GRENOBLE : PLUS DE 4 000 AGRESSIONS VIOLENTES EN 2020
Les chiffres présentés vendredi dernier en annexe d'un rapport du Conseil Métropolitain sont effrayants en matière de délinquance. Subdivisés en "violence physiques non crapuleuses", "violences physiques crapuleuses" et autres gracieusetés sémantiques le bilan est facile à établir : de l'ordre de 4 200 actes de violence sur notre territoire Métropolitain an 2020.
En vert (!) figure une "évolution positive" entre 2018 et 2019 alors que la tendance s'aggrave encore en 2020 en matière de violences physiques et qu'elle est sur une courbe ascendante grave si on part de 2017.
PREMIÈRE VILLE DE FRANCE POUR LES AGRESSIONS VIOLENTES
Or en 2016, Bernard Cazeneuve, alors Ministre de l'Intérieur avait sacré Grenoble première ville de France pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants. Deux ans seulement après l'arrivée d'Eric Piolle qui avait lancé son fameux message aux délinquants sur la vente des caméras, le refus de toute répression. Un message reçu 5 sur 5 par les voyous.
ELLE L'EST RESTÉE EN 2021
Depuis 2016 l'opacité la plus complète règne sur le comparatif entre villes. Mais à lire les chiffres publiés vendredi on constate que Grenoble poursuivi sa "marche en avant" dans ce domaine. Eric Piolle a certainement réussi a conserver la première place de la délinquance. Il y est tellement favorable qu'il figurera peut être lui-même parmi eux, le 1 er mars , suivant le jugement du tribunal correctionnel de Valence.
DÉLINQUANCE DOUBLÉE DANS LES QUARTIERS
Mais outre les chiffres globaux accablants, la Métropole a isolé la situation des Quartiers (ZSP) qui démontre que la délinquance est de l'ordre du double de la moyenne ! Ces quartiers sont véritablement abandonnés, ghettoïsés et les habitants subissent une dégradation inouïe de leur cadre de vie, les malheureux qui sont propriétaires un effondrement de la valeur de leurs biens.
LA CHAMBRE DES COMPTES SIGNALE L'ÉCHEC COMPLET
Le diagnostic de la Cour des Comptes selon laquelle ces quartiers sont devenus des nasses, dont l'image s'est détériorée est confirmé. Cela ne modifie pas d'un iota la politique urbaine suivie par les gauches depuis des décennies. Ils créent volontairement des Bantoustans électoraux au détriment des habitants, refusant de traiter l'aide et l'accompagnement à la personne se contentant de s'occuper (mal) du béton.
PAS UNE ACTION CONTRE L'INSÉCURITÉ
Une surdité et une cécité obstinées. Vendredi encore Pierre Bejjaji un élu d'Eybens du groupe Piolle présentait un rapport sur la "stratégie Territoriale de sécurité et de prévention de la Délinquance". Pas un mot sur la sécurité, pas une action. "Un vide sidérant" a dénoncé Alain Carignon. Il a proposé des initiatives à Christophe Ferrari (PS repenti) tétanisé et prisonnier de Piolle et de ses amis. "j'ai l'impression de croire plus en votre fonction que vous même ," lui a t il lancé pour regretter son immobilisme coupable.
N. PINEL : LA CONTRADICTION ENTRE L'INTITULÉ et L'INACTION
Tandis que Nicolas Pinel élu centriste d'opposition pointait la contradiction entre l'intitulé du rapport, les données chiffrées de la délinquance et... l'inaction assumée du rapport.
C.DESLATTES : "LES QUESTIONS DE SÉCURITÉ UN FANTASME"
La négation du réel se poursuit. La porte parole d'Éric Piolle, Céline Deslattes ( Verts/FI) pour laquelle "les questions de sécurité son un fantasme" avait déjà donné le ton. Pourtant les chiffres des plus de 4000 agressions physiques dans l'année -notamment- figurent dans leurs propres rapports.
Ils ne prennent pas en compte les milliers d'incivilités, de gêne quotidienne, de peurs, de bruit ,que subissent les grenoblois générant un stress insupportable et une dégradation de qualité de vie.
L'heure est grave car cette évolution délétère va produire des effets de plus en plus difficiles à supporter. Outre les victimes de plus en plus nombreuses, c'est toute la ville qui devient le champ clos de la délinquance dont il faut se protéger : toute la vie est transformée par elle puisqu'il faut en permanence adapter ses désirs, son programme, ses déplacements en fonction d'elle. Les grenoblois devraient enfin se mobiliser pour demander des comptes au responsable de cette situation.
Je l’ai déjà écrit ici 20 fois : la loi oblige le Maire à agir pour la Sécurité Publique. Et chaque Préfet successif de l’Isère ferme les yeux sur ce grave manquement à la loi de la République.