LA MUNICIPALITÉ POURSUIT LA BÉTONISATION DE GRENOBLE
La chasse à la dent creuse se poursuit. Pas un espace de respiration n'échappe à la voracité bétonnière de la municipalité Piolle. Cette politique de densification à outrance, totalement à l'opposé de ce qu'elle affiche, vient de loin à Grenoble. Depuis les années 2000, ce sont des adjoints Verts qui ont maitrisé l'urbanisme : Pierre Kermen, Vincent Fristot, Margot Belair. Le temps long permet de voir clairement ce qu'ils font de la ville. Un enfermement.
LES JARDINS DU COURS DE LA LIBÉRATION ÉRADIQUÉS
La municipalité Piolle a accéléré depuis 2014 avec de zélés serviteurs de cette politique folle. On a vu un Pierre-André Juven, sociologue adjoint (Verts/LFI) un temps chargé de l'urbanisme expliquer doctement que tous les jardins du cours de la Libération avaient vocation à disparaitre. La municipalité voulait faire une avenue canyon bordées d'immeubles de grande hauteur, à l'image de ce qui a été entrepris sur l'ilot Galtier où tous les jardins des maisons voisines ont été rasés.
DES HLM À LA PLACE DES ESPACES ARBORÉS
On a vu des permis de construire affichés par "Grenoble-Habitat" afin d'élever des HLM sur les murs des propriétés arborées qui demeuraient. Malgré les arbres anciens, de beaux sujets. Elle a accéléré afin de rendre irréversible cette politique. Une fois la quasi totalité des espaces verts urbanisés, les gros malins annoncent des marches arrière. Devant les protestations répétées du seul groupe d'opposition d'Alain Carignon - les seul élus opposés à la bétonisation de la ville - la municipalité annonce que la révision du PLUI (plan d'urbanisme) va tenir compte des espaces boisés.
LES ARBRES ABATTUS DANS L'ESPACE PUBLIC
Il n'est pas exclu que le nouveau PLUI protège les arbres existants. Gageons qu'Eric Piolle, roi de la com' du vide, en fera un large état. Protéger les arbres quand autant de permis de construire ont été donnés pour les abattre relève de l'escrologie classique. Sans compter ceux que la municipalité elle-même a abattu dans l'espace public : les 19 marronniers de la place Victor Hugo, les arbres de la piscine Jean Bron, les cerisiers du japon de la place de la gare, entre autres.
LE JARDIN TARZE PARTIELLEMENT URBANISÉ
On se demande pourquoi la municipalité ne s'applique pas déjà à elle-même maintenant ses propres résolutions qu'elle annonce pour demain ? Ainsi elle pourrait renoncer à réduire les 5000 mètres carrés du jardin Tarze à Jean Macé qu'elle a décidé d'urbaniser partiellement. N'est-il pas temps de sanctuariser ces espaces si précieux pour la captation du CO2, surtout quand ils sont déjà publics ?
BEAUVERT : L'INCERTITUDE POUR LE DERNIER ESPACE DE RESPIRATION
L'incertitude demeure toujours sur le dernier espace boisé de Beauvert où il était prévu de donner un permis à une construction de type nouveau, un "projet social, solidaire, écologique, coopératif...". Depuis le temps, il semble avoir du plomb dans l'aile. Mais l'urbanisation a toujours un motif noble : répondre à la "crise du logement" ou bien donner satisfaction à de généreux citoyens.
LA MOITIÉ DES DEMANDEURS VEULENT QUITTER LES QUARTIERS
Depuis que Grenoble se bétonne, la "crise du logement" ne s'est pas réduite et il y a autant de demandeurs de logements qui veulent quitter leur habitat actuel (les quartiers construits sur le modèle desquels on continue à construire) que de demandeurs nouveaux. Il s'agit donc d'une folie.
L'ENTASSEMENT DANS LA CUVETTE EST UNE FOLIE
Pour répondre aux demandes de logements, un aménagement du vaste territoire départemental est la seule réponse adéquate : le renforcement des bourgs biens desservis par des TER est la seule politique viable. Tandis que l'entassement dans la cuvette grenobloise est une hérésie avec le réchauffement climatique auquel notre territoire est plus sensible que les autres.
LE ROULEAU COMPRESSEUR MUNICIPAL
Malgré les alertes répétées du groupe d'opposition, le rouleau compresseur municipal avance inexorablement avec un Piolle toujours inflexible. Aucun élu de la majorité ne choisit d'ailleurs de vivre dans un quartier conçu par eux. La "mixité sociale" est pour les autres. L'accueil des primo arrivants logés dans ces HLM imposés partout dans une proportion dominante, c'est pour les autres.
CAPUCHE, CHORIER-BERRIAT : AUCUN QUARTIER N'EST ÉPARGNÉ
Aucun quartier n'est épargné. À la Capuche, rue de Stalingrad et rue de Chamrousse, où le site de l'église St Jacques va être densifié effaçant la mémoire et la respiration d'un site. À Chorier-Berriat, l'ilot Raymond qu'Eric Piolle avait promis de revoir avant les élections a été hyper densifié comme prévu. Les seuls parcs du quartier, Valérien Perrin et Marliave sont dus à la municipalité Carignon. Depuis lors, seule la densification a prévalu au détriment de la qualité de vie.
