MÉPRIS : LA RÉVOLTE DES UNIONS de QUARTIERS

« Nous, habitantes et habitants de Grenoble et de la Métropole, réunis ce jour,
Constatant qu’au fil des ans, la plupart des projets et des politiques publiques sont élaborés sans les habitants, Constatant qu’à la place d’un pouvoir d’agir avant décision, seul un petit pouvoir d’amendement de projets déjà définis et arrêtés nous est octroyé…. 
»  Le Comité de Liaison des Unions de Quartiers (CLUQ) démarre ainsi sa « déclaration des droits des habitants à participer à la décision publique » qu’il vient de présenter à la presse.

DESTOT AGGRAVÉ PAR PIOLLE 

Il rappelle cruellement qu’à « Grenoble, par exemple, en juin 2013, le débat obligatoire en cas de pétition de plus de 8000 signatures inscrit dans la Charte de la Démocratie locale de la Municipalité Destot n’a donné lieu à aucun changement du projet Esplanade malgré les 10 000 signatures recueillies par l’association Vivre à Grenoble lui demandant de revoir le projet. De la même manière, en juillet 2016, la Municipalité Piolle a, elle, refusé de soumettre la pétition contre la fermeture des Bibliothèques Alliance-Hauquelin-Village Olympique à la votation alors que sa propre procédure d’interpellation citoyenne le lui imposait. » Pour ne citer que deux exemples très visibles.

LE CLUQ REMUE LE COUTEAU DANS LA PLAIE

Mais surtout en évoquant ce « pouvoir d’agir avant la décision » le CLUQ remue le couteau dans la plaie des faux engagements de Piolle : « donner du pouvoir d’agir avant la décision en lieu et place d’un petit pouvoir d’amendement » était l’engagement N°1 du programme de Piolle. Décidément le mépris Piollesque passe de plus en plus mal depuis les agents communaux, le conseil municipal ou les grenoblois.

Les usines à gaz pour empêcher toute participation se sont empilées...

G.WALTISPERBER, M.VOILIN, B de LESCURE SOUFFLÈTENT PIOLLE

Le bilan est cruel. Guy Waltisperger, le Président du Cluq entouré de Présidents d’Unions de Quartiers dont Michel Voilin, Président de Championnet et Bruno de Lescure, Président de Berriat soufflètent le Grand Timonier en se faisant les portes paroles des Grenoblois méprisés, humiliés par tous les procédés mis en place pour leur interdire toute part à la décision.

DES ENGAGEMENTS JAMAIS TENUS 

Les élus chargés d’étouffer la démocratie locale ont utilisé tous les procédés pour lasser les citoyens. La négociation interminable d’innombrables pactes, chartes censés définir les conditions de cette participation ont perdu tout le monde en route. Les Unions de Quartiers ont discuté des années d’un « pacte d’engagement réciproque » avec la ville qui s’engageait notamment à répondre dans le mois (!) ce qu’elle n’a jamais tenu mais qui demandait que les élus soient mis à l’abri de toute question non préparée, l’Union de Quartier devant garantir même «  un bon déroulement « des réunions ses élus ne devant être aucunement malmenés !

Le "citoyen indépendant" Guillaume Laget, apparatchik chargé des négociations avec le PS et le PC pour les élections départementales ... vient porter la parole des Grenoblois au conseil municipal...Une pantalonnade

 

DES CONSEIL NI CITOYENS NI INDÉPENDANTS

Pendant qu’ils occupaient les Unions de Quartiers ils lançaient les « Conseils Citoyens Indépendants » qui n’étaient pas composés de citoyens ni indépendants mais noyautés par la majorité municipale. Dans la grande tradition de la gauche extrême il s’agissait de créer un outil à sa botte qui devait supplanter les Unions de Quartiers. Un apparatchik, Guillaume Laget  -qui représentera encore les Verts pour désigner les candidats aux élections départementales cette année- a été chargé en sous- main de les constituer.

