ère circonscription, elle laisse le champ libre au parachuté LFI Lyes Louffok qui vient du Val de Marne où il était candidat en juin ! Ce nouvel effacement démontre qu'il y a peu à attendre de ce camp pour défendre notre territoire après avoir soutenu l'étudiant Hugo Prévost, mystérieusement démissionnaire après 4 mois de mandat. Pas certain que les électeurs suivent cette nouvelle pantalonnade. La candidature sérieuse de Nathalie Béranger se trouve confortée par ce retrait : la Conseillère Régionale et Municipale, Présidente d'Alpexpo n'a pas besoin d'en rajouter sur son attachement au territoire. Le choix est donc clair entre elle et LFI et toutes les autres candidatures ne peuvent qu'affaiblir ce duel attendu. 


- Eric Piolle aurait déclenché en novembre 2023 un article 40 (obligation de dénoncer des faits potentiellement délictueux dont on a connaissance) à l'égard de... Maxence Alloto, anciennement son adjoint au Maire, passé du PS aux Verts/LFI en 2020. Cela concernerait une sous location du Palais des Sports dont il avait la responsabilité comme élu. Ce qui expliquerait la très grande bienveillance de ce dernier à l'égard de Piolle dont il a encore soutenu hier les positions au Conseil Municipal, en se séparant de son propre groupe. La municipalité ne mettant plus aucun empressement a demander la lumière sur cette affaire. Avec cette mise en cause, le cumul de la condamnation de Piolle pour favoritisme, de l'instruction judiciaire concernant "la prime" en espèces qu'aurait perçu Elisa Martin à la demande de Piolle jusqu'au dossier Ferrari, pourrait détériorer le climat doux de ce mois de novembre dans les semaines à venir.   


- Odile Barnola, la directrice de cabinet d'Eric Piolle, aurait été entendue 7 heures par la Police Judiciaire de Grenoble à propos de l'affaire Piolle/Elisa Martin. L'ex principal collaborateur du Maire accuse Eric Piolle d'avoir monté un deal lui accordant une augmentation de salaire à condition qu'il reverse 400 €/mois à Elisa Martin, la Première Adjointe LFI, sans être déclarés. Dans son bureau de Maire, en présence d'Odile Barnola. À ce stade on ne sait pas ce que la directrice de cabinet a confirmé ou infirmé. Mais cette audition prouve que l'affaire suit son cours. La Procureur disposait de 6 mois pour boucler cette information judiciaire qui doit s'achever en décembre. Avant de transmettre à un juge d'instruction ou directement au tribunal correctionnel. Un sacré cadeau de noël attend la nomenklatura locale. Un cadeau qui n'arrangerait pas Lyes Louffok, le candidat LFI parachuté dans la 1ère circonscription où l'élection pourrait se dérouler en janvier. 


- Malgré ses démentis en interne, Eric Piolle n'exclut pas de tenter de briguer la 1ère circonscription rendue libre par la démission d'Hugo Prévost. Réservée pour LFI au National, ce parti embarrassé par ses boulets locaux (Elisa Martin est aussi mise en cause par la justice) pourrait accepter d'y renoncer au profit de Piolle en échange de l'élection d'un Maire LFI jusqu'aux municipales. Piolle présenterait sa fuite de la mairie comme l'arrivée d'un sauveur de l'extrême gauche dans la circonscription, dont il partage tous les dogmes. En même temps il barrerait la route à Lucie Castets car la présence d'une figure nationale à Grenoble contrarie les plans qu'il conserve toujours malgré leur caractère totalement virtuel : tenter à nouveau les primaires présidentielles. Le résultat de ce jeu de billard pour bientôt.


- Lucie Castets qui vient de faire un tour à la MC2 se verrait bien succéder à Hugo Prévost si le Député LFI mis en cause démissionnait. C'est la raison principale de la montée en puissance (relative) des demandes de démission du Député émanant des appareils et - étonnamment - d'Elisa Martin aussi, qui les relaie. L'extrême gauche grenobloise considère la Métropole à la fois comme une chasse gardée et un tremplin pour promouvoir ses leaders. Jamais pour servir le territoire. Si le Député LFI démissionnait il reconnaitrait sa culpabilité avant même qu'une information judiciaire soit ouverte et d'être jugé. On voit mal pourquoi Eric Piolle et Elisa Martin, pour lesquels est ouverte une procédure judiciaire pour une éventuelle perception illicite d'argent public, resteraient, eux, en place ? S'ils sont tous coupables, ils doivent tous démissionner.


HUGO PRÉVOST EXCLU DU GROUPE LFI À L'ASSEMBLEE NATIONALE

Fin de partie avant d'avoir commencé pour Hugo Prévost dont la profession connue était "manifestant". L'étudiant de 24 ans, élu Député LFI, donneur de leçon qui faisait du toboggan avec Piolle pour la rentrée des classes vient d'être exclu du groupe LFI de l'Assemblée Nationale. Le comité de vigilance du parti contre les violences sexuelles et sexistes et le groupe ont estimé, à l'appui de plusieurs témoignages que les faits reprochés étaient graves et systémiques. Ils l'ont donc exclu. La justice pourra être saisie si les personnes concernées en décident. La "carrière" de M. Prévost est mort née. Avec Eric Piolle, Elisa Martin empêtrés dans l'affaire du sur salaire au black, il pourrait prendre un avocat commun afin de faire des économies. La fin de règne des Rouge/Verts grenoblois promet d'être sanglante.