À CHATELET LES ARBRES DISPARAISSENT, À FLAUBERT LE PARC POUR APRÈS-DEMAIN
L'opération Châtelet a supprimé des dizaines et des dizaines d'arbres qui procuraient une fraicheur salutaire. À Flaubert, l'extension du parc est promise mais ni programmée, ni financée. On bétonne d'abord massivement avec une proportion excessive de HLM qui rend déjà la cohabitation très difficile comme on le constate à Urban Park. Même sur les boulevards, quartier Foch, Olivier Bertrand, Président (Verts/Ades) de la régie des Eaux réalise la prouesse d'urbaniser encore rue Marceau sur un petit tènement qui aurait pu permettre au béton de respirer !
LE PLUS FAIBLE NOMBRE DE M2 DE NATURE PAR HABITANT
Pourtant les données factuelles sont sur la table, accablantes pour la municipalité. Une équipe de droite ne s'en remettrait pas : Grenoble est la grande ville au plus faible nombre de mètres carrés de nature en ville par habitant.
Kermap a cartographié la végétation arborée visible sur les photographies acquises par les avions de l'Institut géographique national (IGN). Les données tiennent compte des espaces privés et publics, et permettent de réaliser une étude complète de la trame verte urbaine.
AVEC L'AIDE DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Le travail réalisé par Kermap pour "Nos Villes Vertes" a consisté à développer une méthode originale d'intelligence artificielle pour contextualiser et extraire automatiquement la végétation de ces photographies aériennes. Utilisant des techniques permettant à un programme informatique de détecter automatiquement un arbre ou un espace en herbe à partir d'un ensemble d'échantillons qu'il lui a été appris à reconnaître.
LES ESPACES VERTS PRIVÉS : 50 % DE LA NATURE EN VILLE
Cette cartographie de la nature en ville prenant en compte les espaces privés, ceux-ci représentant à Grenoble 50 % des espaces verts, qu'en sera-t-il une fois l'urbanisation menée à son terme ? Pour bien percevoir notre situation, il faut savoir que Grenoble est une ville devenue moins arborée que Villeurbanne par exemple...
LE GIEC CRITIQUE LA PRESQU'ILE
À cela s'ajoute l'étude du CNRS et de Météo France qui a classé Grenoble en 2022 - année de capitale verte ! - première ville de France pour les ilots de chaleur dus à l'urbanisation. Une confirmation que les courbes se croisent : moins de nature en ville d'un côté (Kermap), plus de béton de l'autre (CNRS). Un membre du GIEC a d'ailleurs sévèrement critiqué les "écoquartiers" en prenant l'exemple de la Presqu'ile. La municipalité dont le GIEC est la Bible veut ignorer totalement son avis quand il s'agit de sa propre politique...
GRENOBLE NE POURRA PAS ATTEINDRE LA NEUTRALITÉ CARBONE
Une des conséquences est évidemment que Grenoble ne pourra jamais atteindre la neutralité carbone en 2050. La suppression de tous ces puits d'absorption carbone est une catastrophe. Pas une fois la municipalité ne prend en compte prioritairement cet aspect. Ainsi pour abattre les 15 peupliers de la rue Aimon de Chissée à l'Ile Verte, l'inénarrable Gilles Namur, adjoint (Verts/LFI) la fraicheur (!), explique qu'ils demandent trop d'entretien. Il va donc planter des petits sujets qui apporteront des effets dans quelques décennies. S'ils survivent. Car le nombre de morts des arbrisseaux, comme on le constate rue Général Mangin, est impressionnant. Ils ne sont jamais décomptés des communiqués triomphants de plantation.
LA MÉTROPOLE CONSTATE LES ERREMENTS
Tous les éléments sont réunis pour que soit jugée la politique municipale en la matière. Ils émanent d'autorités scientifiques incontestables et sont convergents. S'ajoute le verdict récent de la Métropole qui veut retirer la gestion des arbres à la ville après avoir constaté tous les errements.
Est-ce que la municipalité va continuer à donner des leçons au monde - comme le dénonce désormais un pilier tel Hakim Sabri -, va pérorer sur ce champ de ruines qu'est son bilan carbone, de nature en ville et de bétonisation ?
SEULE LA LISTE SOCIÉTÉ CIVILE AVAIT PROMIS UN MORATOIRE
Lors des élections municipales de 2020, seule la liste de la Société Civile conduite par Alain Carignon préconisait un "moratoire" afin d'analyser tous les aspects et conséquences de la politique d'urbanisation. Elle avait raison. Comme elle avait raison sur la question financière en annonçant que sans réformes de structures l'augmentation massive d'impôts était inéluctable.
On imagine qu'aujourd'hui ses propositions seront plus écoutées ?
