« ÉCOQUARTIER POPULAIRE » : PLUS DE COMMERCES À VILLENEUVE
"La Métropole et la Ville de Grenoble travaillent depuis de nombreuses années main dans la main à la revitalisation commerciale du quartier..." répondent au "Dauphiné" (1/8/24), sans rire, Eric Piolle et Christophe Ferrari après l'annonce de la fermeture du dernier magasin, la pharmacie de la place des Géants à Villeneuve.
Remarquez d'ailleurs que leurs noms ne figurent pas. Les chantres qui s'égosillent habituellement sur le "nouvel écoquartier populaire" et le mirobolant "GrandAlpes" disparaissent quand il s'agit de parler des résultats. Ils se projettent toujours les gros malins.
LE PHARMACIEN : "DÉTÉRIORATION DES RIDEAUX, SOUDÉS ET SCIÉS, MURS BÉTONNÉS..."
Le pharmacien, Mohamed Mokhtari est très ému. Il évoque dans le DL la place des Géants, « laissée à l’abandon. Quand je me suis installé en 2013, il y avait un tabac presse, un point chaud, une boucherie. Tous ont fermé et il n’y a jamais eu de panneau indiquant que les locaux étaient disponibles à la location ». Il décrit « la détérioration des rideaux, soudés et sciés, le bâtiment en très mauvais état, les murs bétonnés »… et la solitude, aussi, d’être le seul encore ouvert sur cette place désertée.
LES SOUTIENS DE PIOLLE PLEURENT SUR LES CONSÉQUENCES
Comme d'habitude on entend un ex candidat Verts, engagé à l'extrême gauche, soutient des politiques locales, Alain Manac'h déplorer : « C’est fait : il n’y a plus un seul commerce dans ce sous-ensemble du quartier de la Villeneuve de Grenoble » (DL du 1/8/24). Quand, en juillet 2019, dans le cadre de son programme municipal, Alain Carignon et le collectif de la société civile proposaient de défendre les deux commerces existants, de réhabiliter un mini centre commercial de la place des Géants et d'attribuer vite tous les locaux municipaux de la place fermés depuis 15 ans, lui et les thuriféraires de la municipalité faisaient réélire Piolle.
"J'ARRIVAIS TOUS LES MATINS LA BOULE AU VENTRE"
Les commerces disparaissent du fait de la paupérisation accélérée du quartier organisée par les élus Piollistes qui gèrent Actis et Grenoble-Habitat (présidents : Eric Piolle, Elisa Martin, Pierre Bejjaji, Klauss Habfast) ; de l'insécurité endémique (« J’arrivais tous les matins la boule au ventre » témoigne Mohamed Mokhtari) ; de la dégradation générale avec la saleté, le manque d'entretien.
GRAND PLACE ASPHYXIE LE COMMERCE DE PROXIMITÉ
Bien entendu la faute initiale revient à l'urbanisme du "père des quartiers" (!) déséquilibrés, Hubert Dubedout, qui a créé le centre commercial de grande consommation de Grand Place en périphérie de Villeneuve et des quartiers sud rendant extrêmement difficile la vie des commerces de proximité du secteur qui ont quasiment disparu. La municipalité Piolle a accru l'attractivité de Grand Place avec 5000 M2 supplémentaires, contribuant à leur asphyxie.
LES SUPPLÉTIFS DU POUVOIR LOCAL ONT UNE ÉCRASANTE RESPONSABILITÉ...
La tactique des Rouge/Verts est toujours de ne jamais établir de bilan, de ne jamais effectuer un constat et d'inventer chaque fois un récit pour tenter d'échapper à leur écrasante responsabilité. Il se trouve toujours des supplétifs tels Alain Manac'h , David Bodinier ou un Paul Hazebroucq qui témoignait lui aussi dans le DL pour expliquer que la situation de Villeneuve c'est... la faute à Sarkozy. Si les "valeurs immobilières ont chuté", c'est la faute à son discours.
... ILS FONT BEAUCOUP DE MAL AU QUARTIER
Ils font évidemment beaucoup de mal au quartier en cherchant à masquer les causes de la dégradation. Ils empêchent toute analyse sérieuse et toute mesure qui parviendraient à la stopper. Puis à remonter la pente. En maintenant la population sous leur boisseau, ces collaborateurs du pouvoir en place maintiennent un statut quo mortifère pour la population défavorisée.
