RENTRÉE : PIOLLE POURSUIT SA FUITE EN AVANT

Posted On 25 janvier 2024

Après le fiasco de ses voeux aux grenoblois et les commémorations politisées très mal engagées du 80 ème anniversaire de la libération de Grenoble, Eric Piolle accélère dans la fuite en avant.

Il pouvait plus aisément faire le beau devant quelques journalistes que sur le parvis de l'hôtel de ville ou devant les habitants des quartiers qu'il ne veut plus voir. Alors à l'occasion de ses voeux à la presse, il en a donc rajouté contre Emmanuel Macron (le seul qui soit à Son niveau) et sur la démagogie dépensière payée par l'impôt et la dette.

PIOLLE DANS LES INCANTATIONS DE LA GAUCHE EXTRÊME...

Les journalistes, si on en croit le compte rendu du "Dauphiné" (24/1/24), ont eu droit à sa logorrhée idéologique répétitive et de plus en plus hors sol sur le « gouvernement qui jette des grands seaux d’eau dans la mare de l’extrême droite », contre toute régulation de l'immigration, contre la « novlangue militariste et patriarcale » et l'horreur du «réarmement démographique». Le tout l'air faussement concentré.

"APRÈS CELA ÇA NE S'EST PLUS ARRÊTÉ"

" Après cela ça ne s'est plus arrêté" relève un peu effarée Eve Moulinier, la journaliste : "le maire a taclé toutes les annonces faites par Emmanuel Macron". L'objectif étant de récupérer grossièrement le mécontentement pour le détourner sur un autre que Lui-même.

LA PARABOLE DE LA PAILLE ET DE LA POUTRE

À ses côtés, il ne restait plus que les regards énamourés de Kheira Capdepon et Emmanuel Carroz, deux adjoints au Maire (Verts/LFI) dogmatiques, qui demeurent dans le dernier carré du radeau de la Méduse.

Mais ça ne marche pas. Les quelques réactions sur le site du DL ne trompent pas. La parabole de "la paille et de la poutre" (Évangile de Luc, 6, 41) est citée par plusieurs. La paille dans l'oeil du voisin, la poutre dans le sien.

E. PIOLLE FAIT PARTIE DES "BIEN-NÉS"

Car accuser les autres de méthodes "autoritaires" de la part de celui qui impose une écologie punitive, refuse tout amendement à quoi que ce soit qu'Il décide, est de plus en plus difficile à entendre même par les oreilles les moins délicates. Quant à charger "les biens-nés", par un Maire qui n'a aucune leçon personnelle à donner non plus à ce sujet, et qui mène une politique de classe ignorant les quartiers populaires où il ne met pas les pieds, relève de la tartufferie.

E. PIOLLE PROMET DES "GRATUITÉS" DEPUIS 10 ANS

La seule "annonce" locale aux journalistes est le discours sur "la gratuité" dans les transports en communs de la part d'un Maire qui a augmenté les impôts de 30 %, mettant en difficultés des milliers de Grenoblois qui ne peuvent plus payer, certains devant abandonner leur logement.

Un Eric Piolle qui avait promis "la gratuité" des transports aux 18/25 ans dans son programme de 2014, engagement qu'il n'a jamais tenu alors que Yann Mongaburu, son exécuteur (Verts/Ades) était président du syndicat des mobilités.

IL EN ANNONCE UNE TOUS LES 3 MOIS

Mais cette fois Eric Piolle reprend l'annonce qu'il lance depuis le mois... de septembre 2023, réitérée en annonce en... décembre 2023.  La gratuité pour "les 10 % les plus fragiles". Ce qui signifie que la classe moyenne modeste qui paie tout au prix fort (transports, cantines, sport, périscolaire...) va financer une aide supplémentaire à ceux qui ne paient rien. Un million d'euros selon Eric Piolle.

SES FILIALES POLITIQUES FONT DE L'AGITATION

Ces effets d'annonces permettent d'entretenir la démagogie ambiante organisée par ses filiales politiques, les "comités citoyens", Alternatiba et quelques autres qui voudraient faire accroire que la gratuité totale est possible : coût 60 millions de fonctionnement par an selon une étude de 2019. Les mêmes qui écrasent d'impôts et de dettes ne disent aucunement comment ils paieraient.

UNE USINE À GAZ SANS EFFETS

Au bout du compte le million d'euros pour cette gratuité partielle ne sera pas dépensé en 2024 car pour la mettre en place il faut l'accord du SMMAG ou bien une usine à gaz contraignant le public concerné à se manifester : aussi efficace que le système censé seconder les grenoblois en difficultés à payer leur taxe foncière qui n'a touché quasiment personne.

PIOLLE ACCÉLÈRE DANS LA GRANDILOQUENCE OUTRANCIÈRE...

L'enseignement de ce rebond devant la presse est clair. Premièrement Eric Piolle ne tire aucun enseignement de ses échecs, refuse de prendre en compte le réel vécu par les grenoblois. Il accélère au contraire dans la grandiloquence outrancière avec ses mots clefs d'un wokisme exacerbé. "Ça ne s'est plus arrêté" relève Eve Moulinier la journaliste du DL. On imagine qu'il n'y avait pas de vraie place pour des questions le ramenant sur la terre grenobloise.

... ET POURSUIT DANS LA COM' SANS EFFETS

Secondement Eric Piolle poursuit dans la com' sur des mesures telle "la gratuité" qui sont non seulement inefficaces, mais aucunement à la portée financière d'une ville ruinée. Après 10 ans, un Maire anticipateur qui aurait voulu atteindre cet objectif, aurait organisé sa gestion pour l'atteindre. Il a fait le contraire comme le démontre l'asphyxie de la ville.

CE QUI RESTE D'ÉLUS ÉCLAIRÉS A DE PLUS EN PLUS DE MAL

Cette double méprise dont les grenoblois sont victimes n'augure rien de bon pour la nouvelle année Piollesque. Le Grand Timonier est en fin de parcours, ça grogne de plus en plus dans ses rangs très affaiblis, les tuiles succèdent aux tuiles : il a de plus en plus de mal à les couvrir par ses numéros de communication qui ne trompent plus personne. Et ce qui reste parmi la majorité municipale d'élus un peu éclairés a de plus en plus de mal à paraitre proche de tels excès à répétition.

LE SYSTÈME PIOLLE SE COULE LUI-MÊME

Comment préparer 2026 et louer un Maire qui a ruiné la ville et poursuit dans les annonces qu'il sait ne pas pouvoir réaliser ? Ce mois de janvier 2024 aura immédiatement jeté une lumière crue sur le naufrage du système Piolle qui se coule lui-même.