PLUIE DE TUILES SUR PIOLLE

 

Pendant que son ennemi intime, Yannick Jadot,  paradait dans les médias nationaux, Éric Piolle était aux écoutilles en train d’écoper les voies d’eau. Ses thuriféraires obligés de Fabien Malbet au malheureux Nicolas Beron-Perez (PCF), le primo dépendant de Piolle pour le cumul d’indemnités étaient aux abonnés absents.  Le "communiste" se mordait les doigts d’avoir ressorti les vieilles lunes de la littérature Avrillier contre Carignon la veille au Conseil Municipal.

DES SUBVENTIONS PUBLIQUES et le SIÈGE TRANSFÉRÉ à SINGAPOUR

Sur les réseaux beaucoup lui demandaient le lendemain de mettre ses livres à jour depuis "le Vert à moitié vide"  qui révèle les relations familiales  qui auraient permis à Piolle de percevoir des fonds publics pour la société dont il est actionnaire avant de la transférer à Singapour, jusqu’à l’annonce hier de sa comparution devant le tribunal correctionnel. Une actualité plus… actuelle.

LES TITRES DÉVASTATEURS DES JOURNAUX

Les titres des journaux étaient dévastateurs pour "le centre de gravité" du monde. Sur les moteurs de recherche qu’il avait soigneusement meublé de ses exploits à l’occasion de ses déplacements avec ses déclarations définitives sur tout, conseillant aussi bien les USA sur les Talibans qu’épousant tous les excès de la culture "woke" afin de paraître à la mode, désormais c’est sa convocation devant le tribunal correctionnel qui fera référence.

MIS EN EXAMEN = DÉMISSION POUR ANTICOR

En lui épargnant la mise en examen qui était la logique judiciaire, Alex Perrin, le Procureur de Valence a voulu lui éviter la question immédiate de sa démission, puisque dans la charte Anticor, elle est une obligation dans cette hypothèse. Pas certain qu’il lui ait rendu le service attendu car la longue attente jusqu’au 1 er mars en fait un Maire en sursis qui doit subir le supplice de la faute et de l’incertitude sur son sort.

É. PIOLLE ÉCHOUE DANS  LA DIAGONALE DU FOU

Déjà lundi lors du Conseil Municipal où il avait montré sa tête d’enterrement tapotant toute la journée compulsivement sur son portable, la majorité municipale clairsemée peinait en défense des scuds qui tombaient sur elle. Le noyau dur était réduit à minima. La dernière défaite dans son propre camp rend ses prétentions de plus en plus insoutenables y compris par ses proches. Ils se heurtent à sa diagonale du fou qui saute d’une case à l’autre pour faire oublier la précédente. Ses mensonges s’accumulent.

MOINS DE VOIX, LES ÉCHECS S'ACCUMULENT 

Il a ainsi répété à la France qu’il avait obtenu plus de voix en 2020 qu’en 2014 ce qui est faux pour sa réélection au second tour avec 3500 suffrages de moins qu’en 2014. Il a sauté sur son double échec aux Régionales ou il voulait imposer Maud Tavel comme tête de liste des Verts (!) puis annoncé qu’ils allaient gagner la Région.

QUI NE S'INCLINE PAS EST PESTIFÉRÉ

Avec la Métropole, il instruit une guerre vengeresse contre Christophe Ferrari (PS repenti) depuis que celui-ci ne s’est pas exécuté quand Sa Grandeur a décidé que, s’il avait été son « bon candidat » en 2014 pour la Présidence de la Métro, il ne l’était plus en 2020 !  Qui ne s’incline pas devant son bon plaisir exprimé soudainement, par foucades, en fonction d’intérêts qu’il est le seul à connaître et à définir devient un pestiféré.

