« L’ÉCOLE DU VÉLO » N’EXISTE PAS!
Elle a été inaugurée, a donné lieu à une page du "Dauphiné Libéré", elle est vantée à travers la France avec tambours et trompettes comme étant la première de France afin d'accompagner la marche triomphale du Grand Timonier vers l'Elysée, mais... tout est faux.
"L'école du vélo" installée à l'anneau de vitesse parc Paul Mistral n'est pas ouverte. Et il existe en France, depuis longtemps, des "écoles du vélo", la première étant créée à Saumur.
IL N'Y A PAS DE LOCAL POUR L'ÉCOLE DU VÉLO
L'opération vantée dans le cadre de l'augmentation d'impôts de 30 % (!) est une opération de com'. Certes, il existe bien un coordonnateur et des salariés de la ville chargés de "l'école du vélo", évidemment convaincus et dévoués, qui ont été installés dans le local du GUC sous l'anneau de vitesse, mais il n'y a pas d'école du vélo parce que le local dédié à cette activité qui permettra d'apprendre à faire du vélo ouvrira peut être au printemps, si la municipalité affecte les crédits aux travaux.
LES ADJOINTS AU MAIRE ASSURENT LE BUDGET DE FONCTIONNEMENT
Cette même municipalité qui, par le biais d'une autre page du "Dauphiné" ( 2/12/23) et la voix autorisée de pas moins de cinq adjoints au Maire du noyau dur, Isabelle Peters, Chloé Pantel, Vincent Fristot, Nicolas Kada et Gilles Namur, assure que l'augmentation d'impôts "assure le fonctionnement de l'école du vélo". Et l'investissement ?
C'EST UN CENTRE D'APPEL NON DÉLOCALISÉ
En fait "l'école du vélo" est une plateforme type centre d'appel non délocalisé puisqu'il s'agit de répondre au tel, aux mails pour orienter les demandeurs vers les MDH, l'ADTC, tous ceux qui font l'apprentissage du vélo.
En l'état on est bien dans la gestion municipale "pure" telle qu'elle est conduite et qui mène la ville à la catastrophe financière : une structure intermédiaire supplémentaire de fonctionnement entre le service rendu en direct et le citoyen, au coût très élevé dont le seul bénéfice est la com'.
"Ce que proposera"... on s'y croirait quand même avec cette "structure unique en France...". Oui pour la "structure", non pour l'école du vélo, qui est loin d'être unique... (la page du "Dauphiné" sur le sujet)
LE BOURRAGE DE CRÂNE EST INTENSE
Le grenoblois qui lit la com' municipale ne sait rien de tout ça. Il gobe. En ce moment le bourrage de crâne est intense entre les milliers d'arbres plantés, l'utilisation des 44 millions d'euros procurés par la hausse d'impôts, "l'école du vélo" et autres billevesées.
Le cabinet sous le joug d'Odile Barnola, la directrice, envoie au feu les thuriféraires piollistes qui ne craignent pas de mourir étouffés sous la langue de bois. Ils répètent avec application les éléments de langage du cabinet.
L'AFFOLEMENT GAGNE LE CLAN AU POUVOIR
Mais le vide et l'impréparation démontrent mieux que tout discours l'affolement qui a gagné le clan au pouvoir. L'exemple de l'école du vélo l'éclaire : pourquoi ne pas avoir attendu l'ouverture avec la disponibilité des locaux et la possibilité de fonctionner pour annoncer sa création ? La réalité aurait justifié les images et la com'. La municipalité aurait pu montrer des grenoblois apprenant à faire du vélo sur l'anneau de vitesse.
Comme elle ne sait plus comment faire financièrement et comme il lui faut des bûches pour alimenter sa course folle en com', elle prend tous les risques. Espérant que chacun ne verra que du feu.
LA MONTÉE DU MÉCONTENTEMENT Y COMPRIS DANS SON ÉLECTORAT
Dans la panique et avec la montée du mécontentement - y compris dans son électorat - elle tente de colmater les brèches et de faire à tout prix croire à "une action". Il est désormais impossible à Eric Piolle de se montrer dans une rue de la ville, hors d'une manifestation officielle encadrée. La colère des Grenoblois éclate chaque fois. La municipalité jette donc tout ce dont elle dispose au risque, une fois l'hiver arrivé, d'être fortement démunie de munitions.
IL N'EST PAS CONTRE LES J.O. MAIS GRENOBLE SERA ABSENTE...
Cette escalade avec une utilisation massive de la presse locale est à surveiller de près afin d'être décryptée. Ainsi la parole aussi largement donnée à Piolle sur les Jeux Olympiques de 2030 (DL 1/12/23), dont Grenoble est absente, démontre bien son embarras : il a refusé au Conseil Municipal de proposer un équipement de la ville dont la rénovation pourrait être financée sur le budget olympique, il n'est pas "contre" les J.O., mais pour des J.O qui lui conviendraient (!) mais, au final, fera que la capitale des Alpes sera absente des Jeux Olympiques des Alpes et de leur exposition médiatique mondiale positive. Ce dont l'image de Grenoble - sur laquelle une agence travaille pour la redorer ! - aurait un impératif besoin.
IL A PROVOQUÉ L'ATOMISATION DE LA GAUCHE
Le cumul des incohérences, de l'impréparation, des dysfonctionnements sur fond d'impôts et d'endettement massifs jette une lumière crue sur l'état réel de ce qui demeure de la majorité municipale. Eric Piolle est aux abois et a bien compris que l'atomisation de la gauche qu'il a provoqué par ses incartades et sa suffisance est mortelle pour la secte Rouge/verts. Il va finir comme une sorte de Hollande local de la gauche extrême. Qu'il en soit à draguer longuement Maxence Alloto (PS repenti) comme on l'a vu dans les couloirs de la Métropole , qui l'avait rallié, qu'il a jeté comme un malpropre, en dit long sur sa panique à bord. Il sait bien que l'ex adjoint au Maire ne peut plus se permettre un nouvel aller-retour. Il a épuisé son taf sous peine de terminer en Stéphane Gemmani (nouveau PS), encalminé d'avoir trop tourné.
L'ÉCOLE DU VÉLO EST UNE MÉTAPHORE DE CETTE MUNICIPALITÉ
"L'école du vélo" qui n'existe pas autrement que médiatiquement est la métaphore de cette municipalité, cette ère du vide et de la sémantique, assise sur une idéologie fermée, au coût financier faramineux, exponentiel même, au fur et à mesure que les mois et les années s'accumulent.
Avec à sa tête un Capitaine du Concordia de plus en plus hagard qui colmate avant de fuir le naufrage programmé.
En fait « d’école du vélo » ce serait plutôt une école du code de la route, déplacement pour tous sur la voie publique qu’il faudrait instituer , trotinette et piétons. Inclus
Quel est le statut juridique de cette « école du vélo »?
municipale
Alors c’est une école publique?
oui
Merci GLC, j’ai moi-même été nourri par les « aliments de langage » copieusement servis par les médias locaux… tout en constatant chaque jour l’absence de formation vélo autour de l’anneau de vitesse…
Mais bon… demi-surprise…
Les piscines du futur sans eau (type Iris Villeneuve) ont déjà profité de campagnes de « valorisation » osées.
Un jour, Jean Bron sera requalifié en « Centre Nautique Alternatif », sans baignade (trop vulgaire) mais avec des espaces de réflexion collective pour repenser « l’or bleu » de demain.
Si l’école de vélo est enfin ouverte, les gamins pourront au moins apprendre à pédaler sous le cagnard estival…
Et Namur fera de son mieux pour que les brumisateurs aux alentours restent fonctionnels…
GG
Une chose de bien concernant l’école de vélo, le mur de l’entrée une fois tagué et vite repeint. Donc au moins un mur qui reste propre.
A la bonne heure