Bonjour,
N’oubliez pas de parler du projet de l’ancien IUFM rue Marcellin Berthelot où la municipalité va construire 500 LOGEMENTS. MERCI POUR VOS ARTICLES
DT
C’est vrai, qu’urbaniser une cour d’école déjà à nue, c’est casser un espace de respiration, qui n’existe pas, en fait. Et c’est vrai que casser une enclave urbaine qui sépare les quartiers les uns des autres depuis des décennies ça va de mal en pis. Et pour le principe de s’opposer à l’arrivée de 500 logements … pourquoi se plaindre que la commune perds des habitants alors ? il faut être cohérent dans son propos
« casser une enclave urbaine qui sépare les quartiers les uns des autres depuis des décennies … » on ne peut pas la » casser » par un parc ? Le béton est obligatoire ? Grenoble est stable en habitants et si elle en perd un peu cela est du à la » décohabitation » qui démontre que les familles vivent dans des espaces plus larges, moins entassées, pourquoi s’en plaindre ? EN densité Grenoble a dépassé Villeurbanne, elle est la grande ville la plus dense . C’est quoi cette course ridicule ? On préfère la course au mieux vivre des habitants
En fait, le plan de la ZAC prévoit un espace vert au centre de la zone IUFM, dommage, il fallait réviser votre copie. Oui, il y aura un continuité verte au travers de la rue Emile Zola et vous semblez oublier le parc Flaubert, qui ne vous en déplaise, est bien là. Quant à la perte d’habitants, d’après vos derniers articles d’humeur, elle était uniquement due à l’incompétence de l’équipe municipale. Je vois que vous réviser votre jugement, c’est bien. Oui la décohabitation est un problème majeure de nos villes. Quid des personnes âgées seules et veuves dans un T4 qu’elles ne peuvent entretenir ni payer ? Quid de la détresse des familles divorcées qui doivent se reloger ? Mais si ces personnes vivent dans plus d’espace, tout est pour le mieux finalement.
À ce point de mauvaise foi… Le projet IUFM est d’une densité absolue, et répondre à la décohabitation par la bétonisation folle est une absurdité du point de vue de la neutralité carbone.
Répondre à la décohabitation en construisant des logements est une partie de la solution. Le faire en ville dans un espace déjà largement anthropisé sans aggraver l’étalement urbain est une obligation liée à la loi Zero Artificialisation Net.
Le plus drôle c’est que si la municipalité actuelle avait bloquée des projets dans le but de préserver la nature en ville, vous les auriez traités de dogmatique, de décroissant. Dans tous les cas vous avez un argumentaire : soit vous voulez être plus royaliste que le roi, soit vous les traitez d’immobilisme. De la belle langue de bois en soi.
Parce que vous n’êtes pas langue de bois ! supprimer les espaces de respiration et prétendre atteindre la neutralité carbone… on a vu plus cohérent.
Sauf qu’ici l’espace de respiration n’est pas supprimé, pour être exact en prenant une très grosse marge, il reste bien 2/3 de celui-ci, d’un seul tenant. Vous survendez votre idée, vous jouez sur la peur et les termes, vous créez un sentiment d’urgence. Là où la ville réalise quelque chose d’intelligent en se servant de la vente d’une partie d’un jardin non mis en valeur pour financer des aménagements à même de proposer à tous d’en profiter. Quant à la neutralité carbone, vous vous trompez de concept, désolé. De fait, on parle bien d’artificialisation des sols, de mitage, et comme expliqué, la ville est un milieu déjà largement anthropisé. Les exigences du PLUI imposant un % important de pleine terre garantissent d’ailleurs des espaces de respiration. Mais je suppose que vous êtes déjà parfaitement au fait de l’OAP Paysagère.
la neutralité carbone n’a rien à voir avec les puits d’absorption de carbone
urbaniser une partie de jardin public devient : « l’espace de respiration n’est pas supprimé, pour être exact en prenant une très grosse marge, il reste bien 2/3 de celui-ci, d’un seul tenant. »
réduire un jardin public arboré devient : » la ville réalise quelque chose d’intelligent en se servant de de la vente d’une partie d’un jardin non mis en valeur pour financer des aménagements à même de proposer à tous d’en profiter »
A ce niveau d’escrologie nous allons cesser d’échanger
Davantage de béton, c’est davantage de voitures, de camions (pour livrer les commerces), de gaz de chauffage et de cuisine, de CO2 (respiration humaine), et de rejet d’eaux usées..
Et sans AUCUNE compensation carbone de la part de notre escrologue.
Arrêtons donc vite de respirer, et allons ramener tout ça dans le Vercors avec des maisons individuelles, ça sera plus joli dans le paysage
On ne voit pas le rapport entre la demande de l’opposition de sanctuariser les espaces de respiration, en particulier publics (ce qui est la moindre des choses) et l’urbanisation du Vercors qui est d’ailleurs très protégé.
NB : la municipalité Piolle urbanise même un jardin public existant, le jardin Tarze à Jean Macé.
le raisonnement par l’absurde, à la hauteur du commentaire paniqué que votre billet a provoqué.
Concernant le Jardin Tarze, je ne connais pas le projet. De fait je ne me prononce pas plus. Une courte recherche me permet de penser que la construction en périphérie de ce jardin est l’occasion de créer un aménagement qualitatif là où aujourd’hui cet espace semble peu mis en valeur.
On rigole à votre « courte recherche » sur le jardin tarze. Vous expliquez comme porte parole de la municipalité qu’on urbanise une partie du jardin pour « créer un aménagement qualitatif » du jardin. On ne peut pas sans urbaniser ? Elle est chez qui la panique et surtout la bêtise qui consiste à prendre les grenoblois pour des ânes ?
Je vous explique juste ma non maîtrise d’un sujet? J’ai au moins la décence d’expliquer mes limites, plutôt que d’aboyer avant de réfléchir 😀 Ce n’est pas prendre les grenoblois pour des ânes que de voir une opportunité de financer un aménagement qualitatif de manière transparente pour la ville. Urbaniser est nécessaire, ne serait-ce que pour répondre à la crise du logement. Loger les français est un impératif social à équilibrer avec celui de l’impératif climatique.