LES OPÉRATEURS DU CLAN AVRILLIER 

On y retrouvera des opérateurs du clan Avrillier. Résultat ? Ces Conseils Citoyens avaient le droit de désigner l’un de leur membre pour porter un sujet représentatif des préoccupations des Grenoblois au Conseil Municipal. Guillaume Laget lui-même et quelques autres sont venus interpeller Éric Piolle, une fois sur … le plan Vélo, les contrôle aux faciès ou bien l’Orangerie pour lesquels les Verts avaient un projet.

Outre le développement du vélo, la deuxième préoccupation des grenoblois selon les "conseils citoyens indépendants" était le problème du contrôle au faciès qui donnera lieu à une expo anti-police place de Verdun

 

LA PANTALONNADE A TOURNÉ AU RIDICULE

La pantalonnade à évidemment tourné au ridicule, aucun Grenoblois n’appartenant pas au clan, ne s’y est reconnu et les Conseils ont sombré. Quant on pense à la paperasse, aux statuts, aux temps perdu, aux subventions et aux articles de presse dithyrambiques sur "la participation citoyenne" à Grenoble on mesure la distance entre le Piollisme communicant et la triste réalité.

LIRE LE MODE D'EMPLOI DÉCOURAGE DÉJA 

Vendredi dernier à la Métropole une énième délibération sur « les réseaux des Conseils de Développement «  portée par l’enfumeur Pascal Clouaire (Verts/FI) a été retirée de l’ordre du jour au dernier moment. Lire son mode d’emploi vous décourage déjà de participer à quoi que ce soit.

Depuis les référendums de la municipalité Carignon (ici le Tram) plus jamais le pouvoir de décider n'a été donné aux grenoblois

 

LE CLUQ REJOINT LES PROPOSITIONS de L'OPPOSITION...

Par sa « déclaration » le Comité de Liaison des Unions de Quartiers  rejoint totalement ce qu’exprime le groupe d’opposition (société civile, divers droite et centre) présidé par Alain Carignon. L’opposition réclame de la souplesse, de l’adaptation suivant le projet et les attentes des habitants. Le CLUQ ne dit pas autre chose : « Pour chaque projet un Comité de pilotage composé à parité d’élus et de représentants des habitants concernés est créé. Les règles de la participation sont définies par le Comité de pilotage dès le début et diffusées largement.. Si une participation spécifique des habitants est jugée nécessaire, son objectif et son organisation (sondage, tirage au sort d’habitants) sont définis par le Comité de pilotage pour en garantir la rigueur et l’impartialité. « 

... MAIS NE VA PAS AUSSI LOIN 

Le CLUQ ne va pas aussi loin que les élus de l’opposition qui veulent que la possibilité de consultation citoyenne par projet, dans une géographie définie soit possible pour chaque projet.

LES EXPÉRIENCES de la MUNICIPALITÉ CARIGNON

La municipalité Carignon l’avait expérimenté avec la voie sur Berge ou le projet de créer un restaurant au premier étage de la Halle Sainte Claire. A l’issue des débats et des désaccords, une  consultation citoyenne ouverte à tous les électeurs avait été organisée sur une géographie restreinte définie avec l’accord de tous.

Au Conseil Municipal Alain Carignon avait démontré avec humour comment Piolle bloque toute interpellation citoyenne

 

NOTRE DAME, BERRIAT, PLACE AUX ENFANTS... PAS DE CONSULTATION

Aujourd’hui qui peut nier que sur les péitonnisations de Berriat ou de Notre Dame, les « places aux enfants « ce même processus de débat et de consultation n’est pas indispensable ? N’aurait il pas évité tous les déboires ?  Alain Carignon l’avait rappelé au Conseil Municipal du 14 juin en décrivant avec humour la dernière usine à gaz crée pour empêcher toute intrusion du citoyen. La municipalité préfère occuper les grenoblois à choisir entre un four à pain ou un poulailler collectif. 

Qui parie sur la possibilité que les Rouge/Verts  aux manettes renonceront à leurs usines à gaz, à leurs rideaux de fumée, à leurs montages et tricheries,  pour associer enfin les grenoblois à la décision en toute sincérité ?

 

   

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