LAURENCE RUFFIN S’AVANCE POUR LES MUNICIPALES : DU PIOLLE AU FÉMININ
Le bruit était insistant depuis plusieurs mois. Voilà que Laurence Ruffin, la soeur de François Ruffin pressentie pour être tête de liste des Rouges/Verts de Piolle aux municipales, sort du bois en acceptant de s'exprimer dans le Dauphiné Libéré.
UN PREMIER PAS VERS UNE CANDIDATURE
Bien sûr, elle ne se déclare pas officiellement candidate tout de suite. Interrogée par Eve Moulinier, elle explique pour l'instant être "intéressée pour m’impliquer pour Grenoble" et avoir l'envie de "travailler avec un collectif". Une sortie médiatique qui vise à se tester à 15 mois de l'échéance : elle pose une première pierre en indiquant qu'elle participera à la campagne du camp Piolle afin de voir comment l'idée de sa candidature est accueillie par les Grenoblois.
RUFFIN NE VEUT PAS VOIR LES CRITIQUES
Une pré candidature du camp Piolle, parce qu'elle ne compte rien remettre en question du bilan des Verts/LFI ces 10 dernières années et s'inscrit dans leur droite lignée. "On a quand même une super ville ! Moi, comme la plupart des habitants, je n’aime pas quand on la critique" clame-t-elle au DL en affirmant qu'elle est "évidemment de gauche". La messe est dite : Laurence Ruffin appartient au camp de ceux qui considèrent qu'il ne faut surtout pas parler des problèmes, comme si ne pas les évoquer allait les faire disparaitre. Depuis 10 ans qu'on entasse la poussière dessous, le tapis n'est plus assez grand.
"PAS DE RUPTURE DE LIGNE"
Le quotidien de gauche Libération, qui s'est aussi penché sur le sujet en interrogeant un proche du camp Piolle, confirme que Ruffin entend dans tous les cas faire du Piolle : "on veut faire perdurer ce qu’on a créé en 2014, explique-t-on. Il va y avoir une rupture d’incarnation mais pas de rupture de ligne". Ils n'ont rien appris et entendent poursuivre exactement de la même manière. Sur le fond des politiques menées, on retrouvera la continuité de ce qu'ils créent depuis 2014 : paupérisation massive, baisse de la qualité de vie, dégradation générale de l'espace public, réchauffement de la ville...
RUFFIN VEND DÉJÀ SA STORY ...
Mais aussi sur la forme. En bonne communicante, Ruffin commence déjà à distiller des éléments de langage pour écrire son story-telling et voir s'il prend auprès des Grenoblois. Elle se vend comme une arrivante d'Amiens qui a fait de Grenoble sa "ville de coeur", comme chef d'entreprise privée (la SCOP ALMA) mais évidemment engagée sur la question sociale, comme quelqu'un qui entend s'inscrire dans un collectif de gauche...
... QUI EST UN COPIÉ COLLÉ DE CELLE DE PIOLLE
Vous avez l'impression de lire quelque chose que vous avez déjà vu ? C'est normal. Faites un bond de 10 ans en arrière et rappelez-vous de ce candidat originaire du Béarn venu s'installer à Grenoble ; ce cadre du privé qui vendait partout son histoire de démission d'HP au nom de grands idéaux sociaux ; ce citoyen de gauche désireux d'avancer au sein d'un rassemblement de gauche... C'est ça l'écologie : on nous propose du recyclé.
LE CÔTÉ FACE EST MOINS VENDEUR
Voilà pour leur côté pile, celui qu'on présente aux électeurs. On aura ensuite découvert le côté face de Piolle : les actions à Singapour, la confortable indemnité pour son départ d'HP, l'autoritarisme qui prime sur la décision collective, les affaires judiciaires qui commencent à se cumuler, évidemment son bilan loin des promesses originelles. Elle n'est pas encore déclarée que le côté face de Ruffin se fait jour petit à petit, comme nous vous le révélions en septembre : époux nommé par Eric Piolle directeur de la régie de quartier Villeneuve-VO pendant 9 ans, positions plus que tendancieuses sur le port de la burqa, train de vie très aisé qui lui permet de s'octroyer une longue pause en Afrique ou encore une croisière de 6 mois...