Nicolas Béron-Perez, élu PCF de la majorité municipale, est le seul pour l'instant à avoir appelé le collectif de soutien à la MJC Prémol pour s'opposer à la fin de la convention imposée par les Rouge/Verts grenoblois, qui va tuer la MJC dans un quartier déjà très en difficultés. Pour l'instant, Isabelle Peters, la Première Adjointe de Piolle, également PCF, choisit l'obéissance (et le poste) plutôt que les convictions. Quand on connait l'histoire du PCF avec l'éducation populaire et les MJC, on mesure le degré de soumission et de trahison que signifierait la mort de la MJC Prémol, après le Plateau à Mistral. La prise de position de Nicolas Béron-Perez - il est vrai libéré de sa dépendance financière depuis son abandon de sa Vice-Présidence à la Métro - est-elle un acte isolé ou bien le début d'une réaction d'honneur qui sera suivie par d'autres élus de la majorité ? Réponse au Conseil Municipal du 30 septembre.


- À la surprise générale, le bureau de l'Assemblée Nationale est à majorité Nouveau Front Populaire. Celui-ci, obligatoirement consulté pour les mises en garde à vue et donnant un avis favorable pour ne pas entraver la justice, le sera obligatoirement pour Elisa Martin, la Députée (LFI) de Grenoble. L'affaire du sur-salaire qui lui aurait été versé par le plus proche collaborateur du Maire à la demande d'Eric Piolle est en effet instruite à la demande du parquet. On voit mal comment elle pourrait être entendue autrement que par la procédure habituelle de la garde à vue. Il sera intéressant de vérifier si le bureau de l'Assemblée dominé par la gauche protège Elisa Martin au détriment de la justice....


- Mauvais signe pour la Députée LFI, Elisa Martin : elle a été éjectée de la tête de la manifestation pour Gaza dans laquelle elle tentait de glisser aujourd'hui. Aux cris de "400 € pour Gaza", ou bien "expulsions" (référence à quand elle était présidente d'Actis). Elle s'est retirée discrètement avec son vélo. Le concurrence s'exacerbe dans l'ultra-gauche à Grenoble : Eric Piolle et Elisa Martin qui font de la surenchère et couvrent toutes ses violences sont quand même contestés. Le NPA n'entend pas se contenter du siège de Député pour Philippe Poutou, son animateur, siège offert par le "Front Populaire".  Entre eux, la course aux excès ne va pas arranger les grenoblois.


- La dernière livraison du "Canard" dément Olivier Véran qui annonce avoir abandonné la médecine esthétique au mois d'avril dernier selon le "Dauphiné". L'hebdomadaire satirique explique que l'ancien Ministre de la Santé participait encore au congrès de médecine esthétique flanqué de la directrice de la clinique des Champs Elysées les 30 et 31 mai dernier. On sait que le candidat qui avait malencontreusement annoncé que ses centres d'intérêts étaient désormais parisiens, ignorant la dissolution à venir comme tout le monde, effectue un rétropédalage complet jusqu'à annoncer qu'il veut se re-reconvertir en consultant bénévole en neurologie au CHU de Grenoble. "Ça n'existe pas, il dit juste ça pour se faire réélire" se marre un membre de l'Ordre selon le Canard. Après l'affaire Piolle/Martin qui fait des dégâts, le Palmipède se paie le sémillant ex-futur Député qui a du mal à se souvenir de ce qu'il dit.


- Une réunion de crise est programmée ce mercredi soir 12 juin chez les Verts (EELV) grenoblois à la demande des adhérents. Une partie de la base est sur la ligne Avrillier (ADES) demandant que Piolle se mette "en retrait de ses fonctions". Les jeunes sont particulièrement remontés. Parmi les 14 élus Ades certains seraient également sur cette ligne de bon sens. Comment Eric Piolle pourrait il tenir deux ans harcelé par les révélations et les procédures ? Ce serait emmener tout le monde dans le mur. "Ça chauffe pour Eric Piolle" a estimé Dimitri Pavlenko, journaliste sur l'antenne d'Europe1. Il ne croyait pas si bien dire...


- C'est ainsi que Marie-Jo Palacio, sœur d'Alain Carignon, annonce qu'elle écrit un livre sur son frère : "le plus grand échec, c'est de ne pas avoir le courage d'oser" (Abbé Pierre). Depuis quelques semaines déjà, j'ai osé ! Osé quoi ? Tout simplement mettre en ordre des dates qui ont compté dans ma vie dont celles aux côtés de mon frère Alain. Ce passage par les mots est progressivement devenu un temps très agréable sans jamais être confrontée au "vertige de la page blanche". Je ne partage pas mes souvenirs pour changer les pensées des autres. Mais bien plus simplement pour dévoiler des faits vrais souvent inconnus par celles et ceux qui n'ont pas eu la chance ou l'épreuve de les vivre en direct. Une seule exigence mais elle compte terriblement pour moi : respecter les faits que j'ai vécus. Comme je les ai vécus. C'est la meilleure façon pour me respecter avec sincérité et vérité. Des valeurs qui ont guidé ma vie parfois pour le meilleur, parfois pour m'imposer des difficultés. Ce n'est pas à mon âge que l'on change son tempérament. Que de temps passé, que de dates depuis une affiche sur les murs de Grenoble en décembre 1982 qui suscitait la question au hasard des rencontres au coin de la rue : "c'est vous la blonde à bouclettes sur les affiches ?"... 