RÉÉQUILIBRER LA PART PRIVÉ/PUBLIC
Les solutions passent par un rééquilibrage public/privé du logement par la vente de HLM rénovés à leurs occupants. La mise en place d'attributions responsable en évitant l'entassement des primo arrivants dans le quartier et en organisant pour ceux qui sont la un accompagnement solide et coercitif d'intégration afin d'éviter de les laisser aller dans le mur du rejet social.
ORGANISER UNE MIXITÉ D'USAGE
Organiser aussi une mixité d'usage de ce quartier par l'implantation d'activités de bureaux : place des Géants, dans les locaux vides, pourquoi ne pas avoir installé des services de la ville plutôt que d'investir lourdement dans le siège d'une banque ou installer l'Agence d'urbanisme, qui a conçu Villeneuve et vit ... rue Lesdiguières !
Les tours du Village Olympique auraient été une opportunité d'immeubles de bureaux de la ville également vers lesquels les 16 millions d'euros d'investissements dans l'achat et la mise aux normes du siège du Crédit Agricole auraient été mieux utilisés.
"GRAND ALPES" NE CHANGERA RIEN
La fermeture de la pharmacie de la place des Géants, le dernier commerce du secteur, sonne à nouveau la glas de la désagrégation organisée d'un quartier. Evidemment "Grand Alpes" ne changera rien à cette situation. Christophe Ferrari, Eric Piolle et Enzo Sulli pour Echirolles le savent bien.
ILS MANQUENT LE RÉCHAUFFEMENT ET LE BESOIN DE RESPIRATION
Pour eux il s'agit de poursuivre dans la tromperie. Une succession de récits depuis l'origine de Villeneuve, la cité idéale dont ils démolissent sans effusion excessive des pans entiers en contradiction avec leur thèse sur la densification, jusqu'à "l'écoquartier" de demain dans ce Grand Alpes fourre tout à l'urbanisme le plus attardé et daté. Qui manque tous les défis du réchauffement climatique et des besoins d'espaces de respiration.
PROMOTION SOCIALE ET VALEURS DES BIENS
La problématique de ces quartiers demeure la même. Le choix de la promotion sociale et des biens qui retrouvent leur valeur pour maintenir une classe moyenne passe par une alternative à la politique suivie jusque la. Elle réclame une prise de conscience des enjeux, de sortir du déni et de traverser les rideaux de fumée que maintiennent depuis si longtemps les soutiens du pouvoir local.
Au fur et à mesure que s'additionnent les effets de la politique municipale sur tous les plans (y compris socio-culturel avec la Cordée et Prémol) il n'est pas exclu que le plus grand nombre partage les conditions d'un nouvel avenir.
Quelle tristesse que de laisser cette place se désertifier !
Nous allions souvent chez le boucher de la Place des Géants qui avait de la très bonne viande, des merguez exceptionnelles et qui était un monsieur charmant !
Il n’était pas nécessaire d’habiter là pour en apprécier les commerces !
Cette municipalité à gauche de la gauche détruit les quartiers populaires comme personne avant elle !
Il n’y aurait pas là matière à faire ouvrir les yeux à ses « amis »?
Ils « travaillent » ???! A quoi ? A faire un rapport du voyage à Rio ou du stage en Ehpad pour l’un, à l’aménagement de son bureau de luxe pour l’autre ?
Vivement la fin de cette politique de la ville.
Vivement une autre majorité qui pense aux Habitants et non à leur propre personne.
Article très intéressant , pertinent, cohérent et surtout en phase avec la réalité de ce que nous vivons nous habitants de la Villeneuve.
Un spectacle de désolation, tributaire des idées, des uns et des autres, un laboratoire, des projets ni fait ni a faire et pour quelle finalité ? Pourquoi ne pas plutot partir de l’ existant, tellement riche, et l’ améliorer .
Anticiper, mutualiser et s’ adapter.
Pas besoin de gros moyen.
Il y’ a tout à Villeneuve des ressources énormes.
Villeneuve pourrait être une des vitrine de Grenoble.
Un dernier point concernant le lac , un miroir d’ eau , comme place massena à nice.
Serait exceptionnel avec le panorama, et l’ emplacement, un vrai lieu d’ échange, de liens, de repos, de joie, , inter -générationel, de fraîcheur, accessible à tout les grenoblois, les écoles adjacentes,habitants, associations residants du lac etc…peu coûteux en fonctionnement et répondant pleinement aux axes du développement durable.
Pour les commerces, mettre des marchés de partout. Et pourquoi pas des halles comme à Sainte- claire grenoble.
A l’arlequin ça fait 1 ans qu’ils essaient de faire un soit disant magasin ou boulangerie ils travaillent au compte goutte