MUNICIPALES: FACE à la CRISE, LR APPELLE A DÉPASSER LES PARTIS POLITIQUES
« Nous travaillons tous ensemble pour préparer ces élections à Grenoble avec l’objectif d’élargir et de rassembler un maximum de personnes qui souhaitent s’investir. Les Républicains ne sont pas là pour planter leur drapeau partisan au sommet de la Bastille ou de la mairie, mais pour apporter leur contribution au projet pour le Grenoble de demain ». En expliquant sa position à l'ouverture de la conférence de presse, Nathalie Béranger, la secrétaire départementale des LR qui est aussi conseillère municipale d'opposition à Grenoble, posait les bases de la réussite de l'ouverture nécessaire à l'alternance.
UNE CRISE "MORALE, POLITIQUE, FINANCIÈRE"
Mardi, celle qui est aussi conseillère Régionale, entourée de Brigitte Boer, conseillère municipale et métropolitaine, déléguée LR de la 1ère circonscription, de Yannick Foschia, délégué LR de la 3ème circonscription et de Clément Chappet, chargé du projet, appelait à des convergences transpartisanes face à la crise "morale, politique et financière" que connait Grenoble.
N. BÉRANGER: "IL FAUT SORTIR GRENOBLE DE LA CRISE FINANCIÈRE"
Il n'a été question que d'elle. De la crise financière, mère de toutes les autres : les incapacités d'investissement pour l'avenir, d'entretien, de prévention et de sécurité. Une ville étranglée par la dette et l'impôt, engagée dans une voie sans issue. "Il faut sortir Grenoble de l'impasse financière" a lancé Nathalie Béranger sur TéléGrenoble.
B. BOER : "UN ABÎME SE CREUSE CHAQUE JOUR DAVANTAGE"
"Entre les défis de la ville, les problèmes qui pourrissent la vie des Grenoblois et les préoccupations toutes personnelles d’Eric Piolle, c’est un abîme qui se creuse chaque jour davantage" a ajouté Brigitte Boer.
Y. FOSCHIA : "PLUS POSSIBLE D'ENTENDRE C.FERRARI ET E. PIOLLE SE RENVOYER LA FAUTE"
L'un des échecs d'Eric Piolle, le grand raté de la mutualisation avec la création de la Métropole, a amené Yannick Foschia à rappeler "notre souhait de porter un projet ambitieux pour le territoire avec des gouvernances uniques entre la commune centre et la métropole. Il n’est plus possible d’entendre encore et encore Eric Piolle et Christophe Ferrari se renvoyer la faute sur tous les sujets, que ce soit la gestion des déchets, les transports ou l’attractivité commerciale".
A. CARIGNON : ÉNERGIE, COURAGE, EXPÉRIENCE
Clément Chappet a précisé la démarche du projet, les rencontres et les échanges avec la société civile, la réunion mensuelle d'un Think Tank qui invite des acteurs de la ville à venir "plancher" afin de nourrir la réflexion. "Nous avons besoin des regards extérieurs" avait confirmé Nathalie Béranger.
Les responsables du premier parti d'opposition à Grenoble ont fait savoir qu'ils étaient en ordre de marche pour partager avec les grenoblois l'espoir d'une autre ville. Eve Moulinier a bien relevé "ce premier jalon" et "la confirmation d’Alain Carignon comme « leader incontestable »." (DL 10/1/24). Pour eux, « Alain Carignon, qui connaît parfaitement les dossiers, qui aime cette ville, qui a de l’énergie, du courage et de l’expérience » correspond au besoin. Son âge devient un atout dans la crise.
C. CHAPPET : "UN RASSEMBLEMENT TRÈS LARGE DE GRENOBLOIS"
Pour Clément Chappet, "il a la capacité d'animer une équipe qui ne soit pas seulement l'émanation d'une famille politique, il l'a prouvé. Mais d'animer un rassemblement très large de Grenoblois de sensibilités très différentes".
M. SAVIN :" AUTOUR D'ALAIN CARIGNON"
Après la position de Michel Savin, le Sénateur souhaitant qu"une dynamique de rassemblement des oppositions se structure autour d'Alain Carignon qui est actuellement le principal opposant de la majorité", l'appel de l'unanimité des dirigeants LR renforce le mouvement en cours.