RUFFIN À LA VILLE ET PIOLLE À LA MÉTRO ?
Mais qu'importe. Pour "faire perdurer ce qu’on a créé en 2014", le clan salive déjà du scénario dont il rêve : Ruffin comme Maire de Grenoble, Piolle comme Président de la métro. Depuis plusieurs mois il accélère en direction de cette dernière ambition, accentuant les fractures avec la majorité de Christophe Ferrari comme on l'a encore vu au dernier conseil métropolitain. Ceux qui voteraient Ruffin en pensant que ça changera de Piolle doivent bien comprendre que ce faisant, ils votent pour propulser le maire actuel à la métro... et donc lui donner encore davantage de pouvoir de nuisance pour notre ville.
LHEUREUX ET BELAIR S'Y VOIENT AUSSI
Il reste encore du chemin avant que ce scénario catastrophe ne se réalise. D'abord le vote des Grenoblois qui peut réduire à néant les espoirs de se maintenir du clan au pouvoir, à mesure que l'alternance monte en puissance autour d'Alain Carignon. Et avant cela, la question de la tête de liste Piolliste n'est pas encore réglée puisque Libération confirme que les adjointes Vertes Margot Belair (urbanisme) et Lucille Lheureux (culture) se verraient bien dans le fauteuil.
Mais Lheureux est isolée même en interne tant ses plantades à répétition jettent l'opprobre sur les Rouges/Verts ; et Belair est une pure apparatchik écolo, simple répétitrice du discours officiel, et son compagnon conseiller départemental Vert est sous le coup d'une enquête ouverte en 2023 pour "soupçons de favoritisme". Elles sont par ailleurs marquées au fer rouge par le bilan Piolle. Pas des candidates idéales pour se faire réélire.
LES INSOUMIS VONT-ILS LAISSER FAIRE ?
Il y a en revanche la question de la frange France Insoumise de la majorité municipale (Elisa Martin, Alan Confesson...). Motivés par des résultats électoraux qui font d'eux la locomotive de la gauche, ils pourraient revendiquer la tête de liste. En outre, pas sûr qu'ils acceptent si facilement de laisser la place à la soeur du Député François Ruffin, qui a divorcé avec fracas de Mélenchon il y a quelques mois et est depuis violemment conspué par la secte du gourou.
AUX GRENOBLOIS D'ÉCRIRE LEUR DESTIN
Laurence Ruffin fait de son côté fi de ces questions et s'avance déjà pour occuper le terrain. Profil sociologique rigoureusement identique, même manière d'échafauder une histoire pour les électeurs, volonté de poursuivre strictement la même politique... On comprend qu'elle ne veuille pas être vue comme la "soeur de", mais il est en tout cas très clair qu'elle n'est autre que la continuatrice d'Eric Piolle au féminin.
C'est là l'ultime trouvaille des Verts pour tenter de conserver la mairie malgré leur très fort affaiblissement après 10 ans de mandat : proposer la même chose qu'en 2014. Seul changement : le sexe de la tête de liste, en espérant faire croire aux électeurs que tout sera différent puisque Laurence Ruffin est une femme. Pari risqué : pas sûr que des cheveux plus longs suffisent à faire oublier une décennie de décrépitude de la ville. Dans 15 mois, les Grenoblois ont leur destin dans leurs mains.
L.Ruffin n’ aime pas qu’ on « critique Grenoble « .
Précision : ce n’est pas Grenoble qui est critiquée mais bien la gestion faite par la municipalité piollesque.🎪🥳
Grenoble , cette « super ville », respirera mieux sans Piolle et son » troupeau « .(du moins ce qu’ il en reste….).
Franchement, je ne m ‘attendais pas à ça de la soeur de François Ruffin!!!? Soeur que je ne connaissais pas.
Que l’on soit d’accord ou pas avec les idées de François Ruffin, on peut lui reconnaitre de l’honnêteté, du pragmatisme.
Mais là, de savoir que Laurence Ruffin est finalement du même acabit que le Père Vert Piolle!!! « Les bras m’en tombent! ».
Mais bon, je ne suis qu’un vieux loup de terre, loin de la politique, mais proche de la vraie vie.
