ILOTS DE CHALEUR : PIOLLE POURSUIT LA BÉTONISATION DE GRENOBLE

Après la sortie de terre du quartier Cambridge, la bétonisation de la presqu'ile se poursuit. Les travaux des tours qui vont border l'avenue Félix Esclangon ont démarré. Depuis Europole jusqu'au pont d'Oxford des milliers d'habitants vont être concentrés avec un seul espace vert de 6000 M2 cerné d'immeubles de grande hauteur. Auquel la municipalité ajoute 4000 M2 de végétaux. Soit 10 000 M2 si on prend ses propres calculs intégrants des confettis dans le calcul d'un parc !

Mais avec 10 000 habitants cela fera un M2 d'espace vert par habitant dans l'éco-quartier!

Une "forêt", mais de tours, est en train de pousser avenue Esclangon

10 000 NOUVEAUX HABITANTS EN BORDURE DES VOIES FERRÉES

Ces 10 000 habitants vont vivre entre la voirie et la très bruyante voie de chemin de fer qui comprend les voies de garages des trains, impliquant des manœuvres et des nuisances pour les riverains. Avec si tout va bien le futur RER Métropolitain à grosses cadences. On revivra ici ce que vivent les nouveaux habitants de l'esplanade à cause d'un urbanisme fou. Rappelons qu'Alain Carignon voulait faire de la presqu'ile le nouveau site de la gare SNCF pour toute la Métropole, ce qui aurait été plus judicieux notamment en termes d'accès.

UN MEMBRE DU GIEC CONDAMNE LA PRESQU'ILE

"Les édifices qui ont poussé sur la Presqu’île sont aberrants : construits sur du bitume, avec une mauvaise circulation d’air. Il existe tout un tas de préconisations au sujet de la ville durable. Ce sont des messages que nous avons déjà véhiculés, depuis 2003 au moins. Or, dans une ville comme Grenoble, qui est une cuvette, il n’y a pas eu de véritable politique de la part des collectivités territoriales" a déclaré Thierry Lebel, hydroclimatologue, directeur de recherche à l’Institut des géosciences de l’environnement de Grenoble, membre du GIEC et du conseil scientifique Grenoble Capitale verte (DL du 20/9/22).

PREMIÈRE VITRINE NORD DE GRENOBLE

Condamné par le GIEC, le nouveau quartier est aussi la première vitrine de la ville que les passagers du train qui arrivent à Grenoble depuis St-Exupéry ou Lyon découvrent. C'est peu dire qu'il ne donne pas la meilleure image de l'urbanisme Piollesque...

GRENOBLE PARMI LES DERNIÈRES POUR LA NATURE EN VILLE...

Au lieu de prendre en compte ces problématiques, comme à son habitude Piolle continue et le projet Esclangon va sortir de terre. Dans quelques mois il sera trop tard.

Pourtant, Kermap, avec l'aide de l'intelligence artificielle et de la cartographie de l'Institut Géographique National, vient de publier un classement incontestable de la part de nature (arborée et végétalisée) dans les grandes villes. Grenoble est 27ème ville sur 31.  Avec 19% de couverture arborée, 21 mètres carrés par habitant et 32% de surface arborée et herbacée. Ce qui place la capitale des Alpes derrière une ville comme Villeurbanne et loin derrière toutes les villes comparables.

... PREMIÈRE DE FRANCE POUR LES ILOTS DE CHALEUR

Pourtant le CNRS et Météo France ont classé l'année dernière Grenoble comme première grande ville de France pour les ilots de chaleur créés par l'urbanisation.

Face à ces réalités, le sociologue-idéologue, Pierre-André Juven, Adjoint à la santé (Verts/LFI) ratiocine et communique sur une" charte de l'habitat" qui n'engage à rien ni personne. Elle a pour vocation de cacher l'essentiel.

PIOLLE DANS LA SURENCHÈRE DU FAUX...

Devant la montée du mécontentement, car même les plus obtus des Piollistes ne peuvent pas ne pas voir ce qu'ils voient, Piolle fait du Piolle. De la surenchère de com', de la surenchère du faux. Il tweete compulsivement indiquant qu'à Grenoble "l'écologie aux responsabilités agit pour vous protéger de la chaleur et préparer 2050". 

... COMPTABILISE LES CONFETTIS POUR EN FAIRE DES PARCS

Le gros malin annonce aux grenoblois qu'il a créé... "10 hectares d'espaces verts en 10 ans". Comme il n'a pas créé de grand parc visible, l'opposition s'est interrogée de savoir comment il parvenait à cette vaste arnaque. Et bien en comptabilisant tous les confettis de verdure, qui sont souvent des mini-décharges à ciel ouvert, en ajoutant des M2 que le service ne gérait pas auparavant et en manipulant : ainsi piscine Jean Bron depuis que les arbres ont été abattus, il y a... 16 M2 d'espaces verts supplémentaires. Le Parc Tarze, qui va être urbanisé a gagné des M2 d'espaces verts, ceux de Flaubert sont déjà comptabilisés sans exister et devant le foyer Pinal, quartier de la gare, on a "gagné" 0,02 M2 d'espaces verts !

UNE ESCROQUERIE GROSSIÈRE

Nous reviendrons sur cette escroquerie grossière, tant, à l'observer dans le détail, elle est représentative du mépris des Rouge/Verts pour les grenoblois. Gonflés de leur importance, certains que leur discours sur la planète leur permet de tromper tous les gogos, habitués à l'organisation groupusculaire qui confère à un petit nombre le pouvoir de créer la vérité de tous, ils usent et abusent des procédés malhonnêtes dont Eric Piolle se fait le héraut.

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : GRENOBLE EST DANS LE ROUGE

Mais avec le réchauffement climatique et la situation particulière de Grenoble comme cuvette, cette affaire est grave. Que l'intelligence artificielle alliée à la cartographie de L'Institut Géographique National, le CNRS, Météo France, un membre du Giec convergent pour décrire la situation de la ville en matière de nature en ville, d'ilots de chaleur et d'urbanisme va avoir de plus en plus de force.

UN EFFET BOOMERANG POUR PIOLLE

Le procédé de Piolle, sa fuite en avant dans l'excès pour cacher ses manquements, va revenir comme un boomerang au fur et à mesure que, rue par rue, son truandage sera démonté. Comme cela lui revient actuellement sur nombre de dossiers...

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