G. NAMUR (Verts): « LE MENSONGE, LA MANIPULATION ET LA CALOMNIE » SELON S. LAVAL

"Les propos tenus relèvent donc du mensonge, de la manipulation politique et de la calomnie à mon encontre" affirme Sylvain Laval, le Président du Smmag et Vice-Président de la Métropole (DL du 18/5/24). Le Maire de St-Martin-le-Vinoux ne se laissera pas cornériser, délégitimer selon la méthode habituelle des Rouge/Verts qui en usent contre tous ceux qui les gênent.

"Même pas peur". Il hausse donc le ton pour répondre aux fakes déversées sans vergogne par Gilles Namur, Adjoint (Rouge/Verts) au Maire de Grenoble lors du dernier Conseil Municipal.

G. NAMUR TIRE À VUE SUR L'EXÉCUTIF DE LA MÉTROPOLE DONT ILS SONT MEMBRES

Pas gêné le moins du monde, devant le Conseil Municipal, Gilles Namur a tiré à vue sur la Métropole dans l'exécutif duquel la municipalité siège aux Vices-Présidences (Anne-Sophie Olmos, Yann Mongaburu, Céline Deslattes, Salima Djidel et, avant d'être exclu de la majorité, Pascal Clouaire).

ILS S'AFFRONTENT DEPUIS DEUX ANS SUR LES BORNES DE PIÉTONNISATION

Le prétexte concerne les bornes de piétonnisation du secteur Notre-Dame /Sainte-Claire sur lesquelles la ville et la Métropole s'affrontent depuis près de deux ans. Une dépense de l'ordre de 50 000 € par borne que la ville voulait faire prendre en charge par la Métropole.

"L'OBSERVATOIRE DU TEMPS PRÉSENT" : 210 000 € !

Pour disposer d'un ordre de grandeur, rappelons que "l'observatoire du temps présent" (!) le grandiose équipement de bois installé quelques mois à l'esplanade sur une fulgurance du Grand Timonier, démonté quand on s'est rappelé qu'il y avait la foire des Rameaux sur ce site (!) a couté ... 210 000 €.  Depuis on ne l'a plus retrouvé dans les entrepôts de la ville.

G. NAMUR : "IL S'AGIT D'UNE COMPÉTENCE MÉTROPOLITAINE"

Pour enfoncer Sylvain Laval, Gilles Namur y est allé très fort dans la fake : « Il s’agit d’une compétence métropolitaine, mais malheureusement, la Métropole est revenue sur sa position, malgré la décision du tribunal en notre faveur. »

S. LAVAL : "LES PROPOS TENUS RELÉVENT DU MENSONGE"

Car tout est faux dans les propos de Gilles Namur. Du faux de faux. Sylvain Laval ne se tait pas, ne s'incline pas comme d'autres : « Contrairement à ce qui est affirmé, la Métropole n’a aucune obligation de poser et de financer des bornes, elle le peut si elle le souhaite au titre de sa compétence voirie, mais une commune le peut aussi au titre de son pouvoir de police(...) Les propos tenus relèvent donc du mensonge, de la manipulation politique et de la calomnie à mon encontre ! De même, il est fait état d’une décision du tribunal administratif qui aurait condamné la Métropole sur ce sujet. Là encore, il s’agit d’une manœuvre grossière et mensongère. Cette décision ne porte pas du tout sur la capacité à poser des bornes pour les uns ou les autres, mais concerne le règlement d’un litige relatif aux conditions de transfert entre la ville et la Métropole en 2015 sur les bornes anciennes » (DL du 18/5/24).

"CETTE AGRESSIVITÉ RÉGULIÈRE EST LASSANTE"

La vérité bête. « Les propos récurrents de dénigrement de l’action de la Métropole par les élus de la majorité municipale grenobloise sont particulièrement choquants. Cette agressivité régulière et mensongère est lassante ! » poursuit encore Sylvain Laval. On se demande s'ils vont souffler ensemble les bougies du  50ème anniversaire du SMTC - l'ancêtre du Smmag - fêté cette semaine ! Eve Moulinier (DL du 18/5/24) reconnait que "ça chauffe".

ALAN CONFESSON (LFI) S'EN PREND à L'INFORMATION !