C’est honteux ou inconscient (?), Laurence, de faire l’impasse sur les mensonges, les dogmes acculés, éculés de Piolle, la dégradation sociale, économique, humaine de Grenoble depuis 10 ans …
En gros, la mauvaise gestion humaine ET économique de la ville.
Et je ne parle pas de politique, pourtant c’est elle qui se mêle, hélas, du bien vivre de Grenoble.
Votre scop Alma, je cite: « trace sa route entre réussite économique et valeurs coopératives ».
Où voyez vous une réussite économique et des valeurs coopératives dans la morgue dictatoriale de piolle?
Le refus d’écouter les Grenoblois – Les faits, les actes, les non résultats, la dette, la saleté, l’insécurité, la colère qui gronde, sont là in facto, pour démontrer, prouver, toutes sensibilités politiques confondues, tout le contraire!
Désolé, soit: Vous « n’avez pas de figure », soit: Quelqu’un vous a « mangé le cerveau? »
Vous parlez d’épanouissement des personnes.
Franchement, à Grenoble à part quelques affidés bobos et quelques jeunes babos, certes plein d’espoir mais sans réelle expérience de la vie sociale à moyen et long terme, finalement PERSONNE n’est épanoui….
Et donc, voter, faire confiance à une personne qui a la même ligne politique ou simplement qui se positionne proche de piolle, je ne pense pas que beaucoup de Grenoblois vont le faire. Désolé.
PS – Laurence Ruffin, je ne remets pas, évidement, en cause votre parcours professionnel, ni la Scop (coopérative) Alma.
Ils cherchent à se distribuer les postes ruffin Confesson Piolle et compagnie. La même ambition des extrêmes gauches qui ne respectent personne et ne pensent qu’à eux . Des professionnels du mensonge et de la magouille. ils peuvent espérer mais les grenoblois vont se rendre aux urnes et les renvoyer comme ils renvoient les travailleurs, honnêtes gens. Grenoble ce n’est pas vous c’est notre ville qui appartient aux grenoblois. rendez vous dans 16 mois vivement que les grenoblois vous dégagent avec l’affaire de la fête des tuiles , des enveloppes au black. Vous profitez grassement mais la fête est bientôt finie. vous ne respectez pas la loi . les grenoblois ne l’acceptent pas . Sans parler de votre bilan vous avez endetté la ville et d’autres dossiers arrivent, cher maire , le sympa ,l’homme de cœur qui pleure facilement sauf sur le sort des grenoblois…C’est votre orgueil mal placé et vos agissements, votre gestion de la ville, vos magouilles que les grenoblois retiennent. Nous nous reverrons sûrement quand vous ne serez plus maire . Profitez des voyages au Japon au Brésil sur le dos des grenoblois ,c’est bientôt fini la fête
Piolle et Carignon la peste et le choléra pour Grenoble
Deux arrivistes condamnés par la Justice
Il faut un nouveau souffle pour notre ville
Il vous manque un épisode . Carignon est réhabilité par la justice, laquelle avait d’ailleurs refusé de le condamner pour un quelconque préjudice moral ou financier pour Grenoble, Piolle est condamné et à une nouvelle affaire sur le fond.
Carignon par son travail est devenu le leader incontesté de l’opposition municipale. Mais surtout le bilan Carignon fait la force et la richesse du Grenoble d’aujourd’hui ( https://grenoble-le-changement.fr/2016/09/06/les-50-realisations-carignon-qui-font-le-grenoble-daujourdhui/)
Enfin les problématiques de la ville d’aujourd’hui exigent un homme de courage et d’expérience, qui n’ait pas d’avenir personnel à protéger et qui emmène avec lui une nouvelle génération. C’est la seule solution pour sortir Grenoble de la crise . Tout le reste ferait encore reculer Grenoble
Je pense que c’est une erreur fondamentale de l’opposition de s’accrocher à une candidature Carignon…Il est trop vieux! 77 ans en 2026, 83 ans à la fin de son mandat, c’est juste pas possible….
Oui, c’est sous sa municipalité que Grenoble a le plus évolué (Synchrotron, musée de Grenoble, tramway, etc…), mais c’était il y a 35-40 ans!!