- À son tour le PS s'autonomise pour les élections municipales : il a créé le groupe "FACES" coordonné par Jean-Loup Macé, employé de la métropole et compagnon de Cécile Cénatiempo, Présidente du groupe PS au Conseil Municipal. Après Pascal Clouaire ("Camp de base"), Maxence Alloto ("Place Publique") pour coller à Glucksman, coqueluche (provisoire ?), et sur le terrain grenoblois le collectif conduit par Hakima Necib, ex adjointe de Destot qui a quitté le PS au moment de la constitution de la NUPES, ce nouveau groupe à gauche n'est pas une bonne nouvelle pour les Rouge/Verts grenoblois. Ils sentent de plus en plus le souffre et de moins en moins de monde veut être associé au bilan. L'éventuelle candidature de Laurence Ruffin n'améliore pas la donne. On annonce aussi une résurgence du centre/modem qui voudrait être présent dans la compétition...


- Laurence Ruffin serait la candidate choisie par Eric Piolle pour sa succession, aucune ne lui donnant satisfaction parmi les femmes du Conseil sortant. Elle est PDG d'Alma, une scop grenobloise. Elle est surtout la soeur du Député LFI, François Ruffin, le concurrent potentiel de JL Mélenchon à la présidentielle, que Piolle a lâché. Un profil qui aurait pour objet de faire oublier les déboires de sa municipalité et de se caler à l'extrême gauche. Devant le bureau de la Chambre de Commerce (voir ci-dessous), Olivier Véran estimait que Piolle veut "mettre une folle à sa place" ce qui ne semble pas le cas. Plutôt une opération camouflage de la véritable marchandise. Au point où en sont les grenoblois, le pari de l'enfumage est vraiment risqué...


- L'ex-Ministre Olivier Véran avait demandé à rencontrer aujourd'hui le bureau de la Chambre de Commerce et d'industrie présidée par Pierre Streiff. Les membres interloqués, qui attendaient une échange sur l'économie locale, ont entendu un Olivier Véran vociférant contre Alain Carignon, accusé de tous les maux, sans égard pour son bilan de Maire, et contre Eric Piolle qui veut "mettre une folle à sa place". Le Député, contre toute vraisemblance, a indiqué qu'il avait refusé "3 propositions de Ministère de Macron". Celui qui avait annoncé au "Dauphiné" il y a quelques jours qu'il entrait à la clinique esthétique des Champs Elysées à Paris  (disons le, ce n'est pas interdit, pour faire du fric) et renonçait à Grenoble, a demandé aux acteurs de l'économie "d'appeler à sa candidature" à la Mairie ! Pas un mot pour son ex collègue Emilie Chalas, supposée être la candidate.

C'est peu dire que sa prestation politicienne décousue a laissé un profond sentiment de gêne à ses interlocuteurs. Découvrant pour certains qu'Olivier Véran, sous la pression d'on ne sait quoi ou qui, conduit lui-même systématiquement sa propre campagne d'auto-destruction. L'incompréhensible gâchis d'un homme qui a perdu pendant sa route d'ascension la mémoire d'où il venait et à qui il le devait.


- Mauvaise série pour Emilie Chalas, ex-Députée macroniste battue : Franck Benhamou, 14 ème sur sa liste municipale, Conseiller Départemental, a quitté le parti présidentiel dont elle est la référente départementale. Olivier Six, le chef d'entreprise élu avec elle, en désaccord avec ses méthodes, avait quitté son groupe au Conseil Municipal dès le lendemain de l'élection et Jean-Claude Borel-Garin, 6 ème de sa liste travaille désormais à l'alternance avec le groupe de la société civile autour d'Alain Carignon. Nombre d'autres de ses colistiers ont pris leurs distances.


- Pascal Clouaire et Hakim Sabri, deux élus exclus de la majorité Piolle, abandonnés par Maxence Alloto, Anouche Agobian et Barbara Schuman, voulaient intégrer le groupe Actes (PS) de Christophe Ferrari au Conseil Métropolitain pour se refaire une santé politique. Majoritairement, le groupe co-présidé par Souad Grand, Laetitia Rabih et Bertrand Spindler, a refusé de les accueillir en son sein. Cette nouvelle déconvenue pose le problème du leadership de la liste de la gauche raisonnable capable de récupérer des déçus de Piolle.


- Confirmation ce soir : le nom d'Emilie Chalas ne figure pas dans la liste des Députés Européens de son parti présentée au bureau exécutif malgré son lobbying intense. Elle échoue donc dans son étonnante  tentative de recasage alors, qu'après avoir été battue comme Députée, elle n'avait pas caché sa satisfaction de retrouver un emploi dans le privé, bien rémunéré  : "je vais gagner 7000 € net par mois en travaillant 40 heures par semaine en ayant mes week-ends au lieu de travailler 80 heures et me faire insulter tous les jours" (Le Figaro du 7/9/22). Ce nouvel échec, ajouté à ses attaques tous azimuts de ses partenaires éventuels, la met un peu plus en difficulté sur la scène locale.


