COMMENT ERIC PIOLLE JETTE L’ARGENT DES GRENOBLOIS PAR LES FENÊTRES

La "gestion" catastrophique de la ville par le Grand Timonier qui se moque totalement de la dépense et de la recette s'exprime d'abord par des dépenses de fonctionnement phénoménales, des postes qui s'entassent sur des postes, des coordonnateurs de coordinations, des dépenses de personnels qui ne baissent pas malgré les transferts à la Métro. Au dernier Conseil Municipal, la municipalité créait encore, par exemple, un poste de chef de service chargé de "rendre visible la politique municipale de soutien à la vie associative". Bref un poste supplémentaire de com' sur le dos du contribuable et qui n'apparait pas dans les postes de la com'...

Rappelons qu'Eric Piolle refuse de fournir l'organigramme de la Mairie aux élus de l'opposition!

UN BÂTIMENT DE BUREAUX VIDE DEPUIS DEUX ANS !

En matière d'immobilier la gabegie est la même : par exemple la Métropole a transféré il y a deux ans les personnels qu'elle a récupéré de la ville, logés dans un immeuble-bureau du 88 rue des Alliés. Au lieu de les louer ou de les vendre le lendemain de leur libération, ils sont vides et se dégradent. Cette "gestion" désastreuse est l'un des explications de la situation financière de la ville.

Rappelons qu'en parallèle, pendant un temps, la Mission locale pour l'Emploi des Jeunes louait des bureaux dans l'un des immeubles les plus couteux de la ville rue Lesdiguières, à l'angle de la place de Verdun !

PRÉMALLIANCE, L'ORANGERIE... DE L'ARGENT PERDU

Ces exemples peuvent être multipliés par dizaines de dizaines. Des immeubles de bureaux de Prémalliance sont vides rue Marie Reynoard, des locaux de la ville vides depuis... 15 ans place des Géants à Villeneuve. "L'Orangerie", boulevard Jean Pain, un local idéalement placé pour des activités multiples a été bradé en 2019 dans le cadre d'un "appel à projet" dans lequel figurait un proche de la municipalité : il ne s'est rien passé depuis 5 ans. Avec un appel d'offres ouvert la ville aurait perçu une importante recette depuis... 5 ans.

LE PAVILLON DE LA MOBILITÉ VIDE : 13 MILLIONS D'EUROS

À côté, il existe les dépenses pharaoniques engagées par le sous-phare de l'occident, Yann Mongaburu (Verts/Ades). Qui se souvient de ses propos dithyrambiques sur le "Pavillon de la Mobilité" avenue des Martyrs sur la Presqu'ile, comprenant garage et réparateur de vélo, salle de sport et 475 places de stationnement. Coût : 13 millions d'euros soit de l'ordre de 25 000 € l'emplacement de parking ! Qui dit mieux ?

Y. MONGABURU (Verts/Ades) AUX "GÉNÉRATIONS FUTURES" : LA DETTE

Le parking voiture et le parking vélos sont vides tandis que les habitants de la presqu'ile cherchent désespérément une place de stationnement dans le quartier. Cherchez l'erreur. Le même Mongaburu donne encore la leçon. Le Conseiller Municipal délégué à l'urbanisme transitoire (combien ça coute ?) qu'il est devenu bénéficie d'une page d'interview dans le "Dauphiné" (16/4/24). Pas gêné il continue et tance Sylvain Laval, son successeur comme Président du Smmag sur le câble (!) et l'endettement : "on dirait donc aux générations futures que, pendant deux mandats, on ferait le choix de prioriser le désendettement sur la transition..." ose-t-il.  Les "générations futures" de Grenoblois vont payer 20 ans la dette Piolle, tandis que Sylvain Laval cherche à se dégager de la dette Mongaburu en 2032, dans 8 ans, pour pouvoir investir à nouveau. La démagogie Mongaburu, ce serait +30 % d'impôt aussi à l'échelle de la Métropole.

E. PIOLLE REFUSE LES MUTUALISATIONS-FUSIONS AVEC LA MÉTRO

Quand on aime les mots on ne compte pas. La majorité municipale ne manifeste aucun intérêt pour les économies, les recettes, aucune attention aux dépenses de fonctionnement qui s'accumulent entre la Métropole et la ville. On le voit avec les procédures, frais d'avocats pris en charge par la ville. Mais les doublons de services sont multiples aussi et les élus ne consentent aucun effort de "mutualisation-fusion" auquel appelle inlassablement et avec des exemples concrets Alain Carignon, le leader de l'opposition.

PIOLLE A VOULU INVENTER "L'EMPRUNT SANS DETTE..."

Elle augmente donc massivement les impôts et la dette dans une course folle qui n'a pas de fin : la hausse des annuités de la dette handicape chaque budget suivant un peu plus. Evidemment elle ne va pas s'évaporer comme par enchantement. Eric Piolle a même renoncé à la théorie hardie qu'il avait esquissé : des emprunts sans dette, dont il était l'inventeur incontesté. L'idée n'ayant pas été largement reprise (!) -les médias n'ayant d'ailleurs jamais relevé cette splendide incongruité - la note devra être réglée par les grenoblois. L'augmentation de 30 % des impôts n'est qu'un début.

PROPRETÉ URBAINE : L'ABSENCE DE GOUVERNANCE COMMUNE EST UNE CATASTROPHE

Le domaine de la propreté et de l'espace public sont la caricature de ce coût et de cette inefficacité. L'absence de gouvernance commune est une catastrophe. Les corbeilles, l'espace public c'est la ville, mais les poubelles, le tri, les déchetteries c'est la Métro. Notons que ce sont deux élus Piollistes qui sont aux manettes : Gilles Namur, adjoint au Maire pour la ville et Lionel Coiffard, Vice Président pour la Métro. Mais chacun est dans son couloir et ils ne maitrisent rien. Pour l'éclairage public la confusion est la même : les candélabres sont la proie de trois autorités : la ville, la régie Lumière et la Métro. Qui fait quoi ? Aucun citoyen ne peut le savoir.

PIOLLE FAIT UN STAGE À ... ÉCHIROLLES !

L'absence de pilote dans l'avion Grenoble est la principale explication de la situation de crise financière dans laquelle la ville est désormais placée. Les Rouge/Verts Grenoblois se complaisent dans les incantations sur les solidarités lointaines, les stéréotypes, la déconstruction des individus, les délibérations-cadre verbeuses sans conséquence concrète. Eric Piolle fait un stage à... Echirolles  (rémunéré au tarif de Maire à 5000 €/mois), au service de propreté pour pouvoir se présenter à la présidentielle en vantant son humilité. Ce qui est un oxymore. Il ne lui viendrait pas à l'idée de s'attaquer à la même problématique de la ville dont il est Maire.

UNE MAJORITÉ DE PLUS EN PLUS ÉTROITE

Ce climat financier est l'une des raisons de la dégringolade de la majorité municipale. Elle qui avait commencé il y a 10 ans dans les trompettes de la renommée termine avant terme dans les foudres de la division et de  la honte des injures racistes. Discrètement, Maude Wadelec, élue sur la liste Piolle vient de quitter la majorité cette semaine. Elle est la 11ème élue du groupe "Grenoble en commun" à démissionner ou à être exclue depuis 2020. La majorité ne compte plus que 35 membres, soit la plus faible qu'un Maire de Grenoble n'ait jamais compté. Encore 5 départs et Eric Piolle n'aurait plus de majorité au Conseil Municipal.  Compte tenu de son sectarisme et de sa suffisance, rien ne peut être exclu.

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