PIOLLE AUTORISE LE RETOUR DU BURKINI

Il n'aura pas fallu longtemps pour qu'Eric Piolle contrevienne à la décision du Conseil d'Etat qui validait l'interdiction du burkini. Hier, il a autorisé une nouvelle opération burkini de l'alliance citoyenne piscine Jean Bron.

LES PROS BURKINI DE RETOUR

Hier vers 10h, 3 ans après la première opération en 2019 déjà organisée par les mêmes, 4 militantes ont donc débarqué en burkini pour se baigner piscine Jean Bron. Dans un premier temps, elles sont longuement resté dans les vestiaires, avec la sécurité et le personnel de la piscine, ceux-ci ne les laissant tout d'abord pas rentrer.

LE CABINET DU MAIRE LES AUTORISE À ENTRER

Très embarrassé, le personnel de la piscine a contacté le cabinet du Maire qui leur a fait savoir qu'elles pouvaient rentrer : pour eux, les burkini portés ne contenant pas de "jupette", les militantes pouvaient se baigner. À la grande stupéfaction des autres baigneurs et sous le regard de la police municipale qui s'est déplacée à la piscine pour l'occasion, les activistes se sont donc baignées tranquillement. 

ERIC PIOLLE MÉPRISE LE CONSEIL D'ÉTAT

Eric Piolle contrevient donc à la décision du Conseil d'Etat qui, rappelons-le, n'a jamais épilogué sur une histoire de jupette ou autre élément d'hygiène, mais avait clairement considéré que le Maire de Grenoble dérogeait à la règle pour satisfaire une revendication religieuse. Jupette ou pas jupette, Eric Piolle a hier encore voulu satisfaire cette revendication religieuse. Il n'a tiré aucune leçon et s'enferme dans sa croisade solitaire, seul contre tous et désormais contre la justice.

Un nouveau mensonge, qui n'aura pas tenu longtemps.

A. CARIGNON DEMANDE LA SUSPENSION D'ERIC PIOLLE

Une provocation de trop qu'Alain Carignon a immédiatement dénoncé. Dans un communiqué, le Président du Groupe d'Opposition rappelle que "Eric Piolle défie la loi, piétine la décision du Conseil d’Etat et démontre qu’il fera tout pour permettre à l’islamisme de s’afficher dans le service public. Au nom du groupe d’opposition je demande à Gérald Darmanin, Ministre de l’Intérieur d’appliquer la loi sur la lutte contre le séparatisme qui lui permet de suspendre un élu qui trahit manifestement les valeurs de la République. J’ai saisi le Préfet de l’Isère et le Procureur de la République des suites qu’ils entendaient donner à ces manquements manifestes aux décisions judiciaires et à ces nouvelles provocations du Maire de Grenoble."

Le tweet d'Alain Carignon.

UNE OPÉRATION ORCHESTRÉE PAR L'ALLIANCE CITOYENNE

Loin d'être spontanée et contrairement à ce qu'elle affirme dans la presse, l'opération avait été soigneusement préparée par l'alliance citoyenne, qui avait relayé une invitation à y participer à ses militants la veille par mail. Les "baigneuses" étaient d'ailleurs accompagnées d'un permanent local de l'alliance citoyenne, Elies Ben Azib, qui discutait avec le personnel. Une autre militante attendait dehors devant la piscine. 

L'appel à se baigner en burkini diffusé avant-hier dans les boucles internes de militants de l'alliance.

L'ALLIANCE VEUT NORMALISER LE PORT DU BURKINI

L'alliance mobilise donc les grands moyens au service du burkini. L'association choisit toutefois de ne pas alerter la presse de son opération, révélant un changement de stratégie : une tentative de normalisation des baignades en burkini. Avec l'assentiment coupable du Maire de Grenoble, allié objectif de ceux qui promeuvent une revendication islamiste terriblement régressive pour les libertés des femmes.

DE NOUVEAUX LOCAUX : FINANCÉS PAR QUI ?

L'alliance dispose par ailleurs de nouveaux locaux, au 143 rue des Alliés (après avoir été hébergée par le PCF...). Locaux flambant neuf, personnel permanent : les activistes idiots utiles de l'islamisme sont bien mieux lotis que nos associations grenobloises, et notamment celles chargées de la prévention chez les jeunes, qui sont privées de tout. Qui finance tout ça ?

Les nouveaux locaux de l'alliance citoyenne. Qui finance ?

LA PISCINE DE TOUTES LES DÉRIVES

Après les bandes qui viennent se baigner puis agressent les commerçants du quartier, le burkini fait son retour piscine Jean Bron. Grenoble est devenu un no man's land, où le Maire n'est plus capable de faire respecter quoi que ce soit voire collabore avec ceux qui veulent contrevenir à la justice. Il confirme donc considérer que son agenda idéologique personnel est au-dessus de la loi. En voulant détruire notre tradition universaliste au mépris de la règle, Eric Piolle devient un vrai danger pour Grenoble. 

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