- Eric Piolle confirme désormais sans ambigüité à ses proches qu'il désignera une femme à sa succession de Maire. Il estime que cela pourrait permettre, en changeant de visage, de tromper une troisième fois les Grenoblois. Le sociologue Pierre-André Juven, adjoint au Maire qui s'était avancé, doit donc réviser ses ambitions à la baisse. Son choix permettrait aussi à Eric Piolle de figurer sur la liste : il n'a pas renoncé à briguer la présidence de la Métropole.


- Emilie Chalas se dirige vers un nouvel échec, selon la lettre Politico généralement bien informée. Après avoir été battue aux élections législatives, elle militait activement depuis plusieurs mois pour devenir Députée Européenne. Selon nos informations précédentes, elle était proche d'obtenir la 17ème place d'ailleurs de moins en moins éligible compte-tenu de la chute de la liste Renaissance. Mais le barrage sur son nom aurait fonctionné, elle ne serait pas retenue. En ce cas Emilie Chalas va se retrouver sur le "marché politique" grenoblois dans des conditions aggravées, la ville devenant pour elle "faute de mieux"....


-Il se confirme qu'Emilie Chalas obtiendrait la 17ème place sur la liste européenne du parti présidentiel. L'ex Députée battue ne s'occupe que de cette place depuis plusieurs mois délaissant ceux qui l'ont soutenue et Grenoble, sauf à attaquer tout le monde de temps en temps. Étonnant pour celle qui exprimait son "soulagement" d'avoir été battue comme Députée (le Figaro du 7/9/22) : "moins d'exposition publique, moins de violence et d'interpellations (...), je vais gagner 7000 € net par mois en travaillant 40 heures par semaine en ayant mes week-ends au lieu de travailler 80 heures et me faire insulter tous les jours". Est-ce à dire que le mandat de Députée Européenne, mieux rémunéré encore, ne demande pas plus de travail et n'est pas exposé ? En tout cas, au vu des sondages cette place est éligible. Après Olivier Véran, la macronie locale démontre une certaine légèreté, pour ne pas dire plus, à l'égard de la parole publique et du respect des grenoblois.


- Piolle est-il devenu fou ? L'anniversaire des 10 ans de mandats très critiqués produisent des effets qui inquiètent nombre d'observateurs. Il annonce coup sur coup d'abord qu'il est allé balayer les rues d'un quartier... d'Echirolles. Expérience très intéressante pour Lui. Mais il ne lui est pas venu à l'idée de s'occuper de celles de Grenoble. Secondement, dans une vidéo diffusée sur le site du "Dauphiné" d'aujourd'hui (3/4/24), il annonce : "je ne suis pas présent sur les réseaux ". Alors qu'il est un twittos compulsif, qu'il a une page Facbook etc... etc... On comprend ou bien qu'il perd la boule, ou bien qu'il dit n'importe quoi sans aucun souci de véracité. Mais ce nouveau cap dépassé inquiète dans ce qui reste de la majorité municipale. Elle  va avoir du mal à tenir encore deux ans.


- Carton rouge à domicile pour Eric Piolle selon Alpes 1 : "Maryse Toussaint, la candidate tête de liste des écologistes aux élections européennes, a recadré Eric Piolle chez lui, lors de la réunion jeudi soir au bar Radis, l’un de leurs QG du quartier Flaubert à Grenoble. "2027 ce n’est pas un sujet car les élections européennes sont les plus importantes depuis la chute du mur de Berlin", a-t-elle asséné. Une douche froide pour l’édile qui venait de reprendre les thèmes du lancement de son blog pour se remettre dans la course à la présidentielle" écrit le site d'information en ligne. Nouvelle baffe qui démontre l'isolement d'Eric Piolle, sans soutien et qui ne peut compenser son abandon de Grenoble par une quelconque assise nationale.


- La candidature d’Emmanuel Bodinier, l’homme qu’Eric Piolle voudrait imposer pour lui succéder, a du plomb dans l’aile. Ce symbole de la dérive sociétale des Rouge/Verts, totalement déconnecté et hors sol, accentuerait encore la coupure avec les classes populaires ignorées par la municipalité bobo-gauchos. Elisa Martin, Alan Confesson et quelques autres élus LFI mènent le bal et menacent de constituer une liste autonome aux municipales afin de ne pas rompre avec cet électorat. En l’état des rapports qui intègrent la guerre de Piolle contre Mélenchon, cette hypothèse est la plus probable. Les Verts se retrouveraient seuls pour constituer leur liste.


- Furieux du succès des voeux des élus de l'opposition, Eric Piolle a fait appeler la Maison de la Culture Arménienne pour lui interdire désormais de louer sa salle ! La première victime serait... Sandra Krief l'adjointe au Maire du Parti Animaliste qui voulait y tenir une réunion. Cette interdiction ne repose sur rien. Cette atteinte directe au pluralisme fait des remous y compris dans la majorité municipale. Les foucades et le sectarisme exacerbé du Maire, soutenu par un petit noyau dur et un cabinet hors sol, transforment la ville en champ clos au service d'une secte. Les protestations de tous ceux qui utilisent cette salle vont fuser.