É. PIOLLE N'A RIEN APPRIS, RIEN COMPRIS 

Les événements politiques qui ont traversé la Métro le week end dernier, avant l’épisode judiciaire qui allait l’achever, ont montré qu’Éric Piolle n’avait rien appris, rien compris. L’étonnement étant qu’il demeurait quelques élus -type Célines Deslattes- pour se faire le porte-parole de cette politique suicidaire. Il est vrai qu'elle a des raisons. Les surenchères sur les réfugiés et les gratuités dans les transports en communs étaient si grossières, que leur démagogie n’échappait à personne.

QUI VA RESTER DEBOUT DANS LA TERRE BRÛLÉE de PIOLLE ?

Sur le second thème, avec ce qui arrive en matière d’informations sur le financement des transports collectifs, les élus Rouge/Verts se sont eux-mêmes placés dans un corner ou ils risquent d’être massacrés. Qui va rester debout sur le champ de bataille après la politique de la terre brûlée d’Éric Piolle ?

 

LES ATTENTES DES GRENOBLOIS NE L'INTÉRESSENT PAS

Lui-même ramené au territoire grenoblois qui ne l’intéresse aucunement, à des attentes des grenoblois qu’il n’a pas plus le désir de considérer aujourd’hui qu’hier, devient le prisonnier de ses stratégies ratées, avec pour seule perspective réjouissante un long parcours judiciaire qui s’ouvre devant lui.

APRÈS SA CUITE MÉDIATIQUE, IL NE DESSAOULE PAS

Le problème avec Piolle est qu’après sa cuite médiatique mémorable, il ne veut toujours pas dessaouler. Ses élus qui se comportent plus comme des auxiliaires collaborateurs que des citoyens lucides capables de donner leur avis en toute liberté ne l'aident pas. 

MERIAUX, JUVEN, LE BRET... RÉPÉTITEURS FADES 

A entendre les Pierre Mériaux -vilipendé par l’unanimité du personnel- Pierre-André Juven, Chloé le Bret et quelques autres au Conseil Municipal on comprend bien qu’il s’agit de répétiteurs qui ne disposent d’aucune marge de manœuvre et s’ils disposent d’une personnalité propre, le système interdit qu’elle se manifeste.

P. MÉRIAUX : LE PERSONNEL MUNICIPAL DIT DES ÂNERIES

On a quand même entendu l’Adjoint au personnel Pierre Mériaux traiter "d’âneries"  les propos rapportés de l’intersyndicale unanime par Chérif Boutafa ! L’envahissement du Conseil Municipal par le personnel pour exprimer son ras le bol de l’absence de toute concertation et accuser le Maire de menteur n’a donc servi à rien.

 

P. CLOUAIRE N'A PAS LE DROIT DE RÉPONDRE SUR UN ARBRE

On a entendu Pierre-André Juven et Chloé le Bret expliquer que l’urbanisme municipal ne faisait en quelque sorte qu’étaler une « forêt d’arbres » dans chacun des projets comme chacun le constate sur le terrain. On a même vu un Pascal Clouaire auquel Alain Carignon montrait la photo du dernier arbre grand sujet de Bouchayer-Viallet qui trônait devant un chantier de construction, demandant si les précautions avaient été prises pour le sauvegarder, tourner désespérément son regard vers Eric Piolle pour savoir s’il avait le droit de répondre. Le Maire lui faisant signe de se taire pour ne pas annoncer que l’arbre serait abattu dès le lendemain.

UNE AMBITION PERSONNELLE CONDUIT LA VILLE 

A ce niveau de servitude et de mépris du Conseil Municipal et des grenoblois, on mesure jusqu’où un pouvoir seulement mu par une ambition personnelle conduit une ville.

 

UN TEMPS D'INCERTITUDE SOMBRE

L’épisode judiciaire qui s’ouvre solde cette détestable dérive que la majorité municipale a cautionné. Il ouvre malheureusement un temps d’incertitude sombre pour Grenoble en attente de satisfaire  un impérieux besoin de perspective et d’espoir. 

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