« la crise du logement » : ça fait 20 ans que Grenoble bétonne et on compte toujours 15 000 demandeurs d elogements dont la moitié vivant dans des quartiers de l’urbanisme gauche/Verts dont ils veulent partir ! c’est ça la vraie crise du logement…. Mais Piolle continue de construire des quartiers dont les locataires voudront vite partir et ou les propriétaires seront spoliés. Pourquoi en effet stopper une politique qui échoue ?
Bonjour,
Dans la même lignée, je vous invite à vous intéresser au 103/105/107 cours de la libération. Trois tours de 8 étages vont être construites, dénaturant totalement le quartier. Projet présenté aux habitants du quartier par Grenoble habitat dans un climat tendu sans réel discussion, ces derniers invitants les mécontents à déménager.
Projet sans concertation… belle vision de la démocratie locale.
Nous avons souvent cité cet exemple, montré les photos et Alain Carignon l’a également dénoncé au Conseil Municipal https://grenoble-le-changement.fr/2022/03/17/cours-de-la-liberation-les-derniers-espaces-de-respiration-sacrifies/
Le plus surprenant dans notre quartier de la presqu’île, c’est le parc. Il a été réduit à peau de chagrin, clairement trop petit pour un très grand nombre d’enfants qui se marchent dessus. Un lac artificiel qui ne sert absolument à rien et qui comme toute partie « verte » n’est pas du tout entretenu (fauchage raisonné). Le parc est impraticable tant les herbes sont hautes et les enfants préfèrent jouer sur la petite partie goudronnée…
« Création de nouveaux parcs » selon la mairie, ce 10 octobre : est-ce un poisson d’avril ?
Voir
https://www.gremag.fr/article/272/28-un-bouclier-social-et-climatique-pour-aujourd-hui-un-plan-d-investissement-pour-demain.htm
Ecoutez, sur le principe, j’approuve votre positionnement.
Maintenant, j’estime qu’il est aussi de la responsabilité des acheteurs de savoir ou ils vont mettre les pieds.
Quel programme maintenant est épargné par les logements sociaux ?
Même dans des communes autrefois prisées dans la vallée du grésivaudan, pas un programme sans qu’ils mettent du logement social.
Et là il ne s’agit pas uniquement des bailleurs sociaux mais bel et bien des opérateurs privés.
Il suffirait peut être que les acheteurs refusent d’acheter dans tous ces programmes et vous verrez comment les promoteurs vont vite arrêter cette folie.
Tant qu’il y aura des acheteurs, ils continueront à faire.
Certains ici on justement remarqué la corrélation entre les émeutes et la loi SRU et tous, les élus, le gouvernement, les préfets, persistent, dans cette voie.
Les acheteurs sont volontairement mal informés. Ils devraient s’organiser et se défendre ET puis tout ne se vaut pas. Entre 50 % et plus de logements sociaux dans une opération, et 20% avec des attributions de logements responsables, ce n’est pas la même chose .
Pour moi c’est blanc bonnet et bonnet blanc.
Il faut aussi mériter les choses, et le mérite passe par le travail, l’effort.
Que ce soit du 50% de logements sociaux ou même 5%, vous avez des acheteurs qui s’endettent sur 25 ans en prenant des crédits, il n’y a aucun mérite pour ces personnes à habiter dans certains endroits alors que d’autres paient plein pot.
Il ne faut pas avoir honte de vouloir préserver des quartiers, préserver des communes.
Si le logement social apportait une plus value quelque part, depuis le temps nous le saurions tous.
Un discours charmant … « préserver » ; « mériter ».
« Il nous faudrait qu’une France de propriétaires et de CSP +. On remplacera les éboueurs, les ASSMAT et les caissiers par des robots et ont pourra parquer les pauvres qui ont choisis de rester pauvres dans des quartier rien que pour eux. Et on pourra enfin dire que chacun mérite sa situation. » Il y a des gens dans les logements sociaux, pas des chiffres, et beaucoup d’entre eux font tourner la France ne vous en déplaise. Ils ont du mérite, et si il n’ont pas hérité des moyens d’acheter (financiers, éducatifs, connaissances de leurs droits, ou juste subissent un traumatisme quelconque) ils méritent un toit du fait d’exister.
Voir plus haut nos réponses à vos assertions
@tiens_donc : la légende urbaine véhiculée par la gauche et les libéraux veut que, les logements sociaux soient remplis de gentils pauvres qui font les métiers dits essentiels comme les caissiers, les éboueurs, les assmat. Donc on peut leur reprocher à ces gens tous les problèmes liés au logement social aux 4 coins de la France et l’image négative qu’il véhicule, n’est ce pas ?
Non, dans la vie il n’y a pas besoin d’être héritier pour réussir, mais tout se paie, c’est ainsi puisque rien n’est gratuit.
Vous pouvez être plombier, électricien, maçon, avoir votre propre entreprise, travailler dur, et vous acheter votre maison sans que l’état vienne vous loger sur le dos de l’argent du contribuable.
Il y a des plombiers qui gagnent mieux leur vie que des enseignants.
Et si je n’ai pas les moyens de voyager en première classe, je voyage en classe économique.
Ca s’appelle la réalité.
Et si je n’ai pas les moyens de voyager en classe éco, je ne voyage pas du tout.