- Le Parquet aurait décidé de transmettre directement au tribunal correctionnel, sans transiter par un juge, le dossier désormais complet des affaires de Christophe Ferrari : le Président de la Métropole comparaitrait en avril sur le dossier de l'utilisation de sa voiture et des notes de restaurant. Dans la cuvette grenobloise, le réchauffement climatique du printemps risque d'être politiquement aggravé.


- En ce début d'année, les élus de la majorité ont été conviés à un séminaire de "cohésion", comme le système Piolle a l'habitude d'en organiser. Il faut dire qu'après la condamnation du Maire pour favoritisme, les départs de la majorité, l'isolement politique à la métro, les polémiques qui s'enchainent (impôts, mises en scène d'Eric Piolle, spectacle pour s'acclimater aux dealers...), il y a du boulot pour recréer des liens. Mais les têtes pensantes du système auraient trouvé une grosse ficelle pour tenter de ressouder ce qu'il reste de la majorité en espérant la faire tenir tant bien que mal jusqu'aux prochaines élections : jouer sur la peur de "l'extrême-droite" et la nécessité de rester uni face à sa montée ! La méthode est terriblement grossière dans une ville où l'extrême-droite n'a jamais été un danger : les élus de la majorité critiques de la lente dérive municipale vont-ils se laisser berner par la combine ?


- Dans le "Dauphiné" du jour, l'éviction d'Olivier Véran du gouvernement est présentée sous un jour extrêmement favorable. D'ailleurs celui qui se dit si content de retrouver sa circonscription oubliée n'a que des perspectives heureuses. Au "Dauphiné", il présente trois hypothèses pour son avenir. La première, la conduite de la liste européenne des Macronistes, pourrait être remise en cause si on en croit des infos qui circulent aujourd'hui à Paris. La décision dépend uniquement d'Emmanuel Macron.  Secondairement, la direction du parti " Renaissance" alors qu'elle est fermée puisque Stéphane Séjourné, le nouveau Ministre des Affaires Etrangères a fait savoir qu'il cumulerait avec la direction du parti qu'il conservait. La troisième serait... la Mairie de Grenoble. Si on comprend bien, donc, un choix par défaut, faute de mieux. Il faut dire que depuis 2012 qu'il est élu, le Ministre-Député n'a pas marqué les grenoblois par son activisme pour traiter de leurs problématiques, y compris dans son secteur de compétence, la santé, et dans les quartiers dont il est élu. Mais ça n'empêche pas la com'...


- L'étau judiciaire se resserre sur Christophe Ferrari, le Président de la Métropole. Une quarantaine de personnes ont été entendues par la Police Judiciaire - dont de nombreux collaborateurs - dont les noms figuraient sur ses notes de restaurant. La plupart ont démenti avoir déjeuné ou diné avec lui à ces occasions. C'est Pascal Harder, le chef de cabinet (Verts) qui a fourni ces éléments au Procureur de la République. Le résultat de l'opération serait que Piolle ne soit pas le seul condamné à gauche. Le dossier étant complet, la seule décision sera de savoir si le Parquet de ce dossier dépaysé ira directement au tribunal ou passera par un juge d'instruction. En tout état de cause, on voit mal comment il n'y aurait pas un rendez-vous judiciaire avant la fin de l'année. Compte-tenu de l'état des "majorités" grenobloise et métropolitaine, cette affaire pourrait accélérer l'explosion.


- La vidéo de Piolle sur son "stage" à l'Ehpad d'Eybens diffusée par "SaccageGrenoble" fait de gros dégâts dans la majorité municipale. Après la danse des fesses, la com' sur sa personne devient de plus en plus indécente. En utilisant un Ehpad, dont on connait les difficultés, pour son image - l'Ehpad André Léo à Grenoble réclame sa présence qu'il a toujours refusée - Eric Piolle franchit un nouveau cap dans l'impudicité. Il démontre à nouveau son absence de sensibilité et d'attention aux autres. Chaque fois on se demande si ce n'est pas le pas de trop ?


- Les conséquences des déclarations tonitruantes d'Eric Piolle suite à la loi immigration font grincer des dents. Emmanuel Carroz a annoncé qu'il faudrait des moyens financiers supplémentaires pour accueillir les migrants illégaux. Où les prendre ? Le média d'informations en ligne MGrenoble confirme que cet accueil va poser "des difficultés considérables en matière de logement et d’intégration dans des quartiers de la ville de plus en plus soumis à une forte pression migratoire. Pour transformer l’essai, la municipalité grenobloise devra se donner maintenant les moyens d’y répondre." Le budget très tendu voté lundi dernier n'a pas prévu ces moyens supplémentaires. Encore une tuile lancée par Eric Piolle lui-même à son seul profit.


- L'ex LR, le repenti Matthieu Chamussy, "l'opposant" le plus regretté par la gauche, donne des gages pour tenter de figurer sur une liste socialiste en 2026. Même Alan Confesson (LFI) le félicite dans un tweet pour l'expression de sa solidarité avec l'extrême gauche sur la loi immigration. L'exilé de Roybon est dans la lignée d'un Gemmani pour une grande carrière locale. Encore un effort Camarade !


