INSÉCURITÉ : CE FLÉAU QUI MINE TOUJOURS GRENOBLE
Un tour d'horizons des derniers faits d'actualité confirme que l'insécurité est toujours aussi prégnante à Grenoble. Et que rien n'évolue dans le bon sens.
"ON OSE PLUS METTRE NOS ENFANTS À L'ÉCOLE"
Mardi, suite à une histoire de harcèlement entre les élèves, un parent d'élève de l'école primaire Léon Jouhaux s'est rendu à l'établissement et aurait menacé avec un couteau, la lame sur le cou, puis mis un coup de tête à un autre parent d'élève. "On n’ose plus mettre nos enfants à l’école. On a peur" confie une parent à France 3. Elle pointe par ailleurs plusieurs "problèmes de discipline" et une direction qui fait l'autruche. Plusieurs parents ont ainsi lancé une pétition contre la montée de la violence. Le phénomène qui mine Grenoble n'épargne pas l'école, censée être un havre de paix pour les enfants.

2 AGRESSIONS D'ADOLESCENTES AVENUE MARCELIN BERTHELOT
Lundi, avenue Marcelin Berthelot, un multi-récidiviste a menacé là encore d'un couteau une adolescente de 16 ans pour lui voler son téléphone, avant de renouveler l'opération quelques minutes plus tard, sur une autre jeune de 14 ans, sur la même avenue. Pas un secteur n'est épargné par ce genre de faits divers, malheureusement trop fréquents.
BEAUVERT : UN VOISIN TERRORISE TOUT UN IMMEUBLE
Avenue de Beauvert, depuis des années, un habitant terrorise tout un immeuble : hurlements, coups contre les murs, boites aux lettres et voitures dégradées... Il a même attaqué au couteau un voisin, et incendié la porte d'un autre. Malgré une dizaine de plaintes, rien n'y fait. Il y a quelques jours, après une nouvelle attaque au couteau contre un habitant, les voisins ont dû s'y mettre à plusieurs pour le neutraliser. Ils se sont constitués en collectif et ont écrit au Maire de Grenoble qui peut demander son hospitalisation sans consentement, l'individu souffrant manifestement de troubles psychiatriques. Mais en attendant, les voisins vivent dans la peur et certains n'osent même plus dormir à leur appartement !
MALHERBE : TRAFIC, INCIVILITÉS ET DÉGRADATIONS DANS LE QUARTIER
À Malherbe, Place Charles Dullin, le Dauphiné Libéré relate sur toute une page la dégradation des conditions de vie dans les immeubles du quartier gérés par Grenoble Habitat. "C'est une catastrophe" explique une habitante ; "tout le monde veut déménager", ajoute un autre. Boites aux lettres cassées et montées dégradées, vitres des voitures brisées sur le parking, le tout sur fond de trafic de drogue : comme dans d'autres quartiers, les dealers ne se sont pas privés de taguer des flèches sur les murs pour indiquer aux consommateurs où ils peuvent acheter. Comme d'habitude, la première adjointe et adjointe de secteur, Isabelle Peters, n'a rien à proposer. "Il faut peut-être que l'on réfléchisse à un autre système" explique-t-elle à propos des voitures qui se garent sur les pelouses ; et "on pourrait essayer de la refaire vivre" à propos d'une salle pour les jeunes qui a fermé. Avec une telle volonté, de telles propositions, on ne peut qu'imaginer la satisfaction des habitants de Malherbe vis-à-vis de la Municipalité !

