GRENOBLE : LE COÛT DE L’INSÉCURITÉ CRÈVE TOUS LES PLAFONDS

La Chambre Régionale des Comptes vient de chiffrer à un cinquième du chiffre d'affaires de la Semitag le coût de l'insécurité et des fraudes : 8 millions d'euros par an. La situation est telle que Yann Mongaburu (Verts/Ades) a supprimé il y a quelques années la publication bi-annuelle de l'indicateur qui permettait de les mesurer. Vendredi, au Conseil Métropolitain, Alain Carignon a demandé à son successeur de la rétablir. 

LA VILLE RESPONSABLE DE L'INCENDIE CRIMINEL DE RICHARDSON 

À Grenoble, Eric Piolle a inscrit une provision de 3,5 millions d'euros dans le budget municipal suite à l'incendie criminel à partir d'un terrain de la ville rue des Alliés qui a endommagé gravement l'entreprise Richardson. Malgré les alertes sur le bidonville installé rue des Alliés, il a toujours refusé d'agir. Résultat, les assurances vont réclamer de l'ordre de 10 Millions d'euros à la ville, tenue responsable, par son inaction. Il demeure le squat du 106 rue des Alliés, une villa de la ville accordée à l'ultra gauche qui peut être également dangereux.

LES MAFIAS VEULENT ASSURER LA SURVEILLANCE DES CHANTIERS

Le coût de la surveillance des chantiers par des mafias qui paralysent les constructions tant que des sociétés ne sont pas payées pour les garder est de plus en plus élevé : place des Géants pour le centre de santé, GrandAlpe (où les engins de chantiers ont été incendiés pour contraindre les décideurs publics à payer la sécurité)...

LES COMPAGNIES D'ASSURANCES : UNE FRANCHISE DE 750 000 € à GRENOBLE !

Une prime de risque a été ajoutée aux employés communaux (jardiniers, agents d'entretien) qui travaillent dans un certain nombre de quartiers, afin qu'ils acceptent les postes. Les compagnies ne veulent plus assurer Grenoble, sauf moyennant des franchises très élevées : fixées à 750 000 € ! Car "le degré de sinistralité de la ville est très élevé" et l'absence de caméras de vidéo-protection empêche de trouver les coupables. 

DES MILLIONS D'EUROS DE DÉGATS DANS LES QUARTIERS

Dans nombre de quartiers la délinquance détruit, salit, abîme le patrimoine et les dégâts se chiffrent également en millions d'euros outre les conséquences désastreuses sur la vie des habitants. Dans toute la ville la prolifération des tags, principalement de l'extrême gauche, contraint la collectivité à financer du nettoyage et des copropriétés à engager des frais de rénovation des façades. Ce qui est également vrai pour Actis ou Grenoble-Habitat, se répercutant sur les locataires des HLM. 

DIDEROT : UN SQUAT DANGEREUX TOLÉRÉ PAR PIOLLE

Quartier Berriat, rue Diderot, les habitants protestent contre un squat polluant et dangereux, foyer de prostitution. Ils craignent que les feux réguliers n'entrainent aussi un incendie. Malgré les demandes d'Alain Carignon qui s'est rendu plusieurs fois sur place et du groupe d'opposition, Eric Piolle refuse d'interpeller le propriétaire, de rechercher une solution. Sur tous ces dossiers brûlants il théorise son immobilisme, renvoyant la responsabilité à d'autres. En cas d'accident la note sera payée par le contribuable. 

CHAMPIONNET : UNE COMMERÇANTE ATTAQUE PIOLLE EN RESPONSABILITÉ

Place Championnet aussi, Carla, une commerçante victime quotidiennement d'une bande de voleurs sortant le soir de la piscine Jean Bron, adresse la note à la ville : ayant alerté Eric Piolle avec les photos des délinquants, elle a demandé qu'ils ne soient plus acceptés. Elle était contrainte de fermer son magasin avant la fermeture de la piscine pour ne plus être victime de ces voleurs, perdant l'importante recette du soir jusqu'à 20 h. Par l'intermédiaire de Me Thierry Aldeguer, avocat, elle attaque la municipalité en responsabilité, pour lui faire payer ses pertes.

Des exemples non exhaustifs de quelques aspects concrets de l'inaction municipale. 

L'INSÉCURITÉ PÈSE LOURD DANS L'AUGMENTATION D'IMPÔTS

Alors qu'Éric Piolle veut augmenter les impôts de 32%, faisant de Grenoble la ville record en France de l'impôt sur les ménages, il ne se pose pas la question du coût de l'insécurité. Pourtant il pèse très très lourd dans la balance. La violence quotidienne dont sont victimes les grenoblois est souvent et justement abordée sous l'angle des nombreuses victimes. Au moment où les grenoblois sont matraqués d'impôts, elle doit se poser aussi sous l'angle financier.

INDICATEUR DONUT DU TAUX DE VIOLENCE : ACCABLANT

D'autant que la municipalité ne conteste pas la délinquance endémique dont la ville est victime. Lors du Conseil Municipal de lundi dernier, Antoine Back (extrême gauche) publiait les données accablantes du panorama Donut de Grenoble. L'indicateur du taux de violences sur personne pour 1000 habitants est de 17,91 % dans notre cité contre 10,64 % en France. Nous crevons tous les plafonds. 

UNE PÉTITION POUR LA VIDÉO-PROTECTION 

Si elle constate les faits, elle refuse tous les moyens de revenir à la moyenne nationale : urbanisme, attributions de logements, prévention, répression, mise en place de caméras de vidéo-protection reliées à un PC opérationnel 24 h sur 24 comme le propose le groupe d'opposition, ce que porte Alain Carignon, à presque chaque Conseil Municipal. Nous appelons à nouveau à signer la pétition à ce sujet.

La surdité de Piolle a une conséquence terrible sur les victimes. Mais il faudrait maintenant sérieusement chiffrer aussi les conséquences pour le contribuable.

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