- "Le camp de base". C'est le nom significatif que Pascal Clouaire a donné à l'association qu'il a lancé pour préparer une liste d'alternative à gauche. Ancien du "Réseau Citoyen" dont Piolle l'a fait éjecter, ancien adjoint au Maire, actuel Vice-Président de la Métropole, il est notamment secondé par Hakim Sabri, ex adjoint aux Finances. Ce dernier rompt avec l'ADES, l'instrument d'Avrillier, le vrai parrain de la municipalité. Devant la déconfiture Piollesque des Rouge/Verts, l'objectif est de rassembler une "gauche raisonnable" pour sauver les meubles.


- L'interview catastrophique de l'adjointe à la culture Lucille Lheureux (Verts) dans le Dauphiné Libéré, dans laquelle elle est prise en flagrant délit de mensonges par le journaliste Clément Berthet, fait grincer des dents au sein de la majorité. Déjà considérée comme froide et distante par nombre de ses "collègues", moquée en coulisses pour son bilan médiocre à la délégation culture, voilà qu'elle étale spectaculairement son absence de maitrise des dossiers. L'opération sauvetage du budget tombe à l'eau (le système Piolle l'envoyait annoncer des mesurettes pour désamorcer les débats budgétaires de lundi prochain, comme ils l'avaient fait en mars dernier pour tenter de vendre la fausse gratuité des musées avant l'augmentation d'impôts). L'hypothèse d'une candidature Lheureux pour succéder à Piolle prend de plus en plus l'eau. 


-Le dossier judiciaire de Christophe Ferrari va être dépaysé, annonce le Procureur Eric Vaillant à Place Gre'Net. On retrouve la procédure qui a permis à Eric Piolle de retarder sa condamnation de quelques années, de passer par Valence, avant que le dépaysement ne lui soit refusé et qu'il soit jugé en appel... à Grenoble. L'affaire Ferrari est pourtant encore plus simple (voiture, péages, restaurants) puisque tous les éléments ont été fournis au Parquet, tous les protagonistes ont été entendus, les restaurateurs qui livraient des repas au domicile du Président de la Métro devant l'être aussi. On a connu avec Fillon et quelques autres, dont Christian Coigné, le Maire de Sassenage, une justice plus proche et plus expéditive...


- Le DL révèle ce soir que Christophe Ferrari, le Président (PS repenti) de la Métropole a été placé en garde à vue jeudi à propos de l'utilisation abusive de sa voiture (le seul sujet évoqué par le DL) alors qu'il a été aussi interrogé sur ses notes de restaurant bidonnées et des livraisons de repas à domicile pendant la période Covid. Le tout facturé à la Métro. L'affaire résulte d'une dénonciation des Verts qui espéraient abattre judiciairement Ferrari sans penser que leur poulain serait condamné avant lui pour favoritisme !  Avant Ferrari, la Police Judiciaire a déjà entendu son actuel Directeur de cabinet, Rémi Traversier  et l'actuelle présidente de la communauté de communes de la Matheysine, Coraline Saurat (PS), son ancienne cheffe de cabinet qui aurait tout confirmé, selon des sources concordantes. Difficile de faire autrement puisque le Vert Pascal Harder a collationné avec minutie la liste des déplacements, les cartes à essence, les dates, les accidents, les factures payées par la Métropole, des diners et déjeuners avec les faux noms des personnes mentionnées. Un nom à retenir, ce Harder. Dans les périodes sombres, c'est un gars à tenir très éloigné de soi. Mais le parquet disposant de tous les éléments, Ferrari pourrait aller directement en correctionnelle sans passer par un juge d'instruction.


- C'est confirmé. Eric Piolle envisage bien de figurer sur la liste grenobloise pour briguer la Présidence de la Métropole. La moins favorable des configurations pour les Rouge/Verts Grenoblois : il ne sera pas possible de se démarquer de sa gestion et son impopularité métropolitaine en fait un candidat pire que Mongaburu. Piolle a commencé maladroitement sa tournée des Maires afin de les flatter mais il a du mal à la jouer modeste ! Il était au marché de Noël de... Saint-Georges de Commiers aux côtés de Norbert Grimoud, le Maire. Plus facile aussi pour lui que de se balader au marché de Noël de Grenoble.


- Suite aux propos rapportés par "le Postillon" de Mohamed Makni, adjoint au Maire démis de ses fonctions à Echirolles et suspendu du PS suite à sa formule sur "Israël fasciste", Laetitia Rabih, Adjointe au Maire (PS) d'Echirolles, Présidente de MC2 serait en voie de déposer plainte pour diffamation. Au PS, on entend solder tous les comptes afin de clarifier la position des uns et des autres et savoir qui "balance". L'onde de choc ne devrait pas épargner Amandine Demore (PCF) qui a succédé en catastrophe à Renzo Sulli judiciairement menacé suite à un rapport de la Chambre Régionale des Comptes. Car la nouvelle Maire est issue du PS. L'affaire étouffée d'Emmanuel Chumiatcher, successivement élu et employé municipal, refait surface. La boite de Pandore est en train de s'ouvrir sur ce front d'Echirolles et du PS Métropolitain déjà pas en forme.