Ca s’appelle la réalité.
Il y a une différence gigantesque entre être logé décemment et être logé dans le grand luxe sans avoir levé le petit doigt.
Vigny musset à Grenoble, quartier qui date de début des années 2000, les bailleurs sociaux leur ont construit des immeubles tout neufs, et quel est le résultat ?
Un quartier ou le prix au m² est parmi les plus bas du marché, ça ne vaut plus rien.
Lorsque la villeneuve à Grenoble a été construite, à l’époque c’était considéré comme du standing, c’était neuf, il y avait des commodités qu’on ne trouvait pas dans l’ancien, dans des quartiers bien bourgeois du centre ville de Grenoble, et tout une classe moyenne a acheté là bas.
Des enseignants, des médecins.
Et c’est cette classe moyenne là qui a décidé de quitter cet endroit, et ce sont ceux qui sont restés qui ont transformé ce quartier dans ce qu’il est aujourd’hui.
A Grenoble, les 3 tours devant le commissariat de police sont un symbole de la ville.
Pourquoi dans ces tours il n’y a pas de problèmes ?
Parce qu’il n’y a pas de logements sociaux, tout simplement.
Donc il n’y a pas d’un côté les gentils pauvres qui sont sans toit et qui dorment sous les ponts qu’il faut loger dans le grand luxe, et en face les salauds de riches qui ne veulent pas être solidaires/fraternels/égalitaires et vivre avec des gens qui créent des problèmes, comme partout ou il y a du HLM, ile verte, la tronche, etc etc etc.
Pourquoi dans les immeubles des grands boulevards, tous des immeubles de près de 10 étages il n’y a jamais de délinquance, pourquoi on ne les entend pas ?
Ces immeubles existent là depuis longtemps, la classe moyenne y vit, et comme il n’y a pas de HLM, ça se passe bien.
Les gens prennent soin de leurs appartements, aussi anciens soient ils.
@alic,
On n’hérite pas que de l’argent dans la vie. On hérite entre autre également d’une culture, d’une éducation et aussi de problèmes.
Le mérite et le travail ne suffisent tout simplement pas. Il faut bien plusieurs générations pour sortir de la pauvreté, mais il suffit d’un revers de la vie pour y entrer. Les logements sociaux s’adressent avec un principe d’universalité, à tous. C’est votre gilet de sauvetage au cas où tout viendrait à s’écrouler autour de vous. C’est cela la solidarité.
Vous parlez de plombier … c’est bien la dernière profession pour laquelle je m’inquiète. Et je m’attends beaucoup plus facilement à trouver un enseignant qu’un plombier dans un logement social. Cette simple phrase marque que vous ne saisissez pas la réalité de la chose. Pour les 3 tours, nous en reparlerons dans 50 ans quand elles seront devenues invivables du fait du réchauffement climatique et qu’il faudra une intervention politique pour gérer le problème. J’apprécie que vous évoquiez les immeubles des grands boulevards en décrivant que cela s’y passe bien, car c’est exactement la densité dont les tenants de ce blog ont si peur.
A » tiens donc » du 14 octobre. Si, on peut vivre une ascension sociale en une génération. Comment? Travailler à l’école, faire ses devoirs, apprendre ses leçons, respecter ses professeurs. Puis entreprendre des études dans une grande école, et les réussir. C’est ce qu’un membre de ma famille a fait, à une époque où il n’y avait pas de bourse (né en 1905 dans la France profonde). Il travaillait comme ouvrier tout l’été. Ses parents paysans ont travaillé dur pour l’aider dans ses études. Quand il a eu un métier, il leur a versé une pension jusqu’à leur décès pour les indemniser.Je l’aime, je le respecte et je l’admire.
Il va vous falloir expliquer ce que veut dire « attributions de logements responsables », vous avez des critères d’attribution rien qu’à vous chez « Grenoble le changement » ? Quant à vos 20%, désolé, la loi SRU impose 25% à Grenoble. Et quand la commune affiche du retard sur ses 25% sur sont parc de logements existants, elle doit donc construire avec un taux de logement supérieur. On appelle ceci, les mathématiques.
Enfin les acheteurs ne sont pas mal informés, c’est la loi SRU. La loi. C’est comme ceci depuis 2000, plus de 20 ans quand même.
Vous devriez mieux vous informer pour ne pas être (un peu) ridicule. Grenoble est déjà à 25 % de logements sociaux comme le reconnait la municipalité mais Piolle annonce vouloir le porter à 30 %. Pour ce faire il veut construire 4000 nouveaux logements sociaux ce qui implique de créer des logements sociaux sur la quasi totalité des faibles espaces disponibles. Comme nous sommes déjà à 25 % la liste de la société civile propose de limiter à 20% dans les nouvelles opérations, et aussi d’ailleurs (vous avez oublié) de vendre des HLM à leurs occupants afin de créer de la promotion sociale (les HLM vendus demeurent 10 ans dans les critères du SRU). Enfin la liste d’Alain Carignon veut créer un critère de tranquillité publique dans l’attribution des HLM afin de ne pas loger les dealers, les personnes inadaptées à toute vie en collectivité car ce n’est visiblement pas vous qui les supportez dans votre vie quotidienne. Promenez-vous à Villeneuve, au Village Olympique, au Lys Rouge, vous comprendrez peut-être. Comme vous le voyez en répétant les éléments de langage de la municipalité vous avez tout faux. Mais les faits sont têtus.
