LES DEALERS, VOS « COPAINS D’EN BAS » POUR LA MUNICIPALITÉ
"Je demeure intimement marqué par cette personne âgée modeste, habitant Mistral, qui m'a expliqué qu'elle demandait à ses enfants de venir la voir le moins souvent possible. Quand ils venaient elle les attend au bas de l'immeuble et les raccompagne à leur voiture. Elle craint tellement pour eux". En rapportant cette anecdote avec émotion lors du diner-débat de l'opposition au "Radova", en novembre dernier, Alain Carignon décrivait l'enfer quotidien imposé aux grenoblois.
La dernière "initiative" municipale, quartier Berriat ce mardi soir, une pièce de théâtre et un échange autour des "copains d'en bas" ainsi que sont nommés les dealers qui polluent la vie de la cité, est la dernière pitrerie de mauvais gout proposée par Eric Piolle, défendue par Olivier Bertrand (Verts/Ades).
"VA T-ON APPRENDRE À ÉVITER LES BALLES PERDUES ?"`
Ce mardi soir, Eric Piolle qui aura été absent lors de tous les moments difficiles que le quartier St Bruno a traversé devait être présent pour accompagner la pédagogie infligée aux grenoblois : "comment vivre au quotidien à proximité d'un point de deal ?".
Comme l'a dit le groupe d'opposition en réagissant immédiatement : "va t-on apprendre à éviter les balles perdues ?". Cette nouvelle pantalonnade a soulevé un charivari national. Le journaliste et écrivain Eric Naulleau qui "n'arrive pas à y croire" demande" qui peut confirmer l'authenticité de cette affiche ?".
O. BERTRAND (Verts/ADES) : "ON TRAVAILLE SUR LA SENSIBILISATION..."
Effectivement difficile à croire, mais elle a bien été systématiquement affichée sur toutes les portes des immeubles du quartier, la municipalité mettant les moyens à sa campagne. Olivier Bertrand la justifie : «On ne va pas se cacher derrière les mots. Oui, le trafic existe (...) Là ou notre municipalité travaille, c’est sur la sensibilisation des consommateurs et aussi sur l’apaisement ». (DL du 8/1/24)
À propos des caméras, la justification du refus change : « Vous savez quelle a été la durée de vie de la caméra qui avait été installée sur le point de deal du parc Hoche ? Elle a résisté 17 minutes ! Avant d’être détruite par les trafiquants. »
LE FIGARO : "UNE MUNICIPALITÉ QUI MARCHE LA MAIN DANS LA MAIN AVEC LES DEALERS"
Tous les médias nationaux s'en sont saisi, comme au temps du burkini, la municipalité donnant une image détestable de la ville dans laquelle la loi des dealers est admise.
Le "Figaro" relève, parmi les réactions, ceux qui pointent du doigt une « municipalité qui marche main dans la main avec les dealers » sur X (ex-Twitter). « L'argent public doit être utilisé pour combattre les dealers qui pourrissent notre vie », déplore de son côté le syndicat étudiant UNI Grenoble sur le réseau social, « pas pour nous apprendre à vivre avec ».
CETTE NOUVELLE BOUFFONNERIE MUNICIPALE TOMBE MAL
«Comment peut-on mettre fin aux clichés » et au « racisme décomplexé » s’indigne une utilisatrice de X, quand « on parle de copains d’en bas » ? Un autre ironise : « Comment vivre au quotidien les rackets et les violences avec compassion et bienveillance ? ».
Bref, cette nouvelle bouffonnerie municipale tombe mal. Elle est méprisante pour les grenoblois sommés de s'adapter à la délinquance sans que celle-ci ne soit le moins du monde combattue. D'ailleurs, annonce Olivier Bertrand qui peut tout pour 2050, "ce n’est pas avec les petits moyens de la Ville" (DL) qu'on va la réduire. On croyait que nos phares de l'occident pouvaient tout, savaient tout.
LE GROUPE D'OPPOSITION DEMANDE DES ACTIONS
Après la danse des fesses, la vidéo du sport en Ehpad où il a fait son stage, le déguisement pour concocter son cocktail, ça fait beaucoup. Sur la lutte contre la délinquance, le groupe d'opposition lui a demandé à nouveau dimanche "la mise en place d’un PC opérationnel 24h sur 24, une police municipale armée, des agents municipaux assermentés en nombre, l’expulsion des dealers des logements sociaux, plutôt que de consacrer l’argent du contribuable à une campagne d’acclimatation au trafic de drogue".