Plus elle est acculée, plus elle est agressive. On le constate aussi avec un autre aboyeur, Alan Confesson, l'Adjoint (LFI) au commerce qui s'en prend au site d'information Alpes1 lequel a eu l'outrecuidance de relever que Christophe Ferrari mettait en cause Eric Piolle dans la non-information sur la pollution de la nappe phréatique. Un fait. Pour lui une telle information reprise revient à "reprendre la prose grossièrement outrancière" ... d'Alain Carignon.

C. FERRARI: "GRENOBLE AURAIT DÛ NOUS COMMUNIQUER LES TESTS"

Pourtant Christophe Ferrari a bien affirmé : "j’ai appris que la Ville de Grenoble avait procédé en 2021 à un forage à proximité de la piscine Jean-Bron, pour voir s’il était possible de la remplir avec l’eau de la deuxième nappe et que l’Agence régionale de santé (ARS) avait répondu un non catégorique (...) La moindre des choses aurait été que Grenoble nous communique l’avis de l’ARS sur les tests à la piscine Jean-Bron".

IL FAUDRA BIEN QUE LES ÉLUS GRENOBLOIS RÉPONDENT SUR L'INFORMATION

On ne sait pas si Alan Confesson rend service à Jean-Benoit Vigny (Le Dauphiné) en rendant hommage aux "journalistes du DL qui bossent vraiment" pour les opposer à Alpes1. En effet la question de la source et de la date de la pollution de la nappe en est une. Celle de l'information de la population par les élus en est une autre. Il faudra bien que les élus grenoblois y répondent.

L'AFFAIRE DU SIÈGE DE LA MÉTROPOLE ARRIVE LE 31 MAI

Ce nouvel affrontement au sein de l'exécutif métropolitain et de la majorité sur les bornes de piétonisation démontre qu'aucun dossier n'échappe à la division. L'arrivée le 31 mai au Conseil du chantier pharaonique du siège de la Métropole dont le coût explose devrait produire une nouvelle déflagration. Budgété au départ à 86 millions d'euros il atteint désormais... 108 millions d'euros !

UN PROJET COMMUN À C. FERRARI ET E. PIOLLE

Ce projet commun au départ à Christophe Ferrari et Eric Piolle pourrait devenir une nouvelle pomme de discorde : le second ne va pas s'embarrasser de ses engagements et s'en saisir. Le problème pour eux est que seule l'opposition, notamment par la voix d'Alain Carignon s'y était opposé. En proposant d'utiliser les locaux vides existants dans la Métropole, de répartir dans les quartiers et de développer le télétravail. Sur la base d'une esprit Grossplan, la majorité voulait répondre aux besoins de bureau pour les 60 prochaines années. Un raisonnement d'une autre époque.

L'EXPLOSION EST INÉVITABLE

L'étau se resserre chaque jour davantage. Les Rouge/Verts entendent détruire la majorité métropolitaine de l'intérieur, saper tous ceux qui lui résistent, puis les achever. De Guy Tuscher à Pascal Clouaire en passant par Amel Zenati ou Hakim Sabri, le procédé se répète. Mais l'extrême tension qu'ils instaurent et qui monte, induit l'absence de doute sur l'inévitable explosion. Seule sa date est inconnue. Les sujets, les rancoeurs et les haines atteignent un niveau trop  insupportable.

C. FERRARI SE CRAMPONNE À UNE MAJORITÉ QUI N'EXISTE PAS

Christophe Ferrari se cramponne à une majorité qui n'existe plus et n'a probablement jamais existé depuis sa réélection. Il est un cavalier sans cheval. Il va le constater encore plus durement si s'ouvre pour lui un épisode judiciaire. En son sein il y a ceux qui voudraient continuer à faire semblant n'intégrant pas que, ce faisant, ils deviennent une cible immobile sur laquelle s'abattent des rafales meurtrières. Les lâches auront le déshonneur et la guerre.

COMMENT DEMEURER AVEC UN TEL ATTELAGE ?

La réaction de Sylvain Laval démontre que quelques autres (une minorité ?) ne se laisseront pas piétiner  et n'accepteront pas de se faire enterrer sur le champ de bataille sans se battre. Pour ceux-là, la question de la cohérence va se poser avec de plus en plus d'acuité : comment demeurer avec un tel attelage ? 

UNE CLARIFICATION INÉLUCTABLE

En réalité l'arrivée des gros nuages noirs qui se profilent à court terme rendent la clarification quasi inéluctable. Christophe Ferrari saura t -il être l'anticipateur lui permettant de sortir du piège qui se referme sur lui ? 

L'avenir du territoire et la configuration électorale de 2026 sont en train de se déterminer aujourd'hui.

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