Vous n’êtes qu’en train de me développer les problèmes liés à la concentration de logement sociaux au même endroit. Tout comme un de vos lecteurs défend l’entre soi entre acheteurs « qui le méritent », ici tout ce que vous décrivez et le résultat d’un entre soi subit de pauvreté. Ma petite question, vous le ferez respecter comment votre critère ? Nous sommes donc à 25%, donc vous voulez construire à hauteur de 20%, donc vous éloigner des 25% obligatoire. Il va falloir encore apprendre à compter … Enfin vendre des logements à des locataires sociaux a déjà par le passé créé parmi les copropriétés les plus pauvres et sans moyen, paupérisant d’autant plus ces immeubles dans une spirale de non paiement de charge, d’abandon, d’insalubrité. Et enfin, une fois les 10 ans passés ont fait quoi ? Vous êtes bien court-termiste, 10 ans ce n’est rien à l’échelle de l’urbanisme.
Merci de vos conseils, de votre hauteur et longueur de vue. Ils sont très appréciés à l’aune des réussites urbanistiques conduites par vos mentors : Villeneuve, Lys Rouge, De Bonne, Vigny-Musset, Presqu’ile et demain Flaubert.
Dans une ville qui a 25 % de logements sociaux, en mettre seulement 20 % dans les petites opérations qui restent à réaliser ne modifie pas l’équilibre.
La vente massive des logements HLM neuf ou rénovés avec l’aide de la collectivité n’a jamais été réalisée. Notre objectif est de favoriser la promotion sociale. Pas vous.
Il suffit d’observer l’urbanisme de la municipalité Carignon : la seule caserne libérée et urbanisée par sa municipalité, Reyniès-Bayard, par rapport aux quartiers de la gauche. D’ailleurs aucun élu n’achète dans les opérations de la municipalité Piolle tandis que Reynies Bayard compte des Adjoints au Maire et pas des moindre. Ceux qui vous écrivent vos commentaires peut-être ? Car on peut raisonnablement imaginer que pour porter la parole municipale avec ses éléments de langage, vous êtes un membre du cabinet du Maire !
tiens, donc pour justifier un tel débat il vous faudrait un opposant à votre hauteur ? être habitant ne suffit pas ? Descendez de votre tour d’ivoire. A force de poster les mêmes sujets et à tourner en rond dans vos posts vous vous inventez une histoire ^^
Heureusement que la vente d’HLM n’a pas été faite à Grenoble, s’eut été une terrible erreur vu les échecs de la région parisienne et marseillaise. Relisez votre commentaire par contre, mathématiquement, le compte n’est toujours pas bon 😀
Au fait vous égrenez les nom de quartier : Lustucru, cela vous évoque quelque chose ? quel échec, ce projet mal géré vous a coûté la mairie quand même. Pérorez bien avec Reynies-Bayard donc …
Lustucru: urbanisme Destot , parcs Valérien Perrin et de Marliave, urbanisme Carignon . De toute façon il suffit d’observer les succès de l’urbanisme gauche/Verts !
Nous avons les mêmes problèmes à Charles les eaux
Betonisation et suppression des arbres
Il y a donc des problèmes a Urban Park, cela m’intéresserait que vous développiez la source…
Oui bien entendu nous avons rencontré des habitants et les problèmes d’insécurité ( cambriolages à répétition) de malpropreté, d’incivilité entre les immeubles HLM de Grenoble-Habitat et la copropriété à Urban Park sont nombreux. Cela tient à une part sociale trop importante (50 % à mimima) et à des attributions de logements irresponsables
Je ne saisis pas très bien, les cambriolages viennent des logements sociaux proches, en plus ceux de Grenoble Habitat ? C’est précis ! Vous avez l’information depuis tout ce temps, et vous n’avez pas contacté la police ? C’est quoi une attribution irresponsable exactement, cela m’intéresse que vous développiez votre réflexion jusqu’au bout ?
Vous saisissez très bien et pour que vous saisissiez encore mieux, vous pouvez écouter Alain Carignon qui a cité les témoignages des habitants au Conseil Municipal. Cela a un rapport avec des attributions responsables de logement avec un critère de tranquillité publique que vous n’aviez, non plus, pas bien compris… https://www.youtube.com/watch?v=wzBbP5yGMr0&t=15s
J’ai écouté attentivement l’intervention de monsieur Carignon. A aucun moment il n’est fait une relation entre la proximité des logements sociaux et des cambriolages (merci d’ailleurs d’utiliser le mot cambriolage alors qu’il s’agit de bris de glace de voitures, de surcroit sur des emplacements interdits au stationnement vu que c’est une desserte de chantier au moment des faits, peut être que l’assureur a pris en compte cette dimension subtile du problème. Enfin les auteurs, mineurs, de ces effractions ont depuis été arrêtés, après intervention de la police). Je serai intéressé de connaitre l’avis des associations de locataires concernant vos propos.
il suffit d’interroger les locataires copropriétaires d’Urban Park pour connaitre le problème. Pas la peine d’essayer d’endormir, d’empêcher de « stigmatiser » et autres postures : la dégradation est évidente et si rien n’est fait Flaubert sera une nouveau Vigny-Musset ou une nouvelle Villeneuve.
