CHAMPIONNET : PIOLLE TENTE DE CRÉER UNE CONTRE UNION DE QUARTIER

Après avoir essayé l'usine à gaz des "Conseils citoyens Indépendants" au coût faramineux, qui n'étaient ni "citoyens" ni "indépendants", les Rouge Verts lancent "l'association collégiale de quartier". Dans tous les cas il s'agit de contourner, d'asphyxier les Unions de Quartiers jugées trop indépendantes de la municipalité. Depuis son élection Piolle et sa majorité n'ont eu de cesse de tuer ces instances citoyennes qui les dérangent.

Un héritage de Dubedout pourtant auquel ils font référence quand ça les arrange, par exemple pour poursuivre et aggraver une politique urbanistique dite "des quartiers" qui a pourtant échoué.

LE PRÉSIDENT DE L'UNION DE QUARTIER ACTIF DANS "60 MILLIONS DE PIÉTONS"

Evidemment c'est dans leur fief de Championnet que les Rouge/Verts expérimentent cette nouvelle formule. Pourtant l'Union de Quartier est présidée par Michel Voilin, représentant actif de l'association "60 millions de piétons", donc peu susceptible d'être accusé d'être un porte-parole de l'Automobile club !  Mais évidemment on a retrouvé l'Union de Quartier attentive sur plusieurs dossiers gênants pour la municipalité : les reports de circulation qui touchent les écoles du centre ville et donc les élèves victimes de la  pollution. La solidarité avec l'Union de Quartier Berriat dans l'affaire du sens unique de circulation entre Jaurès et la passerelle. Un crime de lèse-majesté puisque Gilles Namur a classé cette Union de Quartier dans les ennemis politiques.

UNE CONFUSION DES GENRES POUR TROMPER

"L'association collégiale" de quartier est donc née et comme à leur habitude, les militants Piollistes y sont allé en tenue de camouflage. Toujours les présentations trompeuses, avec des thèmes "petites fleurs", la transparence dans l'opacité , la confusion des genres avec la référence à nombre d'institutions, d'ONG plus ou moins de même obédience, de façon à créer un halo trompeur de nature à séduire toute personne sensible à la qualité de vie en ville et aux actions de proximité. 

DES SOUTIENS DE LA MAJORITÉ À LA MANOEUVRE

Le "collectif" est animé par des proches de la majorité. Ça aide puisque comme par hasard, la première mesure obtenue très facilement de la municipalité est... la piétonisation temporaire de la rue Lazare Carnot. 

UNE "PÉTITION" IMMÉDIATEMENT PRISE EN COMPTE PAR O. BERTRAND (Verts/Ades)

Pas besoin de "médiation" ou "d'interpellation" citoyenne pour ce faire. Aucune des lourdes procédures exigées pour tous n'a été imposée au "collectif" de Championnet. Des procédures qui, de réunion en réunion, épuisent les demandeurs et n'aboutissent à rien.

Tandis que le "collectif" aurait produit une pétition de 500 signatures - plus que d'habitants de la rue ? - pour la piétonisation. On ne la retrouve pas sur le site officiel de la ville. Et pour cause. Mais le zélé Olivier Bertrand, Adjoint (Verts/Ades) de la secte Avrillier, qu'on retrouve, lui, facilement, dans tous les mauvais coups depuis 20 ans, a immédiatement signé un arrêté donnant satisfaction "aux habitants". Si cette célérité était appliquée partout, quel bonheur pour les Grenoblois.

M. VOILIN (UQ CHAMPIONNET) : "ON NE SAIT NI POUR QUI, NI POUR QUOI, NI COMMENT"

Depuis le 1er juillet la rue Lazare Carnot est donc piétonne et Michel Voilin l'a appris en le constatant : "on ne sait ni pour qui, ni pour quoi, ni comment cette piétonnisation a été décidée. Et la ville que l'on a questionnée ne nous a pas répondu" a t-il précisé à Jean-Benoit Vigny (DL du 12/7/24). Olivier Bertrand ne répond qu'à ceux qui sont de son avis.

DES PROBLÉMATIQUES GOMMÉES DE LA RÉALITÉ

Pour la municipalité ce type de "collectif" est un ravissement. Dans ses préoccupations ne figure nullement la lèpre des tags qui souillent le quartier comme le reste de la ville. La question de la propreté ne se pose pas, pas plus que l'insécurité. L'épicière de la place Championnet victime d'agressions récurrentes d'une bande de voyous sortant tous les soirs de la piscine Jean Bron (donc filmés) ne figure pas dans les préoccupations du "collectif". Son sort n'a pas d'importance. Pas plus que les reports de circulation imposés au quartier. Ils n'existent pas.

GARDER AU CHAUD UNE CLIENTÈLE ÉLECTORALE

Ce qui reste de la majorité municipale veut imposer une lecture biaisée de la réalité en promouvant des "revendications" qui occupent le débat et permettent de faire disparaitre toutes les problématiques qui la dérangent. D'où le surgissement de ces collectifs afin de garder au chaud une clientèle électorale qui risquerait, sans cette occupation, de constater les insuffisances du Grand Timonier.

LE RÉEL RÉSISTE À L'ORGANISATION CLANIQUE

Personne ne connait l'impact de la grossière manœuvre. Mais les "500 signatures" surgies pour piétonniser Lazare Carnot, vérifiées par personne, la réponse immédiatement favorable de la municipalité, la mise en place brutale au 1er juillet permet au moins assidu de comprendre qu'il y a un loup. 

Les "Conseils Citoyens Indépendants" sont morts de fait par la fausseté de leur création : le réel résiste à l'organisation clanique mise en place par la secte politique au pouvoir local. Elle ne peut pas le façonner à sa main avec ses entourloupes.

LES UNIONS DE QUARTIERS ONT RÉSISTÉ A TOUS LES TORPILLAGES

Cette nouvelle initiative démontre déjà qu'elle a pris acte de cet échec et ne se sert plus de cette coquille vide pour demander à ce qui reste de ses soutiens de passer à l'action. Jusque là, dans toute la ville, les Unions de Quartiers qui reposent sur une longue histoire, une forte crédibilité d'indépendance ont résisté à tous les torpillages des Rouge/Verts. Elles sont même sorties renforcées. Pas exclu qu'il en soit de même à Championnet.

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