UN DIAGNOSTIC LARGEMENT PARTAGÉ
Le diagnostic sur la situation de la ville est de plus en plus largement partagé dans des sphères très différentes comme en a témoigné notamment l'analyse développée par Jérôme Safar, ex tête de liste PS. à partir de ce constat, il est évident qu'une coalition de ceux qui veulent y répondre est indispensable. Car les remèdes seront lourds, puissants, appellent de l'imagination, une connaissance des rouages, la mise en oeuvre de relais pour que Grenoble ne soit plus isolée.
ALPES 1 : "LE DÉFI DE L'OUVERTURE"
"Le défi d'Alain Carignon est de réitérer ce qu’il avait réussi comme maire : l’ouverture qu’il justifie aujourd’hui par le courage nécessaire au redressement de la ville" estimait d'ailleurs un peu plus tôt le site d'information en ligne Alpes 1.
LE TEMPS DES POLITICAILLERIES ET ATERMOIEMENTS SE RÉDUIT
La succession de prises de position est de bonne augure pour les grenoblois et placent chacun devant ses responsabilités. Les deux années qui séparent de l'échéance municipale sont à la fois longues et courtes. Tous le éléments du dossier municipal sont connus et le temps de la politicaillerie et des atermoiements va se réduire chaque jour qui passe.
UN ESPOIR EN L'ALTERNANCE
En lançant en toute clarté, sur la place publique, un appel au dépassement des clivages, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Yannick Foschia et Clément Chappet, ont démontré que les responsables LR plaçaient Grenoble au dessus de leurs intérêts de boutique. Ce faisant ils donnent espoir en l'alternance dont la ville a tant besoin.
Enfin !!! Le rassemblement autour d’Alain Carignon qui a montré son courage à assumer et sa loyauté aux siens dans les temps les plus difficiles.
Enfin !!! L’Union à droite .
Enfin !!! Ils acceptent de mettre en sourdine leurs Égos démesurés qui nous ont fait rejeter aux précédentes élections. C’est pour le bien de tous … et le bien de tous c’est justement pour cela que nous croyons en eux, les choisissons et leur confions nos contributions d’adhérents, le cas échéant nos impôts !!
Enfin !!! Le retour à une vie possible à Grenoble.
Enfin !!!L’espoir sous le nom d’une évidence qui n’a cessé de l’être.
Oui, il faut un rassemblement le plus large possible pour reprendre la mairie! Mais non, cela ne peut pas se faire autour de A. Carignon, qui se heurtera à un plafond de verre insurmontable à cause de son passé. C’est certainement frustrant ou injuste, mais il faut être réaliste. Il reste deux ans pour trouver une autre tête de liste.
Aucun candidat ne fait jamais l’unanimité. Il y a une colonne avantage et une colonne inconvénients. Pour de très nombreux grenoblois et de nombreuses forces politiques, dans la situation de crise que connait Grenoble la colonne « avantages » d’Alain Carignon est bien supérieure à la colonne inconvénients. À l’opposé les inconvénients d’un candidat inconnu et sans expérience, qui ne disposerait pas des connaissances afin de vite mutualiser Grenoble et la Métropole pour que Grenoble retrouve des moyens d’agir l’emporteraient. Le « plafond de verre » n’existe pour personne comme est en train de le prouver le RN. C’est juste une question d’explications de l’adéquation entre la personne et les problématiques à résoudre. Le rôle de ceux qui veulent changer à Grenoble est de convaincre les réticents, s’il y en a plutôt que d’attendre des solutions qui ne se présenteront pas et ne sont pas souhaitables.
La mise en place à Grenoble d’une opposition compréhensible pour le quidam que je suis, préoccupé par sa ville, devrait inspirer les personnels politiques « d’envergure nationale », de gauche à droite, qui perdent mon attention lors de parties de billard à plusieures bandes hyper lassantes.
J’espère que cette opposition saura rester simple, aller à l’essentiel pour Grenoble, se tenir aux problématiques finement identifiées et partagées par beaucoup d’entre-nous.
À suivre…
Un formidable espoir pour Grenoble, pour enfin sortir de ce cauchemar.