Justement, des immeubles y sont construits, un parc aménagé, une vie associative renforcée, ça en fait des choses.
et vous, êtes vous habitant du quartier? car visiblement pour trouver grâce à vos yeux il faut y avoir élu domicile …
demandez aux habitants
Terrible état des lieux !
Dire que le maire se dit écologiste….
Dire que le programme de monsieur Carignon prévoyait de bétonner le mont Rachais et de créer un monorail au travers de Grenoble, au mépris du paysage. C’est ça la « vrai » écologie ?
Le projet de la liste de la société civile conduite par Alain Carignon ne prévoyait nullement d’urbaniser le Mont Rachais ! Au contraire, il prévoyait de racheter les friches universitaires de la Bastille afin de les détruire et augmenter la part de nature et créer une ferme afin que les enfants des écoles aient accès aux animaux. Piolle a choisi l’urbanisation. Le programme prévoyait en effet un monorail de Veurey à Crolles passant par les quais et permettant de créer une véritable alternative à la voiture et de desservir tout le bassin d’emploi de manière efficace. On ne voit pas du tout en quoi « le paysage » aurait été méprisé. Il faut être ignorant ou sectaire pour véhiculer de telles insanités.
Et le deuxième téléphérique à destination du CHU, Vous l’estimez à combien en volume de béton ? Donc vous ne niez pas qu’un monorail, que ces appuis et gares aurait survolé les quais, défigurant donc les berges de l’Isère, et vous ne voyez pas ni le problème ni l’opposition populaire plus que probable ? les avis ABF ? C’est un vrai manque de vision.
Pour aller du Voironnais à Crolles, s’appuyer sur une infrastructure existante avec le projet du RER serait nettement plus intelligent et responsable.
Si les téléphériques sont bétonneurs maintenant, quelque chose nous échappe.
Le RER en 2050 ou 60, laissez-nous rire. Le monorail défigurant les paysages mais les immeubles entassés non ? Il n’y a rien de plus léger en termes d’insertion qu’un monorail (par rapport aux bus, au tram etc…).
Traiter les déplacements en transports en communs dans toute la Métropole par un mode de déplacement nouveau est la seule solution. Avec Piolle les transports en communs sont les grands oubliés et pour la première fois depuis 50 ans la part modale est stable (et le nombre d’usagers en baisse). Un SMMAG endetté, des retards considérables d’investissement dans le matériel roulant, un plan de déplacement urbain (PDU) voté en 2019 avant les élections pas financé à 70 %… Quel bilan.
un « massif » de gare ça vous évoque quoi ? Il n’y a pas plus lourd qu’un monorail en termes d’insertion. C’est au dessus du sol, présent, lourd. Si on ne peut tout imputer au COVID, vous ne pouvez nier son rôle sur les finances du SMMAG !
n’importe quoi … comment imputer une dépense qui n’a pas eu lieu
Effarant. Désolant.
La chaleur humaine va bien progresser dans Grenoble.
On pourra encore davantage se surchauffer l’été.
Un jour, on rivalisera avec Paris, NY, ou Gaza en densité de bipèdes au km2.
Ravis de la crèche, nous remercirons les élus Verts qui nous tolèrent ou nous entassent dans la Capitale Verte Européèèènne !
(Peut être le dimanche matin irons nous ramasser mégots et bouteilles vides dans les quartiers sensibles afin d’apparaître avec nos poubelles en page 13 du Daubé ?).
Question conne :
Combien d’élus, décideurs, communicants Piollistes vivent, habitent POUR DE VRAI à Grenoble ? (Je ne comptabilise pas celui plantant deux jours sa tente devant la Préfecture contre une page 7 du Daubé et une notoriété papale tellement il soulève l’injustice).
Combien sont-ils à bouder notre petit Paradis grenoblois et pour quelles raisons ?
Il existe des soucis de cohabitation à Urban Park ? de quelles sources tenez vous cette information ?
Aux dernières nouvelles, le parc Flaubert est en cours d’élargissement, des semis sont en cours, êtes vous sur de votre information ? Vous êtes vous déplacé sur place ?
Oui bien entendu nous avons rencontré des habitants et les problèmes d’insécurité ( cambriolages à répétition) de malpropreté, d’incivilité entre les immeubles HLM de Grenoble-Habitat et la copropriété à Urban Park sont nombreux. Cela tient à une part sociale trop importante (50 % à mimima) et à des attributions de logements irresponsables . Le » parc Flaubert » n’est pas pour demain ! La densification de Flaubert est trés importante
Le parc Flaubert existe. Je vous invite à y faire un tour, voir les nombreux enfants qui s’y amusent, aller à l’ombre des allées, vous pourrez également profiter de la vie associative liée à la Bifurk. Et oui sont élargissement est en cours, je vous le confirme. Quant à la densification … cela reste inférieur à Malherbe, inférieur à Vigny Musset, inférieur à la rue de Stalingrad et finalement assez proche du quartier autour du parc Pompidou (parlons de cette tour de 15 étages au Nord entre la voie ferrée et le tramway C, elle ne vous déplait pas celle là pourtant ?)
La Tour Mangin (proche du parc Pompidou) est une réalisation de l’urbanisme Dubedout, le père des quartiers : https://grenoble-le-changement.fr/2023/09/14/lurbanisme-dubedout-en-voie-de-demolition/
Le projet Flaubert, ce sont 2000 logements dont 1000 HLM mais la proportion augmente au fur et à mesure que des opérateurs renoncent du fait de la baisse des prix à la vente et ce sont des bailleurs sociaux qui reprennent.
