CAMPEMENT DE LA GARE ÉVACUÉ : ENCORE ET TOUJOURS LE MÊME CINÉMA
Lundi matin, le campement qui était installé sous le passage reliant la gare au Cours Berriat a finalement été démantelé. L'évacuation des vingt-cinq personnes présentes dans les tentes s'est déroulée dans le calme, rapporte le Dauphiné.
PIOLLE ATTEND LE 8 AOÛT POUR ÉVACUER
À chaque épisode du genre, le scénario est relativement similaire. Ce campement s'était installé il y a plusieurs mois, en tout début d'année. D'abord composé d'une poignée de tentes, il avait grossi au fil des semaines. Plutôt que d'agir dès le début pour éviter l'étalement, le Maire Eric Piolle aura attendu jusqu'au 8 août dernier pour enfin signer l'arrêté d'évacuation.
"DE GRAVES PROBLÉMATIQUES D'HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ"
Le communiqué de la "municipalité" (la comm' de la ville se garde bien de citer les élus en charge tant il n'y aucune fierté à tirer de ce dossier), cité par le DL, précise que "cet arrêté fait suite aux constats de graves problématiques d’hygiène et de sécurité sur le site". Il évoque également "des conditions indignes". Dès lors pourquoi avoir attendu autant de temps pour demander l'évacuation, alors que les conditions d'insalubrité étaient connues de longue date ? Où est "le respect des droits humains", également invoqué par la municipalité, dans le fait de laisser des familles avec enfants en bas-âge dans de telles conditions pendant des mois ?
LES RIVERAINS SUBISSENT
Sans même parler des nuisances générées pour les riverains. Insalubrité avec les alentours du passage jonchés de déchets, insécurité (en début d'année une bagarre très violente entre deux occupants du campement avait dégénéré jusque dans un commerce voisin du Cours Berriat...). Comme à chaque bidonville qui s'installe, les Grenoblois également subissent (pour certains depuis des années et des années comme à Diderot).
LA SURENCHÈRE DES VERTS
On l'a dit, l'évacuation s'est bien déroulée. Et sur 25 occupants du campement, pas moins de 17 ont pu être redirigés vers des solutions d'hébergement d'urgence par la Préfecture. Mais les Verts en profitent comme à leur habitude pour se lancer dans la surenchère à propos des personnes évacuées : "il est regrettable que certaines d’entre elles aient été orientées vers le dispositif de préparation au retour dans leur pays d’origine". Comme toujours avec eux, il cherchent le moyen de faire polémique pour tenter d'exister politiquement. Quitte à faire preuve de toute la mauvaise foi et l'hypocrisie du monde.
DES INCANTATIONS HYPOCRITES...
Ce genre d'incantation est particulièrement hypocrite quand on sait que la ville possède des locaux et logements vides qui pourraient être utilisés pour reloger mais elle n'en fait rien. Que Grenoble-Habitat et ACTIS, présidés par les Verts (respectivement Claus Habfast et Pierre Bejjaji) comptent également de très nombreux logements vacants facilement mobilisables. Il est très facile de "regretter" ce que font les autres pour se donner une bonne image, mais ce serait plus responsable d'agir.
... QUI CRÉENT UN APPEL D'AIR
La sortie est d'autant plus irresponsable que les élus Rouge/Verts entretiennent comme à leur habitude cet appel d'air qui génère tant de misère. Leur communiqué ajoute : "la Ville de Grenoble insiste pour que toute personne, quels que soient son statut administratif et sa nationalité, ait droit à un hébergement". C'est ce fameux hébergement inconditionnel, qui n'existe nulle part au monde, que la ville n'est pas capable de garantir, qui vend du rêve à de pauvres malheureux qui pensent trouver un eldorado à Grenoble et se retrouvent au final dans des campements insalubres sous le joug des mafias de passeurs. Vous avez dit humanisme ?
LA CRAINTE D'UNE RÉINSTALLATION AILLEURS...