- Le site en ligne du "Dauphiné" relance la vidéo d'Olivier Véran "face aux lecteurs" du... 24 novembre dernier. Intervenant après les 5 pages du journal qui ont relaté la visite "officielle du Ministre" (!)... ex Député de la circonscription, on peut se poser légitimement la question d'une campagne électorale orchestrée par le quotidien régional. Laquelle rentabilise les brefs séjours du politicien du vide. Comme elle ne peut être l'oeuvre des journalistes dont on connait l'indépendance, la réponse appartient certainement aux propriétaires du journal, en prise avec des difficultés. Le porte parole du gouvernement a en effet aussi des responsabilités pour les aides à la presse. Mais un tel déséquilibre, s'il perdurait, n'accentuerait-il pas l'hémorragie des lecteurs ?


- Une vidéo circule sur X (ex twitter), lancée par Camille Hachez (EELV), montrant un Piolle déchainé à un meeting de campagne des Verts pour les européennes. Il participe à une séance de "booty therapy". Littéralement, "thérapie par les fesses", une séance de déhanchés (du "twerk") et de cris. Libération rapporte ainsi que les participants ont été invités à «laisser leurs fessiers s’envoler» et à prendre la «position du poulet». Précisément le genre d'activité qui convient à des prétendants à des responsabilités politiques nationales, en pleine période d'attentats sur notre territoire et de conflits sanglants dans le monde. Et précisément ce que les Grenoblois attendent de leur Maire... Voilà qui devrait au moins achever de le déconsidérer. La vidéo a le mérite de confirmer avec éclat l'aspect secte des Rouge/Verts, totalement déconnectés du réel. Peut-être a-t-il maintenant franchi la limite pour le reste de sa majorité ? 


- Dans le Dauphiné du jour, on découvre qu'Eric Piolle est le seul élu présent pour l'opération "père noël vert" du Secours Populaire. Il explique avoir été "tout de suite été interpellée par la démarche". Il faut dire que le coordinateur départemental du secours populaire depuis quelques mois, qui s'exprime dans l'article, s'appelle Ali Karakiprik... et est également responsable d'Europe Ecologie les Verts dans la région et donc fervent soutien du Maire de Grenoble. Une opération de noël effectivement bien "verte". 


- La conférence de presse pour justifier l'augmentation d'impôts (DL d'aujourd'hui, 2/12/23) suscite des remous dans la majorité municipale. Le verrouillage du cabinet qui désigne toujours le seul noyau dur  (Isabelle Peters, Chloé Pantel, Vincent Fristot, Nicolas Kada et Gilles Namur) pour s'exprimer est de plus en plus critiqué. Les élus de terrain qui pourraient porter une autre parole avec une autre crédibilité en ont marre de ces diktats et de cette fermeture. Ça promet de nouvelles "évolutions" dans ce qui reste dans la majorité. Ou un nouvel absentéisme au Conseil Municipal...


- "Grenoble n'a pas été consultée" répond Eric Piolle à Jean-Benoit Vigny dans le DL de ce matin (01/12/23) à propos des Jeux Olympiques. C'est faux. Au dernier Conseil Municipal, une question orale soutenue par Alain Carignon lui a demandé de proposer l'anneau de vitesse pour les JO de 2030. Refus de sa part. Les épreuves de vitesse peuvent se dérouler au Pays Bas ou en Italie parce que le Maire vert les refuse et veut réduire l'empreinte carbone... Ça n'empêche pas encore une demi page d'interview de tartufferie.


- Difficile d'échapper à l'offensive de l'extrême gauche dans Le Dauphiné du 30/11/23. Outre le "collectif pour la gratuité" (voir ci-dessous), Alain Dontaine bénéficie lui aussi de 3 colonnes pour son livre "construire un autre monde". Eve Moulinier a l'honnêteté de rappeler "son engagement dans la France Insoumise". Il a en effet été responsable du parti à Grenoble aux côtés d'Elisa Martin et chargé par Piolle un temps de tenter de recoudre les liens de la municipalité avec le milieu culturel. "L'enseignant-chercheur" présente maintenant le programme de la France Insoumise sous un habillage "universitaire". Une habitude. Erwan Lecoeur, ex directeur de campagne et de la com' de Piolle à la Mairie, ne s'est il pas présenté dans le DL également comme un sociologue spécialiste de l'extrême droite pour commenter les événements de Crépol dans la Drôme ? À quand une analyse ou une enquête sur cette organisation et ses méthodes ?


- Le Dauphiné Libéré publie un article de la journaliste Albane Pommereau à propos du "collectif pour la gratuité des transports en commun" qui critique les nouveaux tarifs des transports. Alors que le journal n'a pas hésité par le passé à se demander "qui est derrière le Saccage Grenoble" ou à mentionner les engagements dans l'opposition de membres d'unions de quartier, il ne précise pas ici qui sont les "citoyens, syndicats, associations, partis politiques" derrière le collectif pour la gratuité. Le nom de Bernard Macret, en photo au premier plan pour illustrer, n'est même pas mentionné : après tout, il ne s'agit que d'un "citoyen" qui a été adjoint France Insoumise de Piolle de 2014 à 2020 et qui participe encore activement aux réunions internes de la majorité municipale ! On y trouve aussi François Auguste, ex permanent du PCF, et Alternatiba, autres supplétifs de Piolle.