Le projet Flaubert est 4 fois supérieur en densité à Reyniès-Bayard (autour du parc Pompidou de 5,5 hectares, réalisation municipalité Carignon).
L’existence de la Bifurk ne nous a pas échappé (voir notre post du 12 octobre qui l’affiche en Une) mais elle existait avant Flaubert. Vous avez par contre oublié l’arrivée du siège des Verts dans les locaux commerciaux d’Actis qui ne trouvent pas preneurs.
Le parc Flaubert, un boyau de 2,5 hectares, existait pour les habitants avant Flaubert et le suivant n’est pas financé. Voyez l’expérience des habitants de la Presqu’ile à qui on avait promis un jardin de 1 hectares et attendu 4 ans avant qu’il n’arrive. Voyez le commentaire ci-dessous sur ce qu’il en est aujourd’hui pour les habitants (Salvatore le 10/10/23).
90 logement à l’hectare sur la zone je ne sais pas ce qui fait peur, c’est entre intermédiaire et collectif. Ca veut dire qu’à Reyniès il n’y a que 22 logements à l’hectare, de la maison individuelle ? j’ai du rater une marche)
Pour les commerces, laissez leur le temps d’arriver, aux investisseurs de constater l’arrivée de nouveaux habitants et identifier les marchés.
4 Ans ce n’est pas grand chose à l’échelle de l’urbanisme et vous le savez très bien. Les personnes achetant dans le neuf doivent également se projeter. On n’a jamais vu une personne se plaindre que le jardin de sa maison individuelle n’était pas nickel juste après la construction. C’est la même chose.
Entre un jardin nickel et pas de jardin il y a une différence…
90 logements à l’hectare ! Vous avez vu le site Flaubert ? A qui ferez vous croire qu’il y a 90 logements à l’hectare ? Les Piollistes sont tellement habitués des fakes qu’ils pensent que le réel échappe à la vue de chacun.
@tiens_donc :
je vais répondre à cette partie de commentaire « Vous n’êtes qu’en train de me développer les problèmes liés à la concentration de logement sociaux au même endroit ».
Vous avez rêvé de la théorie de « il ne faut pas concentrer les problèmes », donc qu’est ce qu’on fait ? on les éparpille.
Un problème éparpillé ne sera jamais un problème réglé, juste un problème qu’on éparpille.
J’ai réussit à retrouver un commentaire de quelqu’un qui avait parlé des émeutes SRU, voici le lien :
https://www.revueconflits.com/france-comprendre-les-emeutes-pour-en-tirer-les-bonnes-lecons/
Encore la loi SRU « En quête de logements sociaux à bas coût, les ménages modestes s’éloignent de Paris, où ils importent leurs codes » :
https://www.lepoint.fr/societe/extension-du-domaine-de-la-banlieue-ces-villes-gagnees-par-la-banlieusardisation-24-09-2023-2536682_23.php#11
« Selon le politologue (jerome fourquet), la réforme d’attribution du logement social a également modifié la donne. Alors qu’auparavant, les demandes étaient formulées sur une base départementale, elles le sont désormais sur une base nationale. « Avant, on vous attribuait un logement en fonction de la place disponible dans votre département, poursuit-il. Désormais, les logements proposés sont ceux qui sont vacants et bon marché dans ces villes de province.
C’est sur, ne concentrons pas les problèmes, éparpillons les.
Nous leur payons le grand luxe et nous payons même les conséquences des émeutes qu’ils font.
Il y a mieux et impartial. Le bilan de la Cour des Compte établi après des mois d’enquêtes par un groupe conséquent de Conseillers à la Cour des Comptes. Bilan de la politique des quartiers : ils sont encore plus des nasses aujourd’hui qu’hier, plus paupérisés et plus communautarisés. Au passage, Villeneuve, temple de l’urbanisme de la gauche et des Verts, est un des dix quartiers les plus pauvres et les plus à problèmes de France. Quel succès. Il faut continuer : presqu’ile, Flaubert après Vigny-Musset … Bravo !
https://grenoble-le-changement.fr/2020/12/05/les-quartiers-sont-des-nasses-selon-la-cour-des-comptes/
Des générations pour aboutir à un résultat oui ce sera long et nécessaire. Si vous êtes jaloux du luxe, prenez leur place.
@tiens_donc : non, non, nul besoin d’être jaloux des autres dont le seul mérite est d’être sur une liste de demandeurs d’un logement social pour être logé dans les meilleures copropriétés neuves sans qu’ils aient levé le petit doigt.
Pas besoin d’être jaloux, je vis selon mes moyens et je ne jalouse pas ceux qui ont plus de moyens que moi, je vis dans la réalité.
N’importe qui peut faire le test, qu’il appelle n’importe quel promoteur privé ayant un programme neuf dans la région et se renseigne s’il n’y aura pas du HLM dedans.
Pendant ce temps, la classe moyenne qui ne pose pas problème se loge dans les immeubles des grands boulevards, marechal joffre, foch, libération, jean jaures, etc etc, ne met pas tout à feu et à sang, pas d’émeutes, voitures brûlées, et habitent des immeubles sans confort qui devaient sans doute être là à la 2ème guerre mondiale.
Tranquilles, sans faire parler d’eux.