L'évacuation du campement de la gare ne changera évidemment rien car à cause de cet appel d'air les pauvres hères relogés ou renvoyés chez eux seront bientôt remplacés par d'autres. À chaque démantèlement, il faut craindre une réinstallation de tentes ailleurs. Par exemple, la dernière fois que les installations du parc de l'Alliance ont été évacuées, et le parc clôturé, un campement a vu le jour sur le parking du Clos d'Or. Lorsque celui-ci, après une bataille quotidienne des riverains pendant des mois, a été évacué à son tour, on a pu voir des tentes se réinstaller au pied de la tour Mangin vers Foch... La misère se déplace....
... ET LES AUTRES CAMPEMENTS PERDURENT
... et les autres campements et squats perdurent. Le bidonville de Diderot, évoqué plus haut, est installé depuis des années et les riverains subissent nuisances et trafics en tout genre. Celui le long de la piste cyclable, Porte de France, est également bien implanté. On compte en parallèle de nombreux squats, occupations illégales, et certaines familles sont même désormais installées dans les écoles grenobloises. La ville "terre d'accueil", ce sont 3000 personnes sans hébergement dont près de 250 enfants.
LES FILIÈRES INSTALLÉES
Cette spirale infernale n'est pas prête de cesser puisque les élus, en plus de clamer partout qu'ils prônent l'hébergement inconditionnel (sans le pratiquer), installent et subventionnent toute une série d'associations (certaines accompagnent pour le dépôt de demande d'asile, puis d'autres une fois que le demandeur est débouté de sa demande, etc) qui visent à faire rester le plus longtemps possible sur le territoire français les primo-arrivants en situation irrégulière qui se retrouvent souvent sans logement. Toute une filière qui entretient l'appel d'air.
LA POLITIQUE DES BONS SENTIMENTS N'A RIEN D'HUMANISTE
La politique des bons sentiments des Verts et de la gauche n'a rien d'humaniste. C'est même tout le contraire puisqu'elle entretient des phénomènes qui n'aboutissent qu'à de faux espoirs et à la misère. Une politique réaliste et véritablement soucieuse des personnes consisterait à déterminer la part que peut prendre Grenoble dans l'accueil de la misère du monde, à le faire bien et à s'y tenir fermement. Sans quoi les campements de la honte continueront de s'enchainer dans notre ville, à l'image de celui de la gare déjà installé et démantelé 4 fois.
Venir en France n’est pas une obligation. Obtenir un logement gratuit n’est pas un droit.
En revanche, vivre dans la sécurité et la propreté quand on est citoyen français, c’est le MINIMUM.
Dès lors ces gens (qui imposent EUX-MEMES des conditions de vie dégueulasses à leurs propres enfants) n’ont rien à faire en France.
Sur toutes ces questions Alain Carignon et le groupe d’opposition sont les seuls à défendre une politique de responsabilité au Conseil Municipal . Ils réclament des actions que la municipalité refuse. Encore mardi sur C’ News Alain Carignon demandait à Piolle de prendre sa part de la lutte contre l’insécurité. https://www.youtube.com/watch?v=qD0oEr-g8RA
Franchement, se servir de la misère du monde pour gratter de l’élection, c’est bien torve, facho.il n’y a rien à dire de plus…Si, vivement que les bobos » plein de bonne conscience? » Partent ou se retrouvent à la rue peut être. Pour arrêter ce dogmatisme de non vécu de la vie.
Maniaco-déprimant pour tant d’habitants, Piolle & ses Psys use et abuse de perversité narcissique pour NOUS tenir responsable de l’état lamentable du taudis grenoblois.
NOUS ?
Gens de gauche, de droite, proprios, commençants, policiers, libres penseurs, laïcards, bagnolards, jeunes ou vieux…
Soit une foultitude de grenoblois, mis en demeure d’expier leurs fautes morales, lorsque Piolle & son Clergé radotent leur catéchisme compassionnel.
À noter que cette fine équipe ne fout pas les pieds à Grenoble pendant les 2 mois d’été, fusillades ou pas…
Trop chaude la ville du BIEN SAVOIR-VIVRE HUMANISTE ?
Je suis Pour l »ACCUEIL INCONDITIONNEL des élus de la majorité dans nos quartiers, afin qu’ils constatent la JOIE COMMUNICATIVE qui irrigue Hoche, par exemple, actuellement.