- Laurent de Caigny, le Procureur de Valence, se rend célèbre pour avoir caché les prénoms des attaquants du village de Crépol et pour être très dur avec les éléments de l'ultra droite sévèrement condamnés et immédiatement emprisonnés. Aucun média n'a rappelé que ce même Procureur s'était solidarisé avec l'avocat de la défense d'Eric Piolle en ne demandant aucune sanction contre le Maire en première instance à Valence, malgré les éléments accablants de favoritisme qui seront reconnus par la Cour d'Appel qui, elle, condamnera Piolle. Un Procureur très marqué à gauche. 


- Hervé Gerbi, le Président du CRIF, a choqué lundi devant l'hôtel de ville de Grenoble. Eric Piolle lui a demandé de poser seul devant le camion de solidarité avec les otages Ïsraéliens car les élus de l'opposition étaient les seuls présents, à l'exception de Sandra Krief. Ni le Président du Département, ni le Président de la Métropole n'ont eu cette exigence qui défie la morale et le respect des otages. Il est des moments d'unité où il faut savoir dire "non" au sectarisme.


- L'ex "deuxième cerveau" de Piolle, Enzo Lesourt - avec lequel il est en procès - sera de passage à Grenoble du 29 décembre au 5 janvier et fait circuler sur les réseaux le message de sa recherche d'un "appart chouettos libre/à louer, dites moi". Etonnant qu'après 13 ans de bons et loyaux services et de multiples relations à la ville il en soit réduit à quémander ainsi un hébergement. C'est aussi à ça qu'on reconnait la déliquescence municipale.


- Les élections internes de LR (Les Républicains) dimanche confirment Yannick Neuder à la Présidence de la fédération départementale qui bénéficie d'un très large soutien, et la popularité intacte d'Alain Carignon, lequel avec près de 79 % des voix est le mieux élu des militants de tout le département pour siéger au Conseil National du mouvement. Ce qui le rend incontournable dans la perspective municipale.


- Une seule des 36 membres de ce qui reste de la majorité municipale était présente avec Eric Piolle lors de la venue du camion du CRIF portant les photos des otages retenus en Palestine, devant la Mairie lundi. Excepté Sandra Krief, ils se sont tous fait porter pâles, manifestant de plus en plus leur désaccord avec le Maire. Eric Piolle a exigé d'Hervé Gerbi, le Président du CRIF, de poser seul devant le camion pour éviter d'être seulement entouré des nombreux élus de l'opposition. 


-  Hakima Necib (gauche), qui a mis en place un collectif de citoyens en vue des municipales, est très courtisée par tous ceux qui cherchent à incarner la gauche raisonnable par rapport à Piolle. Les têtes de listes potentielles sont nombreuses dont Pascal Clouaire, ex adjoint de Piolle, actuel Vice-Président de la Métropole, qui s’y verrait bien.


- En marge du Conseil Métropolitain du vendredi 24/11/23, Eric Piolle a passé deux heures avec Maxence Alloto, l’ex adjoint au Maire (PS repenti) qu’il a viré, soit plus de temps qu’il ne lui a jamais consacré quand il était dans sa majorité. Il l’a testé pour qu’il rejoigne à nouveau la coalition de la gauche extrême avec son successeur.


- Même Mathieu Chamussy (LR repenti) cherche des contacts : l’exilé de Roybon, où il est secrétaire de Mairie, a échoué au concours d’attaché. L’opposant adoré par Piolle (Chamussy donnait à Piolle son pouvoir pour voter pour lui à la Métropole) se verrait bien maintenant tête de la liste de la gauche dite raisonnable ! Il est le seul à y penser. Sa dernière tentative municipale était l'alliance avec S.Gemmani (désormais PS). Son seul moteur est l'anti-carignon. Un peu court comme vocation? 


- Olivier Véran, qui a fait une seconde tournée chez des commerçants, les appelle à le soutenir. Sauf qu’il n’a pas apporté un centime d’aide. Et chez « Première Avenue », rue Guetal, il a fait semblant de le découvrir et spectaculairement appelé sa collègue Ministre du commerce pour s’étonner qu’il n’y ait rien du Gouvernement. Celle-ci lui a fait répondre qu’elle était en réunion… Sans la Région, le Département et la Métropole, les commerçants n’auraient rien reçu, a rappelé la conseillère régionale Nathalie Béranger présente sur place.


- Une que les tournées mensuelles d’Olivier Véran relayées par le "Dauphiné" sur plusieurs pages n’arrange pas est la macroniste Emilie Chalas. La présence du Ministre lui interdit toute initiative potentielle crédible pour les municipales et ça risque de durer jusqu’au bout.


- La position de Jérôme Safar, la dernière tête de liste Grenobloise de la gauche qui a fait un bon score en 2014 (28%) a beaucoup dérangé : il a partagé la position d’Alain Carignon sur la situation financière de la ville (qui est la clef de tout), reléguant la politicaillerie de la foule des candidats à peu de choses.


- Les noms des candidats de Piolle à la succession se resserrent. Le tour des femmes (Lheureux, Belair) semble passé, jugées pas assez à la hauteur par les grands féministes… Piolle voudrait Simon Persico, un universitaire woke de Sciences Po, ou son copain Emmanuel Bodinier qu’il avait déjà essayé d’imposer aux législatives. Des dogmatiques totalement inféodés. Affaire à suivre.

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