TABAC BRAQUÉ, POLICIERS CIBLE DE TIRS, VOITURES INCENDIÉES...
Les faits de délinquance sont encore nombreux et on pourrait dresser une liste à la Prévert : jeudi, le bureau de tabac/presse Cours Berriat s'est fait braquer ; quelques jours auparavant, la police nationale subissait des jets de projectiles à Echirolles puis à Grenoble ; un peu plus tard, de nombreuses voitures étaient incendiées dans l'agglomération...
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : PIOLLE FAIT DE LA COMM'
Fidèle à sa stratégie de déresponsabilisation permanente, Eric Piolle ne communique que sur les violences faites aux femmes, pour ne pas aborder le sujet de l'insécurité dans son ensemble. Mais même en la matière, il n'a que de la poudre aux yeux à proposer. Maud Tavel, adjointe à la tranquillité publique, et Laura Pfister, adjointe à l'égalité, expliquent ainsi fièrement qu'elles veulent "structurer un réseau de lieux refuges" pour que les rues et établissements de nuit soient plus sûrs pour les femmes. C'est en fait un plan gouvernemental, "Angela", qui existe déjà ! Nicolas Creissels, gérant de bar et responsable de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de l’Isère, contrecarre d'ailleurs la communication municipale grandiloquente. Il rappelle ainsi que de nombreux employés d'établissements sont déjà formés pour gérer ce type de situation, mais qu'ils ne pourront pas "remplacer un pompier ou un policier", et que cette bonne volonté de former le personnel se heurte au « manque de temps et à la rotation régulière des effectifs ». Comme d'habitude le réel est plus compliqué que les discours d'Eric Piolle, mais seule la comm' fait foi dans son dispositif.

LA BRIGADE VTT RENVERSÉE PAR UNE TROTTINETTE...
En l'état actuel des choses, ce n'est malheureusement pas la police municipale, qu'Eric Piolle refuse d'armer et de renforcer, qui a toutes les peines du monde à recruter tant son attractivité fait défaut en comparaison des emploi de policier municipale dans les communes environnantes de Grenoble, qui n'a pas le droit de patrouiller dans le 38100 après 19h, qui pourrait endiguer cette spirale de violence. Dernièrement, la patrouille municipale à VTT (grande innovation piollesque) a entamé une course-poursuite avec.. un individu en trottinette qui remontait la piste cyclable à contresens (DL du 5 mars). L'homme a refusé de s'arrêter et les policiers l'ont poursuivi du boulevard Vallier jusqu'à la rue Mangin, avant qu'il ne percute les deux VTT et les fasse chuter. Il a finalement été interpellé et remis à la police nationale, et contrôlé positif au cannabis. On imagine bien la stupéfaction des passants face à cette scène de "far-west éco-responsable" !
PAS DAVANTAGE DE MOYENS POUR LA SÉCURITÉ MALGRÉ LA HAUSSE D'IMPÔTS
Alors que le conseil municipal s'apprête à délibérer demain une hausse d'impôts historique, pas un centime ne permettra d'investir davantage pour améliorer la sécurité des Grenoblois. En près de 10 ans de mandat, Eric Piolle n'a rien réussi à améliorer en la matière. Les vols et agressions sont légion, et le deal a étendu son emprise y compris dans des quartiers jusque-là épargnés.
Le Groupe d'Opposition présidé par Alain Carignon a lancé une pétition pour le développement de la vidéoprotection à Grenoble, que vous pouvez signer en cliquant sur le lien suivant (pensez à confirmer votre signature en cliquant sur le lien reçu par mail après avoir rempli le formulaire). Cette pétition est un moyen de ramener le sujet de la sécurité à Grenoble en débat, et de forcer la municipalité à agir : avec 8000 signatures, Eric Piolle sera forcé de consulter les Grenoblois par un référendum.
La France baigne encore dans l’esprit libertaire de Mai 1968…
Idem pour Piolle, vrai adepte de la France Insoumise.
Pourtant la loi OBLIGE tout Maire à agir pour la Sécurité Publique !
Et tous ces petits actes de délinquance en cours d’éparpillement aux 4 coins de l’agglomération à cause de la loi SRU ou plus aucun endroit n’est à l’abri.
Je rappelle que Grenoble Habitat a plusieurs bâtiments en cours de construction dans la vallée du grésivaudan, par exemple, et on sait comment ça risque de finir.
Ils n’arrivent déjà pas à gérer leur parc existant, ils ne réussiront pas à le gérer ailleurs, et c’est toute la communauté qui paiera l’incivilité et la délinquance qu’une certaine partie de leurs locataires amène.