DÉMOGRAPHIE : LES HABITANTS FUIENT GRENOBLE
La publication des dernières statistiques démographiques officielles de l'INSEE confirme les précédentes données : les habitants fuient Grenoble depuis l'arrivée d'Eric Piolle aux manettes.
3300 HABITANTS EN MOINS DEPUIS 2014 !
Grenoble passe ainsi de 160 779 habitants en 2014, date de la première élection d'Eric Piolle comme Maire, à 157 477 en 2021 (derniers chiffres publiés par l'INSEE il y a quelques jours). Soit 3300 Grenoblois de moins en 7 petites années.
760 HABITANTS EN MOINS EN SEULEMENT UN AN
Plus alarmant encore : la fuite semble s'accélérer. Grenoble comptait encore 158 240 habitants en 2020, elle en perd donc plus de 760 en seulement un an. Le seuil symbolique des 160 000 habitants n'est pas prêt d'être rattrapé.
UN CONTRASTE SAISISSANT PAR RAPPORT À 2010 / 2014
Le plus frappant reste la spectaculaire inversion de la tendance depuis l'arrivée des Rouge/Verts. Car avant le déclin continu du nombre d'habitants, en seulement 4 ans entre 2010 et 2014, la ville avait gagné... plus de 5000 habitants ! Une explosion démographique qui parait bien loin.
LE BASSIN LYONNAIS RAYONNE, GRENOBLE N'ATTIRE PAS
Autre contraste saisissant : la différence d'attractivité entre le bassin lyonnais et le bassin grenoblois. Portées par le premier, les communes du Nord-Isère connaissent une croissance fulgurante : entre 2015 et 2021, 1,7 % d'habitants supplémentaires par an en moyenne pour la Communauté de communes Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné par exemple. Ou 1% par an pour Vienne Condrieu Agglomération. Bien loin devant Grenoble Alpes Métropole : seulement 0,1% de croissance par an en moyenne !
MÉTROPOLE : LES HABITANTS S'ÉLOIGNENT DE LA VILLE-CENTRE
La faible croissance de la métro doit beaucoup à la chute libre de Grenoble, car certaines communes de notre territoire connaissent de belles hausses. Comme le Fontanil-Cornillon et Saint-Georges de Commiers, qui gagnent respectivement 670 habitants et 510 habitants. Les esprits taquins noteront que les communes de la métro qui connaissent la plus grosse chute démographique et tire la moyenne vers le bas sont des municipalités de gauche / écologistes : Grenoble, Seyssinet, La Tronche, Eybens, Vizille...
UNE ANOMALIE PAR RAPPORT AUX VILLES DE LA MÊME STRATE
On pourrait penser que toutes les villes intermédiaires de la strate de Grenoble sont touchées. Mais non. Entre 2015 et 2021, Saint-Etienne gagne 1700 habitants ; Dijon 4200 habitants ; Angers 5600 habitants. Même Villeurbanne réussit le tour de force de gagner 8200 habitants dans cette période ! Il y a bien une nouvelle spécificité grenobloise dont on se passerait bien.
LA PERTE D'ATTRACTIVITÉ DE LA VILLE
Ce déclin n'a rien de très étonnant. L'image catastrophique de la ville à l'extérieur, l'espace public négligé et sale, les problèmes d'insécurité, la qualité de vie en berne avec peu d'espaces verts et une urbanisation excessive, le tissu commercial, associatif et les services de proximité en berne, le manque d'accessibilité et le développement des transports au point mort... La liste pourrait encore être longue mais voilà autant de facteurs qui se cumulent et transforment Grenoble en une ville qui n'attire plus.
LES VERTS CRÉENT LES CONDITIONS... DE L'ÉTALEMENT URBAIN !
Très ironiquement, par les politiques qu'ils mènent (ou celles qu'ils refusent de mener pour améliorer la qualité de vie) qui font fuir les citoyens, les chantres du zéro artificialisation entretiennent le phénomène... d'étalement urbain, avec des habitants qui préfèrent s'installer ailleurs que dans la ville-centre. Chapeau les artistes !
LA POLITIQUE DU LOGEMENT, CE CANARD SANS TÊTE
Malgré une ville qui n'attire pas, les Rouges/Verts entendent pourtant construire autant que faire se peut en la bétonnisant à outrance. Un non-sens absolu : avant d'urbaniser, il conviendrait de recréer les conditions nécessaires à l'attractivité de ces nombreux quartiers qui comptent un taux très élevé de logements vacants, notamment sociaux, car les demandeurs refusent d'y habiter. L'inefficacité piolliste est à ce sujet particulièrement flagrante : malgré une population métropolitaine qui ne progresse que de 0,1% par an depuis 2015, et malgré la densification à plein pot avec les prétendus "éco quartiers" qui sortent de terre, le nombre de demandeurs de logement a explosé de... +15% depuis 2018 !
LA SITUATION NE RISQUE PAS DE S'AMÉLIORER
Les chiffres de l'INSEE ont 2 ans de décalage, aussi il faudra attendre encore quelques années pour tirer un bilan complet de la démographie sous les Rouge/Verts à Grenoble. Mais on voit mal comment la situation pourrait s'améliorer. Les années 2022 et 2023 n'ont pas rehaussé l'image et l'attractivité de la ville, au contraire. Alors que l'opération "capitale verte" n'a eu aucun effet médiatique notable (occultée la même année par la mauvaise presse due au burkini dans les piscines...), l'explosion de la taxe foncière votée en mars dernier constitue un frein supplémentaire pour ceux qui veulent acheter un bien, et contraint même des petits propriétaires à vendre car ne pouvant supporter une telle pression fiscale.
Le Piollisme aura décidément fait bien du mal à Grenoble.
Eric PIOLLE une vraie c…..e molle
Bonjour,
Vous attribuez la baisse de la population à la municipalité, mais est ce vraiment le cas? Les derniers étés à Grenoble ont été plus qu’étouffants pour les habitants, avec des nuits avoisinant régulièrement les 28 – 30°C. Difficile de se projeter dans une telle ville sur le long terme avec le réchauffement climatique. Je crois qu’une partie de la population aille chercher des conditions de vie meilleurs en périphérie.
En effet mais ce n’est un hasard si Grenoble est devenue en 2023 selon le CNRS la première grande ville de France pour les ilots de chaleur dus à l’urbanisation: le bétonnage municipal, la disparition des jardins en sont la cause (https://grenoble-le-changement.fr/2022/06/18/ilots-de-chaleur-piolle-pulverise-la-couche-dozone/)
La municipalité ne veut rien entendre à ce sujet. Malgré les alertes d’Alain Carignon, celles d’un membre du GIEC à propos du nouveau quartier de la Presqu’ile , elle poursuit la bétonisation . C’est en effet une des causes de la fuite . Pas la seule : l’insécurité endémique, la hausse des impôts, la baisse de la valeur des biens comparativement aux autres grandes villes, la malpropreté …