GRENOBLE : UNE PLUS MAUVAISE IMAGE QUE MARSEILLE ET NAPLES?
"La multiplication des faits divers et notamment des règlements de comptes sur fond de trafic de stupéfiants a en effet alimenté un sentiment d’insécurité – réelle ou fantasmée – encore amplifié par le traitement médiatique. Si l’on y ajoute les quelques affaires ayant défrayé la chronique à Grenoble ( le Burkini , Sciences Po ...) on obtient un tableau très sombre, largement relayé par les opposants à la municipalité écologiste, qu’ils s’agisse d’élus ou de quidams sur les réseaux sociaux..." relève le site d'information en ligne Place Gre'Net qui rend compte de la énième réunion de tentative pour redorer l'image de Grenoble.
À LA MANOEUVRE LES ÉLUS DE LA MAJORITE PIOLLE/FERRARI
La Métropole a créé l'agence Grenoble-Alpes afin de valoriser cette marque et de mettre les moyens. En 2020 l'initiative était portée par Jacques Reboh, David Roguet et Sébastien Mittelberger qui ont étrangement disparu du casting dans le compte rendu que livre Place Gre'Net de la dernière réunion. À la manoeuvre désormais, Mélina Hérenger, Vice Présidente (majorité PS/Verts/LFI/PC) de la Métropole. Les pompiers sont les pyromanes. Et aussi le nouveau directeur de l'agence Grenoble-Alpes, Cyril Laïly.
GRENOBLE VEUT S'INSPIRER DE L'EXEMPLE DE... MARSEILLE
Avec Nicolas Béroud, directeur d’Invest in Grenoble et directeur adjoint de l’agence Grenoble Alpes, ils prennent tous l'exemple de ... Marseille et Naples. C'est dire la réalité de l'image de Grenoble selon les élus eux-mêmes. "L’agence Grenoble Alpes entend s’inspirer de « l’exemple de Marseille ». Longtemps perçue comme une ville peu sûre, violente, sale, “bordélique”, corrompue" rapporte Place Gre'Net. Ici c'est Grenoble....
LE FIASCO DE CAPITALE VERTE POUR L'IMAGE DE LA VILLE
Il parait que l'investissement de Marseille sur son titre de capitale Européenne de la Culture obtenu en 2013 a permis d'inverser la tendance. Ce qui, au passage, confirme le fiasco de "Capitale Verte", qui aurait pu servir, si Eric Piolle avait consacré les 5,3 Millions d'euros dépensés à la communication interne et les cérémonies, à l'image de la ville à l'extérieur !
LA FIN DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE AFFAIBLIT L'ATTRACTIVITÉ
"Grenoble-Alpes" énumère les atouts connus de la capitale des Alpes : son environnement de montagnes, son industrie et sa recherche, ses possibilités d'emplois. Et jusque récemment une riche diversité culturelle malheureusement de plus en plus limitée : les grandes institutions se sentent obligées de coller au discours municipal, le futur Conservateur du Musée de Peinture est choisi en fonction des diktats municipaux et les porteurs de projets doivent signer une charte qui les contraints à s'inscrire dans le discours des Rouge/Verts.
MÊME LA GASTRONOMIE DEVIENT "ÉCOLOGIQUE"....
Pour bien comprendre cette chape de plomb, il faut savoir que même le nouveau restaurant du Musée qui sera dirigé par des amis d'Eric Piolle, choisis sans appel d'offres, aura une « vision de la gastronomie, axée sur les enjeux écologiques » selon le directeur de Mix Lab sur Place Gre'Net aussi. Plus question de manger tranquille....
LA NOUVELLE ATTRACTIVITÉ : LE VÉLO !
Aucune de ces données n'effleurent ceux qui réfléchissent - en vain - depuis 3 ans à la manière de redorer le blason de Grenoble. Au contraire. Par contre ils reproduisent le charabia local. Pour revaloriser Grenoble il faut « s’adosser à un style vestimentaire néo-montagnard urbain », « valoriser tout ce qui est bio, local et international, Grenoble ayant une “gastronomie monde” assez exceptionnelle », « un vortex qui place l’impact environnemental au centre de notre engagement », ou encore « avoir un tropisme beaucoup plus ouvert sur les mobilités agiles associées, dont le vélo ». Voilà le vélo qui revient par la fenêtre. Savent-ils qu'il représente 7 % des déplacements dans la Métropole?