LA MUNICIPALITÉ RÉDUITE À UN THÉÂTRE
Dans une ville exsangue financièrement, qui croule sous l'endettement et l'impôt, avec une délinquance qui prend le pouvoir, la farce des "copains d'en bas" passe très mal. Elle réduit à nouveau la municipalité au théâtre dont elle ne sort pas. Comme si son idéologie en représentation, singeant un réel fantasmé, suffisait à son bonheur.
POURQUOI LES ÉLUS ROUGE/VERTS REFUSENT-ILS DE DÉPOSER PLAINTE ?
Ce serait une nouvelle tartarinade si le sujet n'était pas dramatique : faire de l'argent en vendant de la mort, laisser proliférer les mafias qui pénètrent maintenant l'économie et menacent les pouvoirs locaux. Comment expliquer qu'en aucune circonstance, malgré les demande du groupe d'opposition, les élus Rouge/Verts grenoblois refusent-ils de déposer plainte ?
PIOLLE SILENCIEUX, LA MAJORITÉ TANGUE À NOUVEAU
Contrairement à ses habitudes, Eric Piolle est demeuré silencieux, refusant de répondre aux journalistes sur cette nouvelle affaire des "copains d'en bas". Il semble qu'elle ait produit un nouveau clivage dans la majorité entre les bobos-idéologues-perchés et des élus un peu plus réalistes qui voudraient se rapprocher des préoccupations des grenoblois. La majorité tangue à nouveau.
LA COMPAGNIE ANNULE LA REPRÉSENTATION DE CE SOIR À ST BRUNO !
D'ailleurs même la compagnie Artiflette qui devait jouer ce soir à St-Bruno en présence du Maire et d'Olivier Bertrand a décidé d'annuler sa représentation. Précisant "nous ne sommes pas à l'origine du bandeau ajouté sur nos affiches". La fameuse phrase ajoutée par la municipalité pour amalgamer les points de deals avec les copains d'en bas. Un véritable hold-up sur la création artistique qui en dit long aussi sur son mépris à l'égard de la liberté artistique. Elle entend instrumentaliser la création à son seul service dans un esprit totalitaire effrayant. Imaginons une municipalité de droite qui aurait détourné la pièce d'une création théâtrale à son service ! La France culturelle serait en ébullition.
LA LISTE DES DIVERGENCES S'ALLONGE
Ce nouvel échec cuisant devrait augmenter l'intensité de la tempête interne. D'épisode en épisode la majorité se délite. Il n'est pas exclu que certains élus sortent du bois pour ne pas être définitivement assimilés aux dérives du noyau dur. La liste des divergences s'allonge avec le "lac baignable" à Villeneuve et les pitreries du Grand Timonier (danse des fesses, sport en Ehpad, cocktail sans alcool...) sont de plus en plus contestées.
UN ACCIDENT SERAIT FATAL À LA MAJORITÉ MUNICIPALE
Si un accident intervenait dans les mois qui viennent à Grenoble, sur fond de trafic de drogue, on voit mal comment cet épisode ne serait pas fatal à la majorité municipale. On comprend que cette cécité sur toute anticipation de la part de Piolle et de ses amis, amène un certain nombre d'élus responsables à vouloir dégager leur responsabilité. Il serait temps.
Encore des impostures !
« Là ou notre municipalité travaille… » :
travaille à quoi ? qui ? pour quel résultat ?
« sensibilisation des consommateurs » : pour qu’ils achètent davantage de drogue ? pour qu’ils fasse des risettes aux dealers et aux voisins ?
Mais quel scandale ce maire et cette mairie de Grenoble, c’est fou ce qui s’y passe !
Heil Piolle! vous pouvez m’imposer beaucoup d’abus de pouvoir mais je vous interdis de choisir mes copains; non mais pour qui il se prend celui-là?
« Ils s’acharnent contre les dealers par pure islamophobie ! » proclamait ce matin un grenoblois devant quelques étudiants approbateurs. « Wesh frérot… ».
Outre que « l’acharnement » est tout relatif, on peut s’inquiéter du développement de cette lubie générationnelle, à vouloir protéger comme un bébé phoque quiconque « nique la France, pays de cistras ».
Les idéologues verts/rouges et leurs jeunes aspirants menthe/fraise partent en mission sacrée, bien déterminés à déconstruire ce pays rance.
En route pour la Joie !
Grenoble…
» Au bout de chaque rue, une montagne » (Stendhal)
» Au bout de chaque rue, un copain dealer » (Piolle)
A chacun sa façon de laisser sa trace : dans le roman national ou au fond de la cuvette grenobloise.