CES SQUATS MUNICIPAUX QUI TUENT
Imaginons la situation d'un propriétaire privé de deux bâtiments insalubres occupés par des squatteurs dans lesquels deux personnes seraient décédées?
Il suffit de lire les commentaires à la suite de l'incendie du squat de la route de Lyon, une propriété de la famille Vicat, qui a notamment brulé à 25% un des 18 enfants sur 25 personnes qui y vivaient à la suite d'un incendie. "Il appartient au propriétaire privé de murer cette bâtisse" a immédiatement déclaré Nicolas Beron-Perez, le Vice-Président tartuffe (PCF) de la Métropole chargé du logement (DL du 4/1/23).
SQUAT DE LA RUE MARBOEUF : UN HOMME DE 23 ANS DÉCÉDÉ
On imagine les déclarations des Rouge/Verts si une personne était décédée ! C'est pourtant ce qui vient à nouveau de se produire dans un squat municipal rue Marboeuf. Un homme de 23 ans est décédé : "au regard de la présence, à proximité de la victime, de nombreuses seringues, la thèse d’une surdose de drogue semble privilégiée par les enquêteurs" explique le DL (9/1/23). L'immeuble municipal - une verrue - est mis à la disposition des squatteurs qui dégradent tout le quartier au détriment des riverains.
MOURIR DANS DES SQUATS MUNICIPAUX
On peut ainsi mourir dans l'indifférence générale, dans des locaux municipaux, chez les donneurs de leçons d'humanisme et de gestion de l'hébergement.
Par ailleurs, l'accoutumance à la dégradation de la ville est telle qu'on entend aucune colère des malheureux co-propriétaires de la rue Marboeuf dont la valeur des biens se dégrade, ni, à notre connaissance, de réaction de l'Union de Quartier.
SQUAT DE LA RUE DES ALLIÉS : UNE ADOLESCENTE DE 16 ANS DÉCÉDÉE
Dans le squat municipal du 62 rue des Alliés, une adolescente de 14 ans est décédée victime d’une grave électrisation. Une ampoule et des fils électriques à nu étaient tombés dans le récipient dans lequel elle se lavait. Depuis ce drame en 2016, la municipalité n'a rien fait pour résoudre le problème des squats. Au contraire. Elle a autorisé des groupuscules de la gauche extrême à s'installer dans la villa du 106 rue des alliés tout proche, qui désormais l'occupent et la saccagent consciencieusement. Il s'agit pourtant d'un bâtiment classé patrimoine architectural remarquable dans la ville qui a obtenu le label "ville d'art et d'histoire" (!).
TOUT LE QUARTIER EST PAUPÉRISÉ PAR L'EXTRÊME GAUCHE
Dans le quartier aussi, la présence de ce squat dégrade fortement l'environnement et fait s'écrouler la valeur des biens. Les bureaux qui lui font face ne trouvent plus de locataires et Danièle Chavant, Présidente de l'Union des Métiers de l'hôtellerie (UMIH38) dont le siège se trouve aussi en face, a expliqué au DL qu' « en raison de cet environnement et des incivilités qui se multiplient » elle souhaitait quitter les lieux « mais nos bâtiments sont désormais invendables, inlouables. On perdrait 50 % de notre investissement. » (DL 23/11/21).
DANS LE SECTEUR DES ALLIÉS, LES HABITANTS ET L'UNION DE QUARTIER SE BATTENT
Dans le secteur de la rue des Alliés les habitants et l'Union de Quartier Foch Aigle Libération, que préside Clément Chappet, se battent puisqu'ils ont subi l'incendie criminel du camp de Roms qui a induit celui de l'usine Richardson, et doivent supporter l'occupation régulière du parc de l'Alliance. Ils ont engagé des actions par l'intermédiaire de "l'interpellation citoyenne" et des pétitions. Depuis, selon la technique Piolle, ils sont promenés de réunion en réunion, afin de les épuiser, sans résultat évidemment.
DES MORTS DANS L'APATHIE GÉNÉRALE
Mais ces morts dans des locaux municipaux et dans l'apathie générale heurtent la sensibilité de tous les citoyens qui mesurent le fossé abyssal creusé entre les déclarations des Rouge/Verts, leurs leçons d'humanisme et leur froideur à l'égard de la vie humaine dont ils sont responsables.
SQUAT DIDEROT : LES PROCHAINES VICTIMES ?
Le squat de la rue Diderot - sur un terrain privé - est un danger pour ses occupants et les voisins. Les feux polluants y sont réguliers et les baraquements sont inflammables. Des familles et des enfants y vivent depuis des années et toutes les alertes d'Alain Carignon et du groupe d'opposition sont demeurées vaines.
INCAPABLE DE METTRE SES LOGEMENTS SOCIAUX VIDES à DISPOSITION
Des vies humaines sacrifiées, des quartiers entiers paupérisés, des dangers qui perdurent et s'installent dans la durée, une municipalité et des élus qui pérorent sur "l'hébergement" en promettant à la fois à toute la misère du monde qu'elle a le droit d'être logée et en étant incapable de mettre ses propres logements sociaux vides à la disposition de l'urgence, voilà la situation sociale vécue de Grenoble.
UNE INCOMMENSURABLE NAUSÉE
Le malheureux Antoine Back (Verts/LFI), préposé aux excès, avait notamment regretté la précédente opposition municipale (on le comprend) jugeant les propos de l'actuelle "nauséabonds" sur ces questions. Pourtant c'est bien leur cynisme et leur indifférence à ces situations sociales et humaines qui provoquent une incommensurable nausée.
Je ne comprends pas : vous dites qu’une personne est morte au 106 rue des Alliés, en sourçant pour ceci un de vos articles qui indique qu’une personne est en fait morte au 62 rue des Alliés − qui n’a en fait rien à voir avec la municipalité − photo à l’appui.
Ajoutez le brûlage de câbles électriques par les gens du voyage à La Tronche (après le bd. Jean Pain en rive droite de l’Isère), envoyant plein de dioxines sur Grenoble (détails sur Placegrenet.fr) . Là aussi les « Autorités » ne font rien, tandis que Piolle persiste à accuser les… automobilistes.
Bonjour Monsieur, il y avait effectivement une coquille. Il s’agissait bien d’un squat au 62. C’est corrigé. Merci de votre vigilance,
La pauvreté est partout hélas et tue. elle touche même un fils d’élu qui fait la manche devant la poste de Saint Bruno proche du domicile de l’élu…