NE SERAIT-CE PAS LA FAUTE DES OPPOSANTS ?
Mais la mauvaise image n'est elle pas due d'abord au "Grenoble-Bashing" ? Et Cyril Laïly d’appeler à refuser « ce “Grenoble bashing”. Le tableau "très sombre" est "relayé par les opposants à la municipalité écologiste (?) et sur les réseaux". Mais ne serait-ce pas de la faute ... des opposants?
On se demande pourquoi Macron ne se drape pas dans l'image de la France ou Hidalgo celle de Paris pour que leurs politiques ne soient plus mises en cause ?
LES CHOIX MUNICIPAUX ONT...
Car Grenoble-Alpes n'ignore pas que l'absence de lutte contre l'insécurité, le choix de la densification massive, de la "HLMisation" de la ville, d'accueil de toutes les populations en souffrance qui ont pour conséquences la baisse de la valeur des biens comparativement aux autres grandes ville et une paupérisation inquiétante, sont des choix municipaux.
... DES EFFETS RÉPULSIFS
Ce sont eux qui produisent cet effet répulsif. Un effet que mesurent particulièrement en effet les anciens grenoblois qui mesurent la dégradation. Ils deviennent des "grenoblois de souche " - donc minoritaires et arriérés - selon Cyril Laïly. Ce qu'ils ne sont pas. Ils visualisent seulement l'évolution de leur ville sur quelques années depuis qu'ils habitent Grenoble.
AVEC L'INSÉCURITÉ ENDEMIQUE, ON DÉCHANTE
Tandis que les nouveaux arrivants auraient « une image très positive » se félicite Cyril Laïly. En fait quand on choisit une ville on en a une image positive, surtout si elle est choisie pour ses montagnes. On ne l'a pas connue autrement que dégradée, ce qui semble donc son état naturel. Mais dès que soi-même ou les enfants sont confrontés à l'insécurité endémique, on déchante.
PAS DE REVENDICATION IDENTITAIRE À GRENOBLE
L'autre exemple cité par Grenoble-Alpes est... Naples: « Marseille comme Naples ont une vraie revendication identitaire » que n'aurait pas Grenoble. À ce niveau de comparaison on comprend où en est Grenoble réellement.
LE GRENOBLOIS N'EST PAS NAPOLITAIN OU MARSEILLAIS
Mais nos élus Rouge/Verts ne se demandent pas pourquoi le grenoblois récent ou ancien n'a pas de revendication identitaire à sa ville ? Il n'est pas Napolitain ou Marseillais pour revendiquer l'insécurité, la saleté, l'abandon de l'espace public, les poubelles qui débordent... De plus en flattant à l'extrême les appartenances communautaires, religieuses, sexuelles, Eric Piolle interdit cette revendication collective.
De plus, le grenoblois aspire à une autre identité pour Grenoble que celle de Naples ou Marseille dans lesquels il ne se reconnait pas. Il la veut haute.
La question de la marque et de l'identification se heurte à une politique municipale qui refuse de traiter les problématiques de vie quotidienne et d'environnement des Grenoblois. Le groupe d'opposition émet des propositions concrètes pour les résoudre.
DES PROPOSITIONS CONCRÈTES POUR CHANGER LA DONNE
Par exemple Alain Carignon a proposé lors d'un dernier Conseil Métropolitain une gouvernance unique entre la ville et la Métropole sur la propreté (tri, corbeilles, déchets, encombrants, poubelles...) afin de rationaliser les services qui dysfonctionnent.
Il a proposé le développement des caméras avec un PC opérationnel 24 h sur 24, une police armée, un critère de tranquillité publique pour l'attribution des logements sociaux, l'expulsion des HLM dealers condamnés, l'habilitation de tous les personnels des quartiers pour dresser procès vernal à la première incivilité.
En acceptant que Grenoble ressemble à Naples ou à Marseille, les promoteurs de la marque enterrent la ville. S'ils sont attachés à l'attractivité de la Grenoble, ils doivent demander à Eric Piolle de renoncer à son idéologie mortifère pour la ville et de prendre vite ces mesures qui s'imposent.
LA PAROLE VRAIE DU PLUS GRAND NOMBRE
Elles sont sous sa main.
Ce sont les seules qui redonneront à Grenoble l'image qu'elle n'aurait jamais du perdre. Dans le cas contraire on voit mal les grenoblois exprimer autre chose que la réalité qu'ils vivent et tout le marketing du monde ne pourra jamais rien contre la parole vraie du plus grand nombre.
Encore un nouvel incendie de véhicule cette nuit au 7 rue Léo Lagrange… (un premier incrndie au même endroit il y a 2 semaines…).
J’ai habité Grenoble (Bajatiere – vers Charle Munch) pendant 30 ans. Et donc je suis parti depuis 2 ans : marre des nuisances sonores la nuit et le deal tout le temps… Oui, une vrai dégradation du cadre vie qui s’est fortement aggravé ces derniers années avec une mairie qui nie les évidences et aveuglée par une idéologie qui n’est plus en phase avec la réalité actuelle.
Bonjour dommage j aime tellement cette ville où je suis née elle n est que belle avec ses montagnes il faut mettre des caméras pour la sécurité pour tous surtout que s est une ville assez cher pour y vivre il faut donc quelle soit irréprochable
C’est bien qu’il y ait ce genre d’articles pour mettre en lumière ce que la ville ne veut pas que ça se voit.
Le problème est que lorsque vous laissez s’installer les incivilités, délinquance, et autres nuisances, sur la durée, non seulement ça empire mais ça devient difficile de règler.
Pour commencer il faudrait avoir une municipalité qui prend à bras le corps ce qui se passe, on en est là ? Je pense pas.
Rien ne va s’améliorer pour cette ville à court et sans doute moyen terme.
Selon l’article le type qui s’est fait agresser courait parc paul mistral, donc juste à côté de la mairie.
Et qu’est devenu l’agresseur ? condamné ? à combien ?
Grenoble c est la ville de tous les possibles : taguer, insulter , faire du rodéo en centre ville , laisser son chien faire ses déjections partout, tout ou presque, pas payer son parcmètre sera la seule chose sanctionnée , mais pour le reste c’est ´open bar’
La seule solution pour remédier à ça,c’est de virer Piol. Remettre les caméras et réarmer la police municipale. Avant Piol il faisait bon vivre a Grenoble.Les anciens doivent se retourner dans leur tombe en voyant la dégradation de leur ville. Il faut redoré la capitale des Alpes. Chasse Piol.
Je suis italien, vivant à Grenoble (comme beaucoup) et aprés avoir passé bcp d’année dans d’autres villes en Europe. Ca me fait rire quand j’entends « oui mais en Italie c’est pire »…non, desolé, Grenoble a un potentiel incroyable mais c’est largement la ville la plus dangereuse et difficile que j’ai eu l’occasion de connaitre. Et pourtant, il y a un cadre de vie que potentiellement pourrait etre idéal – avec un « esprit grenoblois » en bonus. La faute c’est clairement à l’administration.
Je soutiens cet article qui décrit clairement la réalité de la situation de Grenoble et l’immobilité de la municipalité.
Effectivement Grenoble est une des rares villes où les biens ne se valorisent pas… on se demande bien pourquoi? Insécurité, paupérisation, le bon vivre se dégrade… quel dommage !
Certains grenoblois se plaignent, pourtant c’est bien eux qui ont voté M. Piolle!
Qui sème récolte…
J’espère qu’aux prochaines élections il y aura une prise de conscience dans les mentalités.
Il y a une différence entre la théorie et la pratique. Chaque ville doit s’adapter à sa population et son histoire.
En cela Grenoble est très particulière et il faut s’adapter et ne pas imposer de bonnes théories qui ne fonctionnent pas. On est pas dans le monde des bisounours. Faut mettre les moyens là où il y a besoin.
Voilà ce que je pense.
Une grenobloise
Qui avait voté Alain Carignon
Je suis grenoblois je vois ma ville ce dégrader depuis que monsieur piolle est maire la ville est très sales trottinette libre service nous dérange les transports grenoblois sont sales à l intérieur les déjections des chiens dans les rues les tags et la listes est longues donc vivement les prochaines élections et Grenoble n est pas la capitales vertes prenez exemples de valences en Espagne 🇪🇸 une belle ville vraiment on avance interdiction des trottinettes libres services , previligiant les vélos les rues sont propres etc