Et vous aurez beau le tourner dans tous les sens, et argumenter autour du type de condamnation qu’il a subit, pour beaucoup d’électeurs, Carignon reste plombé par sa condamnation et son séjour en prison!
Bref, pour éviter de se taper du piolisme saison 3 avec la mère Ruffin jusqu’en 2050, ça serait tellement cool de faire émerger une personnalité de droite qui tienne la route…J’ai l’impression que Nathalie Beranger par exemple coche toutes les cases: jeune, femme, intelligente, Grenobloise…et de droite!
Y’a plus qu’à, faut juste que Carignon accepte de lui passer le relais, et de faire son deuil d’un ultime mandat!
Mais le temps presse…!
Tout le monde n’est pas de votre avis. Ce sont les joies de la démocratie. Si vous suivez le Conseil Municipal et l’actualité, Alain Carignon démontre son talent et son courage. Il porte des projets et surtout des solutions. La situation de la ville et de la Métropole sont extrêmes et il faut mutualiser les deux pour réaliser vite des économies de fonctionnement pour sortir de la crise et trouver des marges de manoeuvre dans une ville et une métropole asphyxiées. Pour nous il ne s’agit pas de changer pour que rien ne change.
On ne voit pas une autre personne qui puisse effectuer ce rude travail afin de dégager l’avenir de la ville . Il est préférable de ne pas avoir d’avenir personnel à préserver. L’âge est un atout.
Alain Carignon est là par devoir plus que par désir. Il peut rendre cet ultime service à la ville. Il a de nombreux partisans qui ne votent que pour lui , il est le seul à faire une percée dans les quartiers populaires. Nathalie Béranger, une élue active et dévouée est à ses côtés et d’ailleurs candidate Députée à l’élection partielle. Nous la soutenons également
Indépendamment de la personnalité et du parcours de « la sœur de… » (son frère, lui, a eu la décence de rompre avec les apprentis fachos de LFI), le désarroi dans les prises de positions de Laurence Ruffin vient du fait qu’une « Histoire sans Fin » s’éternise inlassablement.
Comme si, depuis 2014, rien de significatif ne s’était produit en France et à Grenoble.
Comme si, repasser le même disque, radoter les discours éculés, cultiver ses obsessions, allait suffire à enrayer le déclin de la ville.
Bis repetita : comme en 2020, si Grenoble est fiévreuse, il faut accuser le thermomètre.
« Penser contre soi-même » s’avère « mission impossible » pour quiconque veut « jouer des coudes » pour la succession à Piolle.
« Une Histoire sans Fin »…
En 2025, la « Fête à la Marmotte » reviendra… Ici, on l’appelle « Fête des Tuiles »…
« Un Jour sans Fin », plutôt !
Bonjour,
Ce que je lis sur Madame Ruffin me fait frémir : notre République devient une affaire de famille, comme dans un système de caste autocrate ?
Où est-on ?!
Je passe et trépasse sur les positions inexistantes de cette incompétente politique et industrielle, pour parler de M. Carignon.
Je l’ai déjà dit ici, je ne suis pas une supportrice de M. Carignon, mais plusieurs choses importantes :
1/ M. Carignon a payé sa dette, il n’est nulle question d’en parler plus, sinon nous ne sommes pas en démocratie,
2/ M. Carignon est le seul à incarner une opposition réelle et compétente qui est apte à reprendre le pouvoir municipal,
3/ M. Carignon a 77 ans soit, mais et alors, il en a une expérience et une vision de la vie plus que grande.
Je le redis : je ne suis pas une des ses supportrices et ne voterais pas pour sa liste en 2026, MAIS, il ne peut être tout confondu dans notre pays.
Être en désaccord politique demande à savoir respecter son adversaire ou celui avec qui nous ne sommes pas d’accord, et ici il y a du respect à avoir je trouve pour M. Carignon.
Et certains Grenoblois seraient fort avisés de moins le critiquer et de plus le supporter, cela lui permettrait d’être plus audible au conseil municipal, que sans aucun soutien !
Voici pour mon « mini coup de gueule » que je souhaitais exprimer ici.
Bonne suite à vous tous.
Gwenaëlle Le Chevalier,
49 Ans, Divorcée,
Dirigeante d’Entreprise