LA MAISON DE LA MONTAGNE SACRIFIÉE SUR L’AUTEL DE L’IDÉOLOGIE

Grenoble, capitale des Alpes, ne dispose plus d'une "Maison de la Montagne" qui puisse accueillir tous les touristes et le grand public ! La municipalité a mis fin à son existence. Eric Piolle a décidé qu'elle serait désormais fermée à eux et réservée à ceux qui ne vont pas en montagne, "les publics éloignés" selon Place Gre'Net.

Le dogmatisme Rouge/Verts a jugé que ceux qui ne vont pas en montagne allaient se renseigner pour savoir dans quelles conditions s'y rendre et effectuer des "formations gratuites"... On imagine le "public éloigné" venir en formation gratuite pour apprendre à marcher.

C. HABFAST : "SEULEMENT QUELQUES DÉPARTS VOLONTAIRES"

Le lieu compte tout de même 5 salariés à plein temps pour cette mission. Claus Habfas, l'élu (Verts/LFI) qui a succédé à Pierre Mériaux (!) pour enterrer la Maison de la montagne "indique que les redéfinitions des missions du local n’ont conduit à aucun licenciement, seulement à quelques départs volontaires" rapporte Place Gre'Net.

P. MÉRIAUX IMPOSAIT DES CONTRATS PRÉCAIRES

En 2017, un salarié de la maison de la montagne dénonçait dans le Dauphiné : « Après quatre ans passés à la Maison de la montagne de Grenoble, Didier Minelli a refusé la prolongation de contrat faite par la Ville pour « trois mois, sans aucune garantie dans l’avenir de transformer ce contrat précaire en un véritable engagement, pérenne, constructif et de confiance mutuelle. Le sentiment de ne pas être respecté, de ne pas être reconnu pour les bons résultats et réalisations initiées par mes soins, l’impossibilité de me projeter dans l’avenir tant au niveau personnel, professionnel qu’économique a naturellement dicté mon choix de refuser ce contrat précaire, juste inacceptable ». Ce, sous la direction de Pierre Mériaux, ex inspecteur du Travail qui a donné toute sa vie des leçons aux chefs d'entreprises, manifestant sous leurs fenêtres.

C. HABFAST: "CE N'EST PAS UNE LUBIE D'ÉLU..."

On comprend ce que veut dire "départs volontaires" dans la bouche de Claus Habfast. Lequel, le dos au mur, explique que le "projet" n’est pas « une lubie d’élu mais quelque chose de créé avec les forces vives du territoire pour contribuer à l’histoire de Grenoble et de la montagne ». Le vide habituel.

LE NOUVEAU DIRECTEUR EST PASSÉ PAR L'ALLIANCE CITOYENNE

La Maison de la Montagne est maintenant dirigée par Pierre-Loïc Chambon qui est passé par l'Alliance Citoyenne, période Burkini. C'est dire la nouvelle mission de l'institution. "Mobilier issu du recyclage" mais pas des dizaines de bureaux mis à la casse par la municipalité dans ses locaux de la rue des Alliés. Les circuits courts c'est pour les autres.

UN NOUVEAU LIEU DE BOURRAGE DE CRÂNES

La Maison de la Montagne devient "un lieu culturel", rejoignant le bourrage de crânes systématique : on le sait les amis de Piolle ont été choisis pour gérer le restaurant du Musée parce que la cuisine va devenir même "écologique". Pareil pour la Maison de la Montagne : on va "éduquer sur les enjeux du réchauffement climatique". (place Gre'Net)

UNE "ÉDUCATION" QUI NE DIT PAS TOUT

Mais cette "éducation" ne passera pas jusqu'à expliquer pourquoi, sous Piolle, Grenoble est devenue la première des grandes villes pour les ilots de chaleur dus à l'urbanisation. Pourquoi le plan d'urbanisme ne sanctuarise pas les espaces de respiration, reculant la date à laquelle Grenoble pourrait arriver à la neutralité carbone. Faut pas exagérer dans la connaissance.

UN AFFAIBLISSEMENT D'IMAGE

Pendant ce temps, Christophe Ferrari (PS repenti) fait semblant de s'agiter (avec de l'argent public) pour la marque "Grenoble-Alpes" qui mérite d'être revalorisée. En effet. Mais pense-t-il sérieusement que la capitale des Alpes qui ne renseignera plus les touristes et le grand public sur les possibilités et les atouts de sa montagne va voir son image renforcée ?

DES POLITIQUES CONTRADICTOIRES...

Sur tous les segments de l'action publique les élus tirent à hue et à dia. Chaque politique est conduite selon son segment, sa propre logique, et l'orientation idéologique de celui qui la porte. Il en résulte chaque fois une inefficacité crasse, un coût élevé pour le contribuable.

...SUPPORTÉES PAR LE CONTRIBUABLE

Ainsi, ici, le contribuable finance la "Maison de la Montagne" fermée à tous ceux qui pourraient aimer Grenoble pour sa montagne, Grenoblois ou en devenir, ce qui affaiblit son attractivité et, en parallèle, il doit payer plus cher encore une com' pour tenter de redresser l'image de notre territoire qui souffre de telles décisions.Cherchez l'erreur.

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