QUAND DES SANCTIONS CONTRE LES DÉGRADATIONS?

La "marche des fiertés" de samedi à laissé des traces dans le quartier de Verdun, rues Condillac, Abbé de la Salle, Cornélie Gémond les jardins St Cécile ou le lycée Stendhal. Etrangement les mêmes qu'après la manifestation " antifas" contre les "idées de l'extrême droite" . Les nervis de l'extrême gauche se pensent propriétaires de la ville et peuvent la souiller comme ils l'entendent en vampirisant à leur profit et caricaturant des causes qui les dépassent et méritent mieux.  

L'un de ces groupes, Action Antifasciste Grenoble avait d'ailleurs appelé à manifester. On retrouve des tags exactement aux mêmes endroits que lors de la manifestation "contre les idées de l'extrême droite" . Les slogans anti-police ne trompent pas sur l'origine. 

A l'issue de la manifestation précédente , Alain Carignon avait saisi Éric Piolle pour lui demander de porter plainte contre les organisateurs afin de les contraindre à prendre leur responsabilité dans le nettoyage de la ville après leur passage. Seul moyen de prévenir ces débordements qui n'en finissent plus. Le Maire a répondu par un silence pesant car il ne veut rien exiger de ses amis politiques. 

Il n'a même jamais condamné les sabotages et incendies criminels de l'ultra gauche qui s'en sont pris à une église, un centre culturel et technique , France Bleu Isère... 

E.PIOLLE REFUSE MÊME DE CONDAMNER LES MENACES HOMOPHOBES

Il n'a pas réagi non plus quand le fondateur de " SaccageGrenoble" a été menacé sur les murs de son immeuble, traité "de facho , sale PD" . Que l'on sache aucun mouvement de solidarité contre ces actes d'homophobie n'est venu de nulle part. Ce qui n'empêche pas la signature de chartes qui engagent ... à rien. C'est dire le monceau d'hypocrisie qui entoure ses positions.

 LES GRENOBLOIS N'EN PEUVENT PLUS

Les grenoblois n'en peuvent plus de ce " deux poids, deux mesures". De cette compromission avec la dégradation et l'injure de la part de la municipalité , couplée avec des déclarations, chartes, manifestations qui expriment les devoirs de vigilance et de respect . Le grand écart est trop grand, trop visible, jour après jour. Interrogé au Conseil Municipal, Éric Piolle refuse même de répondre.

LES GROUPUSCULES VIOLENTS SONT PROTÉGÉS du POUVOIR LOCAL

L'épisode de samedi démontre que les groupuscules violents sont protégés du pouvoir local . ils exercent leur force par des ratonnades dont on été victimes des responsables de partis de droite, par la monopolisation de l'espace public ( qui comprend les propriétés privées) . Des "centres de ressources" municipaux comme le 106 rue des Alliés et le 38 rue d'Alembert sont organisés pour protéger ou organiser ces actions aux frais du contribuable. 

UNE RÉACTION DE MÊME AMPLEUR QUE SUR LE BURKINI

Un coup d'arrêt aux excès de Piolle a été donné sur le Burkini grâce à la mobilisation des grenoblois avec l'opposition, à l'action judiciaire. Il faudrait une réaction de même ampleur pour faire cesser cette régression esthétique et politique que constitue ces tags qui souillent la ville dont les auteurs